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 C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts

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Lorenzo G. Daniele


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Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup...
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MessageSujet: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeDim 19 Aoû - 20:31

    Le sentiment d'impuissance que je ressentais depuis le début de notre conversation changea brusquement et bifurqua dans une toute nouvelle direction. Douce, Belle et Chaleureuse. Je ne savais pas ce qui avait fait changer d'avis Kelsey mais en tout cas je bénissais l'élément qui lui avait fait prendre conscience que jamais je n'oserais lui faire de mal. Une chaleur accueillante s'installa dans tout mon corps et je compris finalement que j'étais.. plus confiant. Elle se laissa davantage tomber contre moi, laissant mes bras l’enlacer plus que nécessaire. Nous étions littéralement collé l'un à l'autre, comme des aimants. L'espoir fit son apparition et s'insinua bien malgré moi dans mon coeur. Elle était tellement... calme et tranquille, comme si la tension que nous avions tous les deux ressentis toute à l'heure n'avait jamais existé. Comme si ce n'était qu'une banale illusion, une chimère. Est-ce que c'était vraiment le cas ? Je veux dire.. est-ce que j'avais vraiment imaginé tout ça ? Notre discussion désastreuse, la douleur dans son regard, les larmes sur ses joues.. La réponse me parut évidente : Non. Non, je n'aurais jamais put imaginer une telle souffrance sur son visage. J'avais beau avoir une imagination débordante, la vision de ces yeux voilés par la peur était une image que je ne souhaitais plus jamais revoir. Jamais. Au-dessus de notre abri de fortune la tempête sembla se calmer quelque peu mais le vent violent cherché par tout les moyens à arracher notre toit de bois. La pluie balaya mes pieds et je songeais qu'il était grand temps que nous nous trouvions un endroit sec digne de ce nom. Elle avait finalement accepté de venir dans ma voiture. C'était l'endroit le plus près et je crois qu'elle comme moi n'étions pas vraiment prêt à rentrer dans l'université et laisser la vie réelle reprendre son court. Notre rencontre avait ce petit quelque chose de surnaturel. Cette petite touche de pimant qui faisait toute la différence. Je contemplais son visage dans le plus grand secret alors que sa tête reposait doucement sur mon épaule. La forme de sa mâchoire que j'aimais tant caresser, les courbes de ses lèvres que j'aimais tant embrasser, son petit nez en forme de trompette, ses longs cils noirs formant d'adorable demi-lune sur son visage d'ange, ses paupières rosés, ses longs cheveux ondulés, balayé et ébouriffé par les bourrasques. Kelsey était à la fois ma perte et ma damnation. Je sus à cet instant précis que quoi qu'elle décide, je la protégerais dans l'ombre. Il me semblait improbable qu'elle disparaisse de ma vie. Je ne pourrais pas y survivre. Je ne pourrais pas lui survivre. J'étais égoïste. Égoïste de lui mettre ce poids sur les épaules mais c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas inverser le cours du temps. Je ne pouvais pas changer d'avis. C'était gravé dans la roche, inscrit dans les lignes au fer rouge. Kelsey serait à jamais l’élément le plus important de ma vie. De toute ma vie * c'est mon dernier mot Jean-Pierre haha ! * Je n'avais pas put me retenir de la vénérer comme elle aurait toujours dut l'être. Elle le méritait. Tellement. Elle plus que quiconque. J'avais beau ne pas savoir les grandes lignes de son passé, il ne fallait pas être devin pour deviner qu'elle en avait baver. Je rêvais de pouvoir m'immiscer dans sa tête et d'effacer tous ces traumatismes. Dans ma tête et grâce à moi, je m'imaginer une Kelsey sûre d'elle, pleine de confiance. Je me secouais mentalement, histoire de revenir rapidement sur terre. Ce n'était qu'un rêve même si je priais tous les Dieux de l'univers que se soit une prédiction quelconque. Il fallait que cela se réalise et j'étais près à tout afin d'y parvenir. Pour elle. Ma compagne tourna délicatement son doux visage vers moi et je me perdis dans la contemplation - une nouvelle fois - de ses traits parfait. Sa délicate main se déposa sur ma joue et je fermais brièvement les yeux afin de profiter au maximum de cette caresse. Je l'ai rouvris quelque seconde plus tard avec la surprise de la voir répondre à ma question muette. Son corps pivota de quelque degrés vers le mien, et finalement dans un mouvement synchronisé je sentis la chaleur paradisiaque de ses lèvres contre les miennes. Paradis.Soleil. Sable chaud. Arc en ciel. Feu d'artifice. Toutes ces sensations se matérialisèrent en moi. Je n'avais jamais rien ressentit de t'elle. C'était.. idyllique. Même le mauvais temps se fraya un chemin hors de mon cerveau pour se faire oublier. Je ne voyais plus rien. Je sentais seulement le contact de nos bouches, la douceur de notre étreinte et la délicatesse de sa main migrant de temps à autres dans ma nuque. Ma propre main se glissa dans son cou, déplaçant ces longs cheveux dans son dos. Le retour sur terre ferme fut douloureux mais j'étais gonflé d'une joie pure et lumineuse. Je ne voulais qu'une chose, recommencer dans l'heure. Trouver un prétexte afin de retenter l'expérience. Parfait. Et, tu compte me retenir en otage ? entendis-je alors que j'étais perdu dans mon monde féerique de sensations bouleversantes. Un sourire tendre s'étala sur mon visage et je caressais sa mâchoire, délicatement, touchant le soyeux velour de sa peau. Je ne quittais pas mon mouvement du regard, appréciant le spectacle de mon index parcourant sans gêne les reliefs de ce tableau royale.

    - Hum... Peut-être. Je n'y est pas vraiment réfléchis. Est-ce que ça te plairait ? demandais-je en relevant les yeux vers les siens.

    J'eus encore la chance de sentir le chaud miracle de sa bouche contre la mienne. Ce fut un baiser chaste et bref mais j'en tirais encore une fois un plaisir démesuré. C'était juste divin. Ma glace préférée. Mon voyage préférée. Même mon crumble pomme spéculos n'était pas à la hauteur. Kelsey quitta mon étreinte avec une touche de regret dans ses prunelles noires. J'étais certain que ce même sentiment régner en maître dans les miennes. Elle se releva de toute sa hauteur et je fus incapable de la quitter des yeux. C'était la plus belle peinture que je n'avais jamais vu. Même Picasso n'était pas suffisamment talentueux pour avoir créer une telle merveille. Je suis peintre et par définition le peintre est décrit comme étant un être appart, perdu dans des songes suspectes et excentriques. J'étais peut-être comme ça, mais j'étais absolument certain que des milliers de personne serait de mon avis concernant Kelsey. On n’y va ? Je m’en voudrais si tu tombe malade par ma faute. Elle se tourna vers moi et je me relevais aussitôt, claquant légèrement dans mes mains. Mauvaise idée. J'avais l'impression qu'elles faisaient le triple de volume, que mes doigts ressemblaient à d'énorme chipolatas et qu'un ignoble bougre s'amusait à transpercer mon outil de travail de part en part d’innombrables piques aiguisés. Aie. Pendant mes hallucinations sensoriels Kelsey avait déjà attrapé nos affaires. Dont mon tee-shirt complètement bousillé qui allait faire un vol plané avec allée simple dans la machine à laver en rentrant. Je pris sa main dans la mienne et nous nous mîmes à courir à travers le parc aussi vite que possible afin d'atteindre ma voiture garé sur le parking. Nous riions comme des adolescents vivant pour la première fois une relation amoureuse. J'ouvris la voiture et je bondis littéralement à l'intérieur afin de m'y mettre au sec. Une chance que mon cuir ne craigne pas l'eau. Je mis aussitôt le contact et mis le chauffage à fond les ballons dans l'habitacle. Je ne pouvais m'empêcher de claquer des dents. Je me mis à frictionner mes mains l'une sur l'autre devant les effluves de chaleur. J'étais frigorifié.

    - Je crois que le café tombe un peu à l’eau, à l’eau c’est le cas de le dire. Et, si nous allions chez toi pour prendre ce café et nous sécher au passage ? ajouta-t-elle espiègle.

    Je riais avant de mettre ma ceinture de sécurité et d’enclencher le moteur.

    - Je suis d'accord. Je rêve d'un café fumant, d'une bouillotte, de ma couette, d'un pull en laine de mouton et d'une douche. D'une douche très chaude. Je te prêterais des vêtements en attendant que les tiens sèchent promis. répondis-je en lui souriant gentiment.

    HALTE PERVERS ! Je parlais d'une douche oui, mais d'une douche seule aussi. Je ne pourrais pas... faire.. ça.. sans son autorisation. Jamais de la vie. Je fis marche arrière et dans une embardée contrôlé je fus sur la route. Je n'avais pas pour habitude de conduire lentement. Les limites de vitesse pour moi n'ont aucuns sens même si je sais que cela permet d'éviter de nombreux meurtre. Mais à cette heure et sous cette pluie, il n'y avait pas âmes qui vivent dans les rues. En 20 minutes nous fûmes chez moi. Durant le trajet nous avions parlé de tout et de rien, de sujet simple et sans prise de tête, nous avions rie et chanter en même temps que la radio. Conversations et rires légers qui permirent définitivement de détendre l'atmosphère. Une fois garé devant mon garage, je pris nos affaires, la main de Kelsey quand elle fut sortit et je tapais un sprint jusqu'à ma porte. En 2 secondes nous étions dans mon entrée. J'ouvris les lumières, le chauffage étant déjà en marche l'atmosphère ambiante était délicieuse. J'enlevais mes chaussures et mes chaussettes trempés tout en parlant avec K :

    - Fait comme chez toi d'accord ? Fouille, fouine, balade toi. Fait ce que tu veux.

    Bon, je n'étais pas peu fier de ma maison. Elle n'était ni trop grande ni trop petite. J'avais fait pas mal de travaux tout seul. Elle était propre et bien rangé.. Enfin bien rangé pour moi. J'étais un artiste après tout. Il y avait une vingtaine de toile en cour de préparation sur mon atelier. J'avais fait ma décoration moi même, essentiel avec des tableaux de mon cru. Il y en avait plusieurs de Joyce, ma soeur lorsqu'elle était enfant. La seule image d'elle que j'avais gardé en tête. Je ne l'avais jamais revu après la mort de notre mère. Il y en avait d'ailleurs quelqu'un que j'avais fait d'elle. Ma soeur et ma mère trônait en reine dans ma mémoire comme au dessus de ma cheminée. Et... situations plutôt gênant j'avais entreposé une production de Kelsey alors qu'elle était dans la pelouse l'année dernière. Rien d'indiscret. Elle était de dos, les cheveux aux vents devant les buildings. Elle m'avait inspiré pour changer. Elle n'allait peut-être même pas se reconnaître. Mystère. Je rentrais dans mon salon et dévié sur la gauche rentrant dans ma cuisine ouverte et agréable. Je me propulsais sur ma cafetière. Je sortis une cigarette en attendant que l'eau chauffe, permettant à cette vilaine de s'infiltrer dans mes poumons afin de faire davantage de ravage. Je pris la télécommande de ma chaîne hi-fi est la mit en route. La musique d'Ed Sheeran - The A Team se mit en place et je fermais brièvement les yeux appréciant la douceur de la chanson.

    - Un parfum spécial pour le café ? Ce sont des dosettes. Je pense avoir tous les parfums possible et inimaginable. Si tu veux prendre une douche il faut que tu monte l'escalier, que tu prennes le couloir de gauche, deuxième porte à droite. Mais si tu as peur de te perdre je peut aussi te servir de GPS. Ce n'est qu'une proposition dis-je bien conscient du double sens de ma phrase. Une simple proposition.


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Kelsey H. Roberts


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21 ans ♣️ écriture ♣️ en couple ♣️ Cette année "bien malgrè moi" j'ai rêvé de trouver l'amour, de plonger mon âme dans une autre et de réveiller un cœur anesthésié par la peur de souffrir. Mon rêve s'est réalisé et si ça c'est une tragédie, alors je souhaite la connaître à nouveau. ♥️
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« Ces plaisirs violents ont des fins violentes. Dans leurs excès ils meurent, tels la poudre et le feu que leurs baisers consument. » Roméo et Juliette, William Shakespeare, acte V scène 3.

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeMar 21 Aoû - 20:08


    - Je crois que le café tombe un peu à l’eau, à l’eau c’est le cas de le dire. Et, si nous allions chez toi pour prendre ce café et nous sécher au passage ?

    Après avoir émis cette petite constatation, suivit de cette proposition. Je vis que Lorenzo eut l’air d’être d’accord. Le fait qu’il venait de lâcher un petit rire avant de boucler sa ceinture et d’enclencher le contact me le confirma quelque peu. Il n’avait pas besoin de parler pour me répondre, je voyais sa réponse dans chacun de ces gestes mais surtout dans ses yeux. Lui et moi étions, c’était le cas de le dire, sur la même longueur d’onde, dans le même monde, dans la même bulle. C’était étrange, surprenant, perturbant mais tellement, agréable. Cette pensée m’arracha donc un petit sourire tandis que la voix de Lorenzo ne tarda pas à se faire entendre :

    - Je suis d'accord. Je rêve d'un café fumant, d'une bouillotte, de ma couette, d'un pull en laine de mouton et d'une douche. D'une douche très chaude. Je te prêterais des vêtements en attendant que les tiens sèchent promis.

    Ce qu’il venait de me dire me fit lâcher un petit rire amusé. Mais j’étais d’accord avec lui, tout ce qu’il venait de dire me faisait également très envie. Mais, tout cela n’était rien à côté de l’envie brûlante de le toucher et de l’embrasser. Ces envies étaient si futiles si superficielles à côté de lui qu’elles me passèrent très vite. Car à ce moment, je n’avais besoin de rien à par de sa présence, je n’avais aucune envie à par de sentir le contact de sa peau contre la mienne et de ses lèvres sur les miennes. C’était stupide, romantique à l’extrême et sans doute exagéré pour une personne d’un point de vue extérieur. Mais, je me foutais vraiment de n’importe quel confort tant que j’étais avec lui. Car, j’avais réalisé un peu plus tôt non sans une certaine stupéfaction. Que Lorenzo me faisait tout oublier, quand j’étais près de lui plus rien ne comptait. Seul lui existait, alors, je n’avais besoin de rien mais, seulement et uniquement de lui. Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige. Seul lui existait et plus rien ne comptait. Alors je l’aimais ? C’est ça ? Fatalement, je devais l’aimer. Je crois que c’était bien le cas. Tel une gifle d’une ampleur démesurée, j’avais réalisais que oui, je l’aimais. Absurde. Tout cela était absurde. Non les sentiments étaient absurdes. Bref, j’étais …sous le choc ? Serais-ce le mot ? Non je ne pense pas. Plutôt…heureuse mais effrayée. Alors, je détournai le regard vers ma fenêtre, observant le paysage défiler sous une pluie battante, tout en apprivoisant doucement les sentiments que j’avais pour Lorenzo et, dont je venais seulement de prendre réellement conscience. Je penchai ensuite doucement la tête vers la fenêtre et posa mon front contre la vitre glacée et embuée, avant de finalement fermer les paupières quelques secondes puis de les ré-ouvrir en entendant une chanson que j’adorais à la radio. Lorenzo et moi nous mimes à la chanter, en riant et en découvrant que nous avions pas mal de goûts musicaux en commun. Mais aussi des avis bien différents ce qui était du moins très intéressant. Les rires, discussions en tout genre et chant était au rendez-vous, jusqu’à ce que nous arrivions enfin chez lui. Surprise de voir à quel point le temps était passait à une vitesse fulgurante à ses côtés je regardai l’air incrédule ma montre puis le garage dans lequel Lorenzo venait de se garer. Vingt minute et des poussières avait duré le trajet ? Sérieusement ? Je pensais réellement que cela faisait seulement cinq ou six minutes. Mais non, il fallait croire que non. Nous sortîmes donc de la voiture, après que Lorenzo ait prit soin de prendre nos affaires. Il me prit ensuite la main et m’emmena précipitamment jusqu’à sa porte et, ni une ni deux nous étions dans son entrée.

    - Fait comme chez toi d'accord ? Fouille, fouine, balade-toi. Fait ce que tu veux.


    Me dit-il tout en enlevant ses chaussettes et ses chaussures trempés. Ce qui devait être très désagréable jusqu’à là. Je lui souris timidement comme pour acquiescer, bien que je ne me voyais pas fouiner et fouiller et encore moins faire comme chez moi et, posa délicatement mes escarpins sur le tapis qui se trouvait devant sa porte. Je m’aventurai alors à mon tour quelque peu hésitante dans la pièce à côté où Lorenzo venait de s’engouffrer, pièce, qui n’était autre que le salon, tandis que Lorenzo se dirigea vers ce que je supposais être la cuisine. C’était une sorte de cuisine américaine qui donnait sur le salon et la salle à manger. Ainsi, nous pouvions nous voir tandis qu’il faisait le café et que j’admirais sa décoration. L’atmosphère et la température ambiante était agréable tout autant que la décoration et lorsque Lorenzo alluma sa chaine, faisant ainsi entendre la chanson d’Ed Sheerman que j’aimais au passage beaucoup, j’en oubliai presque le contact désagréable des vêtements mouillés sur ma peau. Tout en marchant, je regardais donc les peintures au mur et les dessins qui me semblaient être de Lorenzo. Ils étaient magnifiques. Totalement captivée par son art, je continuais mon chemin admirant à travers ses œuvres son talent et sa sensibilité. Lorsque je tomba sur un qui attira plus mon attention qu’un autre. Car, la scène me semblait étrangement familière. En effet, on pouvait y voir une femme brune de dos, cheveux aux vents et face à de grand building. Les vêtements et le sac qu’elle portait m’était plus que familiers ils ressemblaient étrangement à des vêtements et à un sac que j’avais. Et, pendant un moment je crus les reconnaitre et que cette femme qui les portait n’était autre que moi. Mais quelle idée ! Ce n’était forcement pas moi, le tableau était trop magnifique pour que cela le soit. Cette femme, bien que de dos avait l’air très belle. Je détournai donc le regard, avant de reporter mon attention sur d’autres peintures et dessins aux allures enfantines. Ce qui eut le don d’éveiller ma curiosité. Se pourrait-il que Lorenzo ait un enfant ? Ou bien non, peut être était-ce tout simplement des productions de sa sœur ou de ses nièces. Soudain, je me rendis compte que je ne connaissais rien de lui. A par son goût pour l’écriture et le dessin mais, je ne connaissais rien de sa vie. Comment était sa famille ? Etait-il fils unique ? Avait-il eut un enfant ? S’était-il déjà fiancé, marié ? Soudain la voix de Lorenzo retentit me sortant ainsi de mes pensées et de mes nombreuses interrogations :

    - Un parfum spécial pour le café ? Ce sont des dosettes. Je pense avoir tous les parfums possible et inimaginable. Si tu veux prendre une douche il faut que tu monte l'escalier, que tu prennes le couloir de gauche, deuxième porte à droite. Mais si tu as peur de te perdre je peut aussi te servir de GPS. Ce n'est qu'une proposition. Une simple proposition

    Je lui souris doucement avant de lui répondre :

    -Tu n’as qu’a me faire le même que toi. Je suis certaine que ça me plaira. Pour la douche, je pense que je vais me débrouiller merci, ne te dérange pas. Je ne pense pas que ta maison soit un château.

    A ces mots, je ris un peu et me dirigea vers les escaliers que j’avais repérés en arrivant. Je montai donc ceux-ci et suivis les indications de Lorenzo pour me rendre à la salle de bain. Une fois cela fait, je poussai donc une porte et BINGO ! J’avais trouvé la salle de bain. Je refermai donc la porte, la verrouilla puis vérifia que j’avais à ma disposition des serviettes de bain, ce qui était le cas. Je commençai donc à me déshabiller, soulagée, de me débarrasser de ces vêtements trempés. Puis, une fois complètement nue, m’aventura dans la douche. J’y restai un long moment, laissant l’eau chaude couler sur ma peau et réchauffer mon corps. C’est fou comme c’était bon, cependant je finis par me résigner à sortir. Mais au moins j’allais rejoindre quelqu’un qui valait toutes les douches du monde. Super la comparaison Kelsey . Maintenant tu compare Lorenzo à une douche. C’est super flatteur dit donc ! Tu as vraiment un grain ma fille. Je m’enroulai donc dans une serviette de bain et la noua autour de mon corps. Avant de passer ma main sur le miroir couvert de buée en face de moi. J’attrapai ensuite une autre serviette et me sécha les cheveux tout en me regardant dans le miroir avant de les laisser retomber sur mes épaules, légèrement en bataille et humide. Je posai ensuite la serviette et me rendit compte que Lorenzo avait oublié de me donner quelque chose à mettre à la place de mes vêtements humide. Et, que moi j’avais également oublié de lui demander. Je lâchai donc un petit juron avant d’enfiler mes sous-vêtement et de m’envelopper une nouvelle fois dans la serviette et d’attraper mes affaires. Je descendis ensuite en serviette avec mes affaires dans les mains et m’avança jusqu’à l’entrée du salon tout en observant Lorenzo de dos toujours dans la cuisine. Je lâchai alors un peu gênée :

    - La douche est libre ! Euh … par contre pourrais-tu me donner quelque chose de sec s-il-te plait ? je ris un peu pour cacher ma gêne, surtout que la serviette n’était pas très longue avant d’ajouter en levant ma main où se trouvait mes vêtements, afin d’illustrer mes propos tout en souriant : -Et, où je peux les pendre afin qu’ils sèchent ?

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeMer 22 Aoû - 0:47

    La musique berça mes songes quelque instants et je me surpris entrain de chantonner les paroles que je connaissais sur le bout des doigts. J'ouvris les yeux, perturbé. Cela faisait des années que je n'avais pas poussé la chansonnette. Cela me rappelait ma mère. Lorsque j'avais peur elle avait prit l'habitude de chanter des chansons que j'aimais particulièrement. Avec Joyce, nous passions notre temps à rire de nos interprétations souvent mauvaises. Mon coeur se serra lorsque j'entendis dans ma tête le rire cristallin des deux femmes de ma vie. Un soupir m'échappa alors que je serrais le paquet de café dans ma main. Je secouais vivement la tête. Je n'avais pas pensé à tous ça depuis des années. Ce n'était définitivement pas le moment de devenir mélancolique. Je pris une nouvelle inspiration sur ma cigarette, laissant le bienfait de la nicotine apaisé ma peine et ma conscience. J'avais demandé à Kelsey ce qui lui plairait comme parfum et elle m'avait laissé choisir à sa place. Je me tournais légèrement vers elle, analysant son profile alors qu'elle marchait dans mon salon, contemplant mes oeuvres. Je songeais que c'était la première fois que je laissais quelqu'un d'extérieur pénétrer dans ma maison. Je veux dire, mes potes venaient ici. Mon petit logis avait déjà était témoin de fêtes catastrophiques, de soirées de débauches pure et dure. Ma meilleure amie passé parfois afin de s'avachir dans mon canapé et regarder un film pourris du câble tout en vidant mon stock de bière et de pop corn. Mon meilleur ami squatté ma table basse afin de rouler nos bedos de la soirée tout en vidant ma bouteille de Scotch et en bouffant la totalité de mon pot Ben&Jerry's Macadamia. Mais hormis ça, aucune de mes conquêtes n'avaient mis ses pieds ici. Je n'étais déjà pas friant des coups d'un soir et puis c'était.... ma maison était mon jardin secret. Ma bulle de bonheur. Je n'y avais passé que de bons moments et l'atmosphère qui régnait ici était pure et festive. Chaleureuse. Je ne voulais pas que quoi que ce soit perturbe ce que j'avais eut tant de mal à construire. Kelsey était là, foulant mon tapis de ses petits pieds et pourtant je ne me sentais pas mal alaise de la voir s'immiscer avec grâce dans mon espace personnel. Même son regard sur mes peintures ne me rendait pas furieux ou angoissé. J'étais juste.. bien. Heureux même qu'elle soit là. Le simple fait qu'elle soit présente rendait son existence un peu plus réelle. Son parfum embaumé déjà le salon et j'espérais secrètement qu'il s'imprègne dans chaque murs de la pièce. Elle fixait avec curiosité le tableau sur lequel il ne fallait pas s'attarder. Son tableau. Elle fit la moue et fronça brièvement les sourcils, s'approchant un peu plus près de la peinture. Je me mordis la lèvre, cessant tous mouvements. J'avais même peur de respirer. J'étais certain qu'elle allait se reconnaître.... Les détails étaient trop.. trop repérable. Je l'avais peinte comme je l'avais vu.. Combien de fille dans la fac pouvait avoir la même chevelure, les mêmes vêtements, le même sac, à la même heure et au même endroit ? L'université avait beau être peuplé, il y avait très peu de chance de tomber sur une Kelsey jumelle. J'attendais avec - autant l'avouer - une putain de boule au ventre une réaction négative ou une remarque, une question, n'importe quoi. Et pourtant rien ne vint. Elle resta immobile à le regarder, impassible. Et sans que je ne décide quoi que se soit ma bouche se mit en mouvement d'elle même.

    - C'est.. Enfin.. C'est une situation gênante. Très gênante à vrai dire. C'est.. Oh Bordel, je ne suis vraiment pas doué pour ce genre de truc. Bon, je ne vais pas tergiverser pendant 20 minutes. C'est toi. Cette fille sur le tableau, c'est toi. J'étais dans le parc depuis une bonne heure déjà quand tu t'es installais juste devant moi. Tu as sortis un livre, je ne sais pas lequel, tu t'es mise à lire pendant un moment sans réagir. Tu ne faisais rien de particulier et pourtant tu as étais l'élément d'inspiration que je cherchais depuis 3 semaines. Je te jure c'était.. C'était totalement dingue. Cela faisait presque 1 mois que je n'arrivais à rien et tu as débarqués et BING. C'est venu subitement, sans prévenir. Je t'ai dessiné et je l'ai reproduit sous forme de peinture le soir même. Et maintenant.. tu es là. Sur ce mur. Et je le regarde presque tous les jours. déclarais-je d'une traite en bougeant mes bras tous les sens, complètement paniqué à l'idée de la faire fuir. Elle allait me prendre pour un psychopathe, ou un tueur en série. Tu dois me prendre pour un cinglé. Tu as le droit de penser ça tu sais ? Je suis un grand malade. Je le sais. Tu peut le dire. Je ne le prendrait pas mal. Et en ce moment même, j'ai envie de chevaucher mon fidèle destrier, de fuir dans la jungle péruvienne et de me terrer dans une cabane dans les arbres. Je suis désolé..

    Je me retournais subitement et me concentrais très attentivement sur la préparation de notre café. Lorsque je jetais un coup d'oeil furtif derrière mon épaule afin de voir si elle partait en prenant ces jambes à son cou, je la vis simplement monter les escaliers. Un soupir de soulagement m'échappa avant que je ne claque mon front sur mon frigo.

    - Lorenzo, tu es un imbécile. Tu vas la faire fuir avec tes idées débiles et tes réactions de puceau. Non vraiment, il faut que tu te calme sinon tu vas faire une syncope. Oh seigneur, qu'est-ce que je suis entrain de faire murmurais-je en me claquant la tête plusieurs fois d'affilés sur tous les placards à disposition.

    Bien, je pris une grande inspiration avant de me redresser et de finir le café. En attendant qu'il se termine je mis des bûches dans la cheminée et la mit en route. Il faisait bon mais j'avais pris pour habitude de toujours allumer un feu les soirs de mauvais temps. Cela me rappelait les soirées de mon enfance, lorsque ma mère nous racontait une histoire à Joyce et moi sur le tapis. Je me rappelais que j'étais totalement fasciné par les flammes. C'était toujours le cas. Je trouvais que c'était un beau spectacle. Banale mais magnifique quand même. Le bip sonore de la machine m'informa que notre boisson était prête. Je nous servis deux tasses et me retourné en entendant la voix de Kelsey dans mon dos. La douche est libre ! Euh … par contre pourrais-tu me donner quelque chose de sec s-il-te plait ? Et, où je peux les pendre afin qu’ils sèchent ? Un rire nerveux s'échappa de sa gorge alors que moi je la fixais les yeux grands ouverts, ouvrant et refermant la bouche successivement, incapable de prononcer un son. Je suis un homme d'accord ? Comme tout homme normalement constitué je ne peut empêcher mon esprit de s'imaginer des choses. J'ai beau me considérer comme étant à peu près sain d'esprit - parfois - et non obsédé par le sexe, je ne peut pas lutter contre ma nature première. J'avais donc en toute connaissance de cause, imaginer Kelsey dans..... dans une petite tenue. Je veux dire, cette fille est sublime, géniale et absolument fantastique, orgasmique tout ce que vous voulez. La voire là, en chaire et en os, enroulé dans une micro serviette de bain, les cheveux trempés et la peau humide de sa précédente douche.. Eh bien.. la tasse m'échappa des mains. Littéralement. Elle s'écrasa au sol dans un gros BAM, aspergeant mes jambes et les meubles alentour de café. MAYDE MAYDE ! XD

    - Hum.. Hum couinais-je lamentablement. Je secouais la tête, me remettant les idées en place. Je regardais les dégâts que j'avais causé en soufflant d’exaspération face à mon comportement. Crétin crétin crétin ! Je me penchais au sol, tachant de ne pas la fixer plus que nécessaire. Je ramassé la tasse cassé et la mit à la poubelle, puis je sortis la serpillière du meuble et nettoyé comme je pus le café dégoulinant. Je fis en sorte d'avoir les mains occupés afin de ne pas m'extasier devant la longueur de ces jambes parfaites et.. Oh nom de dieu ! Quand je disais qu'elle était ma damnation.

    Lorenzo, tu es une véritable calamité s'alarma ma conscience en tapant des poings et des pieds. Tu as une nana, incroyablement... bandante dans ton salon et toi.. TOI, tu ramasses du café ?!! Relève toi et si tu trouve ta paire de castagnette dans le coin, ragrafe les !

    - Oui, euh... Donne moi tes vêtements, je vais les mettre au sèche linge, sa ira beaucoup plus vite et hum.. suis moi, on va te trouver des vêtements de rechange déclarais-je en lui souriant gentiment. J'essayais de faire bonne figure mais j'étais absolument ridicule. Je grimpais les escaliers plus vite que d'habitude. Je pris le couloir de droite puis la première porte à gauche, rentrant directement dans ma chambre. J'ouvris les tiroirs, passant ma main dans mes cheveux ne sachant pas vraiment quoi lui donner..

    - Tu sais quoi ? Choisis. Prend ce que tu veux. Je... La douche m'appelle ! déclarais-je en prenant un boxer, mon jogging et ma veste. Lorsque je passais à côté d'elle, je ne pus m'empêcher de m'arrêter près d'elle. J'enlevais une mèche mouillé collé sur sa joue avant de caresser délicatement ces lèvres. J'embrassais sa joue avant de rejoindre la salle de bain au pas de course, de m'y enfermer et de claquer mon dos contre la porte close. Je suis mort définitivement pensais-je en enlevant mes vêtements trempés et en me mettant sous le jet d'eau chaude. Après mettre réchauffé et regonflé à bloc je sortis, me séchais, et enfilais mes vêtements. Je fermais ma veste à demi, laissant le haut de mon torse découvert. Je redescendis au rez de chaussé afin de nous servir une nouvelle tasse et m'installais dans mon canapé, attendant patiemment Kelsey. Je contemplais le feu, tout en essayant de me convaincre de résister. Résiste Lolo, résiste.
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Kelsey H. Roberts


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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeSam 25 Aoû - 17:01

    Je venais de finir ma phrase debout à moitié nue et pas très à l’aise à l’entrée de son salon. Tandis que Lorenzo me dévisageait comme-ci j’étais un Alien venant d’atterrir avec sa soucoupe volante dans son salon. Ce qui eut le don de me mettre encore plus que je ne l’étais déjà. Mais, franchement je ne me voyais pas ré-enfiler mes vêtements mouillées. Surtout qu’avec le jean cela n’aurait pas été aussi simple. Franchement, je me serais bien vue entrain de me tortiller dans la salle de bain, tout en essayant de l’enfiler avant de finalement me casser littéralement la figure, m’écrasant lourdement comme un « bœuf » sur le sol. En plus, de ça je n’avais vraiment pas réalisé à quel point cette serviette était minuscule. Celle-ci m’arrivait littéralement au ras de mon intimité. Que j’en pense que certaine femmes arrivait à porter cela pour sortir…bonjour les nudistes. Bon et aussi les grosses pouffiasses qui ne cherchait qu’à se faire sauter ou, qui souffrait d’un manque probant d’attention. Quoi alors de mieux qu’une …mini robe ou mini jupe (ou plutôt un morceau de tissu) avec un décolleté plongeant et, des talons de 15 centimètres aux pieds ? Enfin bref, je me tortillai un peu, horriblement gênée devant sa réaction qui ne faisait qu’empirer ma gêne. On aurait dit littéralement que je venais de lui créer un dysfonctionnement cérébrale. En même temps, je crois que je pouvais comprendre. Ah mais quelle idiote ! Pourquoi étais-je descendu ainsi ? J’aurais du me rhabiller et tant pis si j’aurais du me battre comme une tigresse pour enfiler mon jean avant que celui-ci ne me mette « K .O ». J’espérais juste que je n’aurais pas à l’emmener à l’hôpital après qu’il m’est fait un malaise, vue son visage. Ok Kelsey, la ferme ! Je finis donc par lâcher un peu hésitante :

    - Euh…Lorenzo ca...

    Mais je me fis interrompre par la tasse qui venait de se fracasser au sol et qui sans le vouloir, me tétanisa complètement tandis que j’agrippai de toutes mes forces le rebord du mur du salon. Comme pour essayer de m’encrer dans cette réalité alors que j’étais entrain de revivre une scène de mon passé. Ma tasse venait de s’exploser en mille morceaux au sol, car celui-ci venait de l’envoyer balader en un coup violent à l’autre bout de la pièce. Il s’était alors approché de moi furieux et, m’avait attrapé par le cou tout en me hurlant dessus et, en m’insultant avant de m’assener une gifle d’une telle ampleur qu’il me déséquilibra et que je finis à terre. Je sentis alors son pied venir se heurter sur l’une de mes côté dans une violence qui me fit hurler à la mort. Avant que celui-ci ne m’attrape par les cheveux tout en approchant son visage du mien. Je lui avais alors craché à la figure avant qu’il ne se retienne de me mettre un coup de poing. Pour ne pas « m’abîmer » comme l’objet que j’étais pour lui. A la place j’eus le droit à deux gifles monumentales, avant qu'il ne me laisse sur le sol, abattue comme un chien. C’était encore ces mêmes raisons, encore et toujours. Ou je ne lui avais pas rapporté assez d’argent et m’accusait de voler, ou pour lui je le prenais pour un con. Ou alors je n’étais pas assez docile pour lui. Assez pour oser lui répondre, assez pour oser le défier, assez pour le repousser lorsqu’il me touchait. Ou finalement il avait juste envie de se défouler. Je revins soudain à la réalité et cligna des yeux plusieurs fois, sentant que mes yeux s’étaient embués de larmes bien malgré moi et qu’une vive douleur irradiait toute ma main. A force de l’avoir tant serrer sur le rebord du mur. Je posai alors, mon regard sur Lorenzo le découvrant entrain de ramasser les débris à terre. Je m’avançai vers lui et voulu me baisser pour l’aider mais me dit que c’était une très mauvaise idée, en vue de « l’incroyable » longueur de la serviette. Je n’étais pas très adeptes des courants d’air et encore moins de l’exhibitionnisme. Il valait donc pour moi que je ne me baisse pas, je me contenta alors, juste de répéter :

    - Oh je suis désolée, désolée, j’ai du te surprendre.

    Ça pour surprendre, surtout dans cette tenue uhm. Quelle abrutie, j’étais ! Après, tout Lorenzo avait beau être différent, il n’en restait pas moins un homme. Je le regardais donc ramasser les morceaux de cette pauvre tasse tout en l’observant nettoyer, impuissante. Avant que finalement celui-ci ne se relève et ne me dise :

    - Oui, euh... Donne moi tes vêtements, je vais les mettre au sèche linge, sa ira beaucoup plus vite et hum.. suis moi, on va te trouver des vêtements de rechange. me dit-il en souriant du moins en façade, car celui-ci avait l’air un peu crispé. Je m’exécutai donc et lui donna mes vêtements, tandis que je l’observais, un peu intriguée, me demandant si c’était moi qui le rendait ainsi. Non, non Kelsey tu es à moitié nue devant lui, mais ce n’est pas toi qui le rends nerveux. C’est juste le poisson rouge qui fait trop de « bubulle » dans son aquarium. Je le vis ensuite se précipiter vers les escaliers et me mit à le suivre jusqu’à ce qui semblait être sa chambre. Il ouvrit alors un de ses tiroirs et se posta devant ayant l’air de réfléchir, avant de se mettre à fouiller. Tandis qu’en attendant, j’admirais la décoration de sa chambre. Elle était plutôt sobre, masculine mais à la fois très expressive et vivante, grâce à quelques photographies, des dessins et des peintures accrochés au mur. Tandis que d’autres dessins trônaient, éparpillés sur son bureau avec plusieurs carnet et livres divers. Je souris, heureuse de pouvoir apercevoir son petit univers. Cette chambre, le reflétait tellement, que s’en en était presque déconcertant.

    - Tu sais quoi ? Choisis. Prend ce que tu veux. Je... La douche m'appelle ! Me dit-il soudainement, avant de prendre quelques affaires, puis de se diriger vers la porte de sortie. Cependant, arrivé à ma hauteur, Lorenzo s’arrêta à côté de moi. Je le regarda, intriguée, avant de l’observer poser sa main sur ma joue et d’enlever une mèche mouillée qui s’y trouvée. Il caressa ensuite mes lèvres avec une douceur sans pareille, puis m’embrassa la joue avant de filer à la salle de bain. Me laissant plantée là, toute éberluée. Je clignai plusieurs fois des yeux pour me rependre, le sourire aux lèvres et m’avança près de ses tiroirs, un peu décontenancée. Que devais-je prendre ? Ou plutôt qu’allais-je prendre ? Je me baissai donc légèrement, mon dieu heureusement qu’il n’y avait personne derrière moi. Pensais-je embarrassée, tandis que je fouillais avec précaution dans les tiroirs de Lorenzo. Je n’allais tout de même pas prendre un tee-shirt ou alors une chemise et descendre en boxer. C’était pour les films…où la nana sortait limite un panneau pour dire : « Hey, c’est la scène où l’on doit faire l’amour près du feu ! » ou alors « Oh, c’est le matin, je suis toute nue après une nuit d’amour et de folie. Donc je prends la chemise ou le tee-shirt de mon homme. » Enfin bon. Bref, je ne me voyais pas faire ça. J’allais bien trouver mon bonheur, ou du moins je l’espérais. Je ne voulais pas non plus paraître trop ridicule. En continuant de fouiller, je trouvai alors un Marcel plutôt léger, quelques minutes plus tard je trouvai ensuite un petit caleçon. Vous savez les trucs qui ressemblent à un short et pas les boxers. Parfait me dis-je en souriant. Je laissai donc choir la serviette au sol, me retrouvant en sous-vêtements et enfila le haut puis le bas. Puis me regarda dans le miroir qui se trouvait sur son armoire. Super, j’avais l’air d’être en pyjama pensais-je en riant. Mais c’était toujours mieux que rien et puis au moins. Je n’avais pas l’air complètement ridicule. Je fermai les tiroirs puis ramassa la serviette avant de revenir la poser dans la salle de bain. Puis je descendis les escaliers, un peu plus à l’aise que précédemment. N’étant cette fois pas à moitié nue ! Je m’avançai dans le salon, cherchant Lorenzo du regard et le vis assit de dos sur le canapé. Je souri et m’approcha contournant celui-ci avant de dire en tournant sur moi-même :

    - Alors t-en pense quoi ? La classe non ? Dis-je sur un ton quelque peu ironique mais amusé, avant d’ajouter : J’ai pris ça, j’espère que ça ne te dérange pas. Je ne savais pas trop quoi prendre.

    Je vins ensuite m’asseoir à côté de lui tout en souriant avant de prendre la tasse de café qu’il me tendait :

    - Merci dis-je avec une légère pointe de reconnaissance, tout en humant l’odeur du café qui s’émanait de ma boisson, n’osant pas la boire de suite, ayant peur de me brûler. Je regardai ensuite le feu pendant quelques secondes, appréciant la chaleur qui s’en dégageait et qui enveloppait la pièce d’une douceur et d’une chaleur délicieuse. De quoi, vous mettre rapidement à l’aise pensais-je. Tout en ayant l’impression de me trouver dans un cocon auprès de Lorenzo. Je reposai ensuite mon regard sur celui-ci me mettant à le contempler. Ne me laçant pas de ses traits que je trouvais exquis. C’est vraie, Lorenzo était vraiment un bel homme. Je posai ensuite, mon regard sur la peinture sur laquelle je m’étais attardée un peu plus tôt. Et, dont Lorenzo m’avait confirmé qu’il s’agissait bien de moi. Moi, qui pensais que j’étais entrain de me faire des films et, qu’il ne s’agissait pas de moi. Je fus réellement surprise lorsqu’il me confirma le contraire. J’avais donc essayé de me remémorer, ce jour, cette heure, ce moment. Mais c’était un peu floue dans ma mémoire. Ce moment me paraissait si anodin, j’étais là à regarder à l’horizon, certainement entrain de penser à diverses choses, tout en profitant de la chaleur du soleil sur ma peau. Mais, Lorenzo en avait fait quelque chose de beaucoup plus qu’un instant anodin et ça, c’était magique. Mon regard dévia alors, sur les petits desseins et peinture enfantines qui ornait le mur, je ne pus alors m’empêcher de lui demander tout en montrant du doigt de quoi je parlais :

    - Lorenzo ? Qui a fait ça ? Je posai alors mon regard sur lui, le regardant d’un air interrogateur.



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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeSam 25 Aoû - 22:33

    Assis dans mon canapé, je regardais avec fascination les flammes léchait les bûches de bois à l'intérieur de la cheminée. La chaleur se fit plus présente, refermant ses longs bras autour de moi. Je fermais les yeux, appréciant sa douceur. Je bloquais mes pieds sur le bord du fauteuil et posé nonchalamment mes genoux contre mon torse. J'amenais la tasse près de mes lèvres et en prit une longue gorgée. L'arum du spéculoos se mélangea avec celui du café créant un véritable feu d'artifice sur ma langue. Un véritable gémissement de bien être s'échappa de ma gorge alors que je laissais ma tête retomber sur le dossier du canapé. J'avais découvert ce parfum lorsque j'avais été faire les courses. D'abord retissant je m'étais finalement laissé séduire et je ne le regrettais absolument pas. C'était divin, un pure délice. Je ne savais pas si Kelsey allait l’apprécier autant que moi mais je l'espérais. Je jetais un coup d'oeil vers le plafond, me demandant si elle trouvait son bonheur dans mes affaires. Je n'avais rien de vraiment féminin là-haut. Je veux dire.. je n'avais pas pour habitude de m'acheter de jolie jupette à frange. Je suppose qu'un tee-shirt et un pantalon feront l'affaire. Nous avions un peu été pris de cours. Les surprises de l'imprévu. Penser à Kelsey me rappela l'horreur que j'avais décelé sur son visage tout à l'heure. J'avais volontairement laissé ce passage de côté afin de gérer mes propres émotions mais maintenant que j'étais de nouveau moi même et seul je ne pouvais m'empêcher de me questionner. Qu'avais-je bien put faire pour l'avoir terrifié à ce point ? Lorsque la tasse s'était fracassé au sol, le regard de Kelsey s'était voilé, des perles d'eau salé avait envahis ses yeux et elle avait agrippé le mur comme si il était susceptible de pouvoir la protéger. En y réfléchissant bien ce n'était pas de moi dont elle avait peur, cette scène avait dut se produire dans son passé et elle y avait immédiatement repenser. C'était... la réponse évidente et je me fustigeais de ne pas y avoir penser plus tôt. Kelsey était un livre de secret et j'en tournais les pages petit à petit. Cela allait prendre du temps mais j'avais au fond de moi l'espoir qu'elle m'en parlerait un jour. Je regardais de nouveau droit devant moi, perdu dans mes pensées jusqu'à ce que j'entende sa jolie voix. Elle se mit dans mon champ de vision et tout ce que je vis fut ses jolies jambes enroulés dans un bermuda et le reste de son buste disparaissant sous un marcel trop grand pour elle.

    - Alors t-en pense quoi ? La classe non ? J’ai pris ça, j’espère que ça ne te dérange pas. Je ne savais pas trop quoi prendre.

    J'avalais difficilement la gorgée de café que j'avais pris juste avant son apparition féerique. Le liquide resta coincé dans ma gorge et je déglutis bruyamment. Je fus incapable de la lâcher du regard alors qu'elle tourbillonnait sur elle même afin de me faire voir le résultat de ses recherches. Ma première réaction fut de me dire que je ne me souvenais même plus d'avoir en ma possession ce bermuda et ma deuxième fut de penser qu'il était désormais mon meilleur copain pour avoir toucher sa peau de si près. Je me mordis la lèvre, m'insultant mentalement de réagir de cette façon. C'était plus fort que moi. La vision de cette déesse dans mon salon, dans mes vêtements.. c'était beaucoup trop pour mon petit coeur.

    Pas que pour lui d'ailleurs commenta ma conscience en jouant des sourcils.
    Couché sale bête ! assénais-je violemment en la giflant.


    Elle s'installa à côté de moi, prenant entre ces délicates mains la tasse de café que je lui tendais. Je la suivis des yeux, mon visage maintenant tourné vers le sien alors qu'elle déposait ces divines lèvrse sur le mug. Je détournais rapidement le regard, soufflant légèrement. Je suis mort. Je suis mort déclarais-je en enfouissant mon nez dans ma propre tasse.

    - Tu es très belle. Mes vêtements te vont très bien. Tu devrais les mettre plus souvent souris-je après mettre repris. Je vais t'amenais plus souvent sous le pluie.

    Bon, sous une petite averse. Rien du monstre que nous avions essuyé cette après-midi. L'orage reprenait de plus belle, des éclairs fendant le ciel. Je grimaçais légèrement, je n'aimais pas le tonnerre. Je suppose que le fait que mon père m'abandonne toute une nuit dans le jardin alors qu'il faisait ce même temps n'avait pas arrangé mes affaires. Un traumatisme débile, mais un traumatise quand même. Je me pelotonnais davantage, me roulant presque en boule. Je fixais encore et toujours ma cheminée, perdu dans mes songes alors que nous restions tout deux en silence. J'étais bien, alaise malgré l'absence de parole. C'était un silence confiant et agréable. Nous étions juste... calme et heureux. Du moins, pour moi. Je sentis plus que je ne vis son regard sur moi mais je ne fis comme si de rien était. C'était son tour. Je l'avais épié pendant des mois, je pouvais bien faire un effort aujourd'hui. Je repris une gorgée de café, laissant sa saveur pénétrer ma langue et diffusé son parfum sur mon palet. Je fermais brièvement les yeux, appréciant les bienfaits de ma boisson. Lorenzo ? Qui a fait ça ? entendis-je soudain. Je rouvris les paupières et la regardais tendrement alors qu'elle me fixait, curieuse.

    - Quoi donc ? demandais-je en regardant les oeuvres qu'elle me montrait du doigt. Mon sourire et ma légèreté disparurent aussitôt. Mon souffle se bloqua dans ma gorgée et mes lèvres tremblèrent violemment. Mes doigts se resserrèrent sans que je n'y fasse attention sur ma tasse alors que les larmes me montaient aux yeux. Je clignais plusieurs fois des paupières, tachant de les retenir. Oh, ceux-là murmurais-je d'une voix éteinte. Je baissais les yeux vers ma tasse, la trouvent fort intéressante tout d'un coup. Je restais quelque minutes en silence, me demandant si je devais lui raconter ou simplement éluder. Après tout elle non plus ne voulait pas raconter son passé. J'étais en droit de ne pas le faire pas vrai ? C'était stupide. Mes réflexions étaient stupides. Je relevais les yeux et les posaient sur une peinture tout fraîche que j'avais fait la veille, installé au dessus de ma cheminée. Coup d'oeil rapide qui me donna l'impression de mourir sur place. La culpabilité pointa le bout de son nez et je serrais davantage les poings, mes jointures blanchissant sous la force que j'y mettais. C'est.. C'est ma soeur qui les a dessinés déclarais-je finalement sans m'y attarder. Je me levais d'un coup, posant ma tasse sur la table basse. J'avais besoin d'un remontant et d'une cigarette. ( Ecoute Snow Patrol- Chasing Cars ) Je m'enfuis dans la cuisine, cherchant violemment mon paquet de cigarette dans mes poches. Je tâtonnais d'abord puis frappais littéralement mes cuisses à la recherche de cette maudite boîte. Putain de merde criais-je presque en me rendant compte qu'elle n'y était pas. Je fouillais la pièce du regard, inconscient des larmes qui dévalaient mes joues. La panique me bloquait la respiration et je suffoquais presque. La douleur était là, bien présente. Elle me poignardait littéralement, tournant les lames dans tous les sens afin de me faire hurler davantage. Je revoyais son visage enfantin, ses sourires, le son de sa voix, de son rire. Je la revoyais courir dans le jardin, ces boucles brunes dansant au milieu de son dos. Je sentais encore l'étreinte de ces petits bras autour de mon cou alors qu'elle me murmurait dans l'oreille que nous étions ensemble pour toujours. Son je t'aime mué resta bloqué dans ma gorge et un sanglot m'échappa. La musique cristalline de sa voix se transforma en cri. Son visage changea brusquement et les larmes prirent naissance sur ces petites joues roses. Elle hurlait. Elle hurlait et je ne pouvais rien faire pour la sauver. Je coulais. Perdu dans mes souvenirs j'oubliais où j'étais, qui j'étais et ce que je faisais ici. J'étais mort.
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeMar 4 Sep - 21:44

    -Tu es très belle. Mes vêtements te vont très bien. Tu devrais les mettre plus souvent. Je vais t'amenais plus souvent sous la pluie. M’avait-il dit tandis que je venais de m’asseoir sur le canapé à ses côtés, tenant avec précaution ma tasse qui contenait le liquide brulant aux arômes qui semblaient plus que délicieux rien qu’à leurs odeurs. Je souris donc au compliment de Lorenzo, bien que j’avais l’air totalement ridicule avec mes cheveux humides, mon reste de maquillage et mes vêtements un peu trop ample pour moi. On va dire que je n’étais pas à mon plus grand avantage haha. C’est là, que intriguée par les desseins fait visiblement par les petites mains d’un enfant, je demandai à Lorenzo les yeux emplis de curiosité et d’intérêt. Qui avait fait « cela » tout en lui désignant les petits Chef-d'œuvres accrochés au mur. Je n’avais alors pas idée de ce que cette simple et innocente petite question allait alors déclencher. Non, je n’en n’avais aucune foutue idée et, comment aurais-je pu le savoir ? Mais, si j’avais su, oui si j’avais su. Je n’aurais jamais prononcée ces quelques mots. Et aurait étouffée ma curiosité avant qu’elle ne se mette à me ronger. Car, cette question pour le moins anodine eut l’effet et la puissance inexorable d’une bombe. En effet, dés que je l’eus prononcé et que Lorenzo réalisa de quoi je parlais. Il eut l’air de se renfermer, mettant presque le nez dans sa tasse avant d’enfin relever son visage vers moi, qui, avait complètement changer d’expression et celle que je pus alors lire sur son visage eut le don de me prendre jusqu’aux tripes et, me compressa le cœur d’une telle force que je crus que celui-ci allait littéralement exploser dans ma poitrine. Son visage s’était littéralement décomposer. Tandis qu’une expression de souffrance et de dureté s’était finalement dessinée sur son visage. Ainsi, que son regard qui était devenue aussi glacial et effrayant que la mort. Sa douleur, transparaissait de tous ces pores, on aurait dit que je venais de lui assener plusieurs coups de couteau à la poitrine avant de lui transpercer violemment le cœur. Alors, mon sourire se dissipa, laissant place à une expression qui frôlait l’horreur, devant l’intensité de la détresse de Lorenzo. Qu’avais-je fais pensais-je ? Avant qu’une multitude de questions ne m’assaillent l’esprit. J’étais affolée, chamboulée, littéralement transpercée par ce que j’avais vu dans ses yeux avant qu’ils ne deviennent aussi mornes et impassible. Il lâcha alors sur un ton froid et dur, un de ceux que je ne lui connaissais pas :

    -C'est.. C'est ma sœur qui les a dessinés.


    Il se leva ensuite brusquement et posa sa tasse. Puis, je me mis à le suivre un peu choquée par ce que je venais de voir sur son visage mais aussi dans ses yeux. Bref, par son changement soudain de comportement lié à ma question, lié donc au …sujet de sa sœur. Je ne le lâchai pas du regard, terriblement inquiète, avant de me mettre à le suivre jusqu’en dans la cuisine me postant derrière lui. Avant de murmurer son prénom, tout en l’observant tâtonner son jean avec frénésie. Je savais qu’il allait mal et sa me rendais malade, rien que de savoir qu’il souffrait me transperçait le cœur et me jetait dans une tourmente folle. J’avais l’impression de ressentir moi-même sa douleur. « Lorenzo ? » Répétais-je une nouvelle fois, impuissante face à son agitation probante. Il se mit alors à hurler des jurons, ce qui eut le don de me faire sursauter. Puis, il se retournant m’ignorant comme-ci celui-ci se trouvait dans une espèce de transe. Alors, je pus découvrir son visage noyé sous les larmes, qui dévalaient sur ses joues. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine tandis qu’il se compressa, alors que ma gorge se serra. Dans un geste spontanée je le pris dans mes bras avec vivacité avant de le serrer contre moi avec douceur et de murmurer tout en tremblant, sur un ton suppliant :

    -Lorenzo , calme toi s'il-te-plait , calme toi. Je suis désolée. lui dis-je en lui caressant doucement le dos et le serrant un peu plus fort contre moi. Avant de fermer les yeux pour reprendre mon calme et de dire avec douceur afin d’essayer de l’apaiser : Chuttttt, je suis là, chutttttt, doucement. je me recula et pris son visage dans mes mains, Lorenzo avait l’air complètement désorienté et j’essayai alors d' accrocher son regard, afin d’encrer celui-ci dans le mien pour qu’il ait ainsi un point d’attache et qu’il réussisse à se calmer : Chut, regarde moi. je lui caressa doucement la joue, essuyant ses larmes. Avant de me mettre sur la pointe des pieds pour lui déposer un baiser sur le front, tout en le couvant d’un regard plein de tendresse, pour ensuite lui déposer quelque baisers tout naturellement sur les lèvres et ses joues. Espérant, que ces gestes l’apaiserait, oui j’avais la prétention de croire que je pouvais essayer de le calmer et de l’apaiser quelqu’un peu. De lui faire oublier, d'essayer d'estomper sa peine, sa douleur, son désespoir ; son mal. Pendant quelques foutue instants. Mais il le fallait. Je devais avoir cette prétention, je devais croire que je le pouvais, pour lui. Le voir ainsi me détruisait littéralement. Je continua à lui caressa la joue attendant qu’il se calme. Avant de lui murmurer : Viens… je lui pris la main et le guida à l'étage jusqu'en dans sa chambre. Sans gêne, je défis alors la couverture, avant que Lorenzo ne se jette dans son lit de son propre chef, comprenant sans doute à moitié ma démarche. Je l'observa ensuite, restant allongée sur le dos tout en passant les mains sur son visage. Je vint alors, me faufiler sous sa couette et m’allonger à ses côtés, me mettant sur le flanc tout en le regardant silencieusement. Il se mit alors dans la même position que moi et, nous nous regardâmes dans les yeux, en silence car les mots nous paraissaient inutiles. Nous restâmes ainsi pendant quelques minutes nous échangeant quelques fois de légères caresses, avant que je ne prononce brisant ainsi le silence, tout en continuant à le regarder avec tendresse :

    - Cava mieux ? -je marqua une petite pause et ajouta : Veux-tu en parler ?

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeVen 7 Sep - 18:46

    J'avais déconné. Non, c'était encore pire que ça. J'avais grave merdé. J'avais détruit tous les efforts que nous faisions depuis tout à l'heure afin d'oublier la tension de notre premier échange. J'étais là, entrain d'hurler sur mon paquet de cigarette absent alors que Kelsey était sans doute effrayé et recroquevillé dans mon canapé. La connaissant elle allait culpabiliser parce qu'elle n'avait pas poser la bonne question, elle allait encore pensé qu'elle était néfaste pour moi, et finalement elle allait claquer la porte de ma maison en disant qu'elle ne voulait plus jamais me revoir. Je le sentais. Je voyais cette scène enfler, enfler, enfler et m'éclater en plein visage. Je savais qu'il fallait que je lui parle, que je lui explique un minimum mon comportement mais dans un premier temps il fallait déjà que je trouve la force de me calmer moi même. Je pris plusieurs grandes inspirations, tentant de reprendre le dessus sur ma panique. Fait le petit chien me dicta ma conscience en me montrant comment faire. Je lever les yeux, définitivement exaspéré par moi même et tout le petit peuple squattant mon corps depuis ma naissance. Bordel de merde, je suis enceinte ? Non mais sérieux, est-ce que j'ai l'air d'une femme enceinte ?!! hurlais-je au mini moi qui me servait de temps en temps de cerveau. Pas le côté drôle et intelligent, non, le côté grosse conne et sarcastique. La moitié la plus casse couille quoi. Je m'accrochais au plan de travail, luttant contre les souvenirs d'une vie depuis longtemps perdue. Je me mordis la langue afin de me pas hurler. Mes jambes flageolèrent et je me tins difficilement debout. Ce genre de crise m'arrivait parfois, lorsque je fixais trop longtemps ces dessins, ces portraits ou lorsque je tripotais trop souvent le gousset qu'elle m'avait offert pour mon anniversaire. Je parvenais à reprendre le dessus avec un bon gros cône mais j'étais en rupture de stock aujourd'hui. Mal tombé. Je ne me sentais pas capable de m'en rouler un de toute façon et c'était risqué de fumer mon herbe favorite devant Kelsey. Pas que j'ai honte. Non, surtout pas. Etre défoncé avec la femme que vous aimez n'est peut-être pas la meilleure façon de lui donner l'opportunité de vous faire confiance. De mon point de vue. Il allait falloir que je reprenne le contrôle sans aide extérieure. Je fermais les yeux très forts, mettant volontairement de côté le fait que j'étais entrain de sangloter comme un gamin. Pense à quelque chose de joyeux pensais-je en serrant davantage les doigts sur l'inox de ma cuisine. Trouve quelque chose de joyeux, allez sa doit pas être si difficile que ça après tout. Tu as eut des moments joyeux dans ta pauvre vie de merde, comme par exemple.. Euh... Hum.. PUTAIN ! Tout ce qui me venait en tête pour le moment était le visage de Kelsey couvert de larmes, celui de ma soeur se débattant dans les bras de l’assistante sociale, le visage blême de ma mère alors qu'elle poussait son dernier souffle, le sourire de mon père alors qu'il me traînait par les cheveux dans les escaliers, son rire grave et gras lorsqu'il m'entaillait la peau, sa grosse main enserrant le cou gracile de Joyce, les coups sur la peau diaphane d'Elizabeth, les hématomes que je découvrais parfois le matin en me réveillant, la douleur d'une cheville foulée non soigné depuis 2 semaines.. Rien de bien exaltant là-dedans. Mes sanglots doublèrent de volume alors que le tiroir de mon passé déversait ces images à travers ma mémoire et passèrent la barrière de mes yeux. Je ne voyais plus que ça. Ma cuisine s'échappa pour ne laisser que l'horreur du salon de ma jeunesse, les cris sourds de ma famille et l'odeur entêtante du sang. Du sang, encore et encore. Du sang sur mes mains, sur mon visage, sur mes vêtements. Du sang sur ma mère, sur sa poitrine, son cou, ses lèvres. J'étais perdu dans mes cauchemars jusqu'à ce que je sente des bras m'enlaçaient délicatement. Mon premier réflexe fut de sursauter violemment puis d'essayer de fuir ce contact. La caresse apaisante sur mes bras, mon torse, mon cou et ma nuque me fit brutalement revenir sur la terre ferme. Je tombais sur les yeux empli d'angoisse de Kelsey et je retins mon souffle quelques secondes, conscient que l'horreur erré encore dans mon regard terrifié.

    - Kelsey.. Je.. Je.. essayais-je d'articuler mais je fus incapable de poursuivre, une boule obstruant ma gorge. Je tentais de retenir mes larmes mais encore une fois j'échouais lamentablement. Je n'étais plus bon à rien, une véritable lavette. Kelsey glissa sa main dans la mienne et essaya de me faire avancer. Je la suivis sans réagir. Elle pouvait m'emmener où elle le voulait, cela n'avait plus d'importance maintenant. Finalement, ce fut la chaleur de ma chambre qui me fit cligner des paupières. Je me jetais littéralement dans mon lit, cachant mon visage dans mon oreiller. Je repris mon souffle et rapidement la présence apaisante de Kelsey allongeait à côté de moi me calma. Enfin. Les caresses de ses jolies plumes ( métaphore pour ces mains au cas où xD ) sur mon visage m'achevèrent complètement et finalement il ne resta que les résidus de mes larmes sur mes joues. J'ouvris doucement les yeux, tombant sur son doux visage. Je remontais le drap sur mon corps puis me mit sur le flanc sans la quitter du regard. Je caressais son bras, sa mâchoire, sa joue, ses lèvres. Intérieurement je m'assurais qu'elle était bien là, bien vivante. J'aurais cru la faire fuir avec mes histoires de coeurs.

    - Cava mieux ? Veux-tu en parler ?

    Je fronçais quelque peu les sourcils. Voulais-je vraiment en parler ? Je n'en avait strictement rien. Il était peut-être trop tôt. Pour moi également. Je n'étais pas près à lui faire part de ce passage de ma vie. Je l'avais toujours gardé pour moi. Même les Smiths n'étaient pas au courant.J'étais certain que les membres de mon petit village avait vut clair dans la famille Daniele. Les murs de ma maison était très fin comme on dit. Mais pas uns n'avaient bougé le petit doigts pour venir nous aider. Pas uns.

    - Je.. Je ne sais pas. Non.. dis-je doucement en relevant les yeux vers les siens. Je.. Pas maintenant d'accord ? Un jour. Dans quelque temps. Pas maintenant, je ne suis pas près à en parler maintenant.

    J'analysais la distance entre nous. Beaucoup trop loin. J'avais besoin de son contact. Je m'approchais d'elle et moulé mon corps au sien. Nos nez se touchèrent lorsque je relevais la tête. Je plongeais mes yeux dans les siens avant de faire glisser mes doigts dans ces cheveux.

    - Je suis désolé.. Pour tout ça. Je suis désolé murmurais-je tout doucement au bout d'une minute.
    J'étais impardonnable.

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« Ces plaisirs violents ont des fins violentes. Dans leurs excès ils meurent, tels la poudre et le feu que leurs baisers consument. » Roméo et Juliette, William Shakespeare, acte V scène 3.

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeSam 6 Oct - 19:52

    Je me doutais que Lorenzo ne voudrait pas parler de ce qui venait de se passer et des raisons qui l’avait poussé à se mettre dans cet état. D’ailleurs, je le savais, j'en n’étais consciente bien avant de lui avoir posé la question. Lorenzo tout comme moi n’allait pas se livrer comme cela, je l’avais sentie et compris depuis le premier jour où mon regard s’était par hasard, posé sur lui dans cet amphithéâtre bondé. Cependant, je ne sais pas pourquoi j’avais eus ce besoin de lui poser cette question. Peut-être pour lui faire passer en quelque sorte un message, celui que je serais toujours là pour lui si jamais un jour il éprouverait le besoin de m’en parler, même d’autre chose. Qu’importe, je serais là prête à l’écouter, à être sa confidente s’il le souhaitait. Pour lui j’étais prête, je crois, à être tout ce qu’il désirait. Comme je l’avais deviné, il était encore trop tôt pour qu’il m’en parle, ce que je comprenais parfaitement étant moi-même dans une situation similaire vis-à-vis de lui. Toutefois, cela n’empêchait pas le fait que je me sentais encore horriblement coupable de l’avoir mit dans un tel état. Je savais pertinemment que je n’étais pas la cause de ce qui avait ressemblé à une « crise ». Mais j’en n’avais été l’élément déclencheur et ça, je n’arrivais pas à me le pardonner. A vraie dire, je pense même que je n’y arriverais jamais. Je me sentais encore très mal de lui avoir infligé ça. Alors, j’essayais de me rattraper autant que je pouvais, bien que je ne faisais pas ça juste pour cela. Non, je voulais qu’il soit bien, serein, au moins pour quelques précieuses minutes et qu’il oublie ce mauvais moment.

    Après avoir répondu à ma question, Lorenzo s’approcha de moi et colla son corps contre le mien, tandis que moi-même je m’avançais quelque peu pour ainsi me trouver encore un peu plus contre lui. Avant que celui-ci ne relève la tête vers moi et ne plonge ses yeux dans les miens, tandis que nos nez se frôlaient timidement et qu'il ne commence à passer sa main dans mes cheveux. Nous restâmes ainsi à nous regarder en silence, tandis que je sentais mon cœur battre dans ma poitrine d’une façon peu habituelle. Cette unique façon qu'il avait de battre seulement quand je me trouvais avec lui. Cette façon, dont mon cœur battait et que je trouvais tellement exaltante et agréable. J’étais tellement bien contre lui, que plus rien n’avait d’importance, absolument rien. Alors, encore une fois, j’eus ce sentiment que plus rien n’existait autour de nous, plus rien n’existait pour moi à par lui. La présence de Lorenzo avait le don de me faire tout oublier jusqu’à ma propre existence. C’était comme-ci celui-ci avait le don d' annihiler tous mes souvenirs et de les remplacer par une seule chose. Lui. Alors, je me laissais aller à ce moment près de lui et ferma lentement les yeux avant de les ré-ouvrir après quelques secondes pour retrouver, ses magnifiques prunelles rivées sur moi. Lorenzo lâcha alors dans un murmure : « Je suis désolé… Pour tout ça. Je suis désolé » Alors, je mis immédiatement mon doigt sur sa bouche, pour qu’il se taise tout en lui disant « chut ». Je laissai ensuite mon doigt sur ses douces lèvres et dis à mon tour en murmurant : « Arrête, tu n’as pas être désolé. C’est moi qui le suis, je n’aurais pas dus… » Je laissai glisser ma main sur sa joue et poursuivis : « Je suis désolée, j’aimerais réparer ce que j’ai fais. Je veux que tu te sentes mieux mais, je sais pertinemment que ce n’est pas si simple. Et…que je ne suis peut être pas la bonne personne pour que tu y arrives en ce moment…. » A ces mots, je lui offris un pauvre sourire voulant sans doute cacher ma déception avant de me mettre à lui caresser la joue du revers de la main et, d’ajouter au bout de quelques secondes toujours à demi voix : « J’aimerais vraiment que tu te sentes mieux… » Puis je continua à lui caresser la joue lentement et avec douceur avant d’approcher mes lèvres des siennes et de lui voler un petit baiser. Tout en me faisant violence pour ne pas continuer à l’embrasser. Car, ce n’était pas vraiment le moment de « lui sauter dessus ». Je vins à la place me blottir un peu plus contre lui afin d’enfouir mon visage dans le creux de son cou et d’y déposer quelques baisers furtifs.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeDim 28 Oct - 14:30

    Kelsey ne sembla pas surprise lorsque je refusais de lui parler de mon histoire. Peut-être parce qu'elle avait appris à discerner les signes de la négation, même muets. Peut-être qu'elle avait posé cette question juste pour la forme tout en sachant déjà par avance que je ne n'allais pas le faire. Dans tous les cas elle ne sembla pas vexé et me fit un tendre sourire, que je lui rendis doucement. Elle était assez intelligente pour comprendre que ce n'était qu'une question de temps avant que je ne le fasse mais que c'était trop douloureux pour le moment d'en parler. Après tout, en y réfléchissant bien, nous réagissions exactement de la même façon. Chacun avait ces réserves, ces peurs, ces propres démons à combattre. Il fallait juste être indulgent. Et nous l'étions. Je m'étais approché d'elle, incapable d'accepter la distance qui séparé son corps du miens. Je sentais à présent ces formes contre mon torse, son souffle sur ma peau, les battements de son cœur qui battait plus vite que la moyenne en ce moment même. Je ne pus m'empêcher de sourire en faisant cette constations. Elle était perturbé par notre proximité. Moi aussi d'ailleurs, mais je me contrôlais à merveille. Ma main migra de ses cheveux à sa nuque, son cou, sa clavicule, ses épaules, les courbes de sa poitrine que je frôlais du bout des doigts pour ne pas l'effrayé, ses côtes, ses hanches puis je glissais ma main dans la courbure de ces reins, plaquant complètement son corps contre le mien. Ma respiration se fit plus lourde et j'expirais longuement, relevant les yeux vers les siens. Je ne pouvais plus cacher le fait d'être perturbé maintenant. Je n'étais qu'un homme après tout. Et il était plutôt difficile de le cacher. Ma peau s'enflamma légèrement alors que je glissais mon regard dans le sien. Une certaine anxiété me noua l'estomac. Je ne voulais pas qu'elle pense que je l'avais amené ici pour abuser d'elle. Je ne voulais pas qu'elle pense que j'étais ce genre de type. Mais c'était plus fort que moi. Tout chez elle me rendait fou. Elle me rendait fou. Je me courbait légèrement, afin de ne plus être en contact avec elle sur ce point-là seulement. Je m’insultai mentalement d'avoir était aussi con toute à l'heure et d'enchaîner les bourdes depuis notre rencontre. Elle semblait si.... triste pour moi. Elle culpabilisait complètement d'avoir posé cette question. Je ne le faisais même pas. Ce n'était pas sa faute, elle n'était pas censé savoir. Ce n'est pas comme si j'avais pour habitude de crier l'histoire de ma vie sur tous les toits. Je ne lui en voulais pas, bien au contraire. Elle m'avait posé la question parce qu'elle s'y intéressait. C'était... exaltant dans un sens. « Je suis désolé… Pour tout ça. Je suis désolé » murmurais-je d'une voix éteinte. Elle me coupa en posant son doigt contre mes lèvres. Je fermais brièvement les yeux à son contact, appréciant sa peau contre la mienne. « Chut murmura-t-elle. Arrête, tu n’as pas être désolé. C’est moi qui le suis, je n’aurais pas dus… Je suis désolée, j’aimerais réparer ce que j’ai fais. Je veux que tu te sentes mieux mais, je sais pertinemment que ce n’est pas si simple. Et…que je ne suis peut être pas la bonne personne pour que tu y arrives en ce moment…. » Elle laissa glissa sa petite main sur ma joue et une nouvelle fois sa caresse m'apaisa et sa chaleur réchauffa mon cœur mort. Ma peine s'envola doucement pour ne laisser que Kelsey et moi. Sans le savoir elle m'avait déjà fait tout oublier. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je laissais mon corps se détendre. « Tu n'étais pas censé le savoir Kelsey, je ne t'en veux pas. Je réagis toujours comme ça quand on me parle de Joyce. Elle me manque et... Ma peine s'est déjà envolé, grâce à toi. J'ai appris à vivre avec ce secret, tous les jours. Ta présence m'apaise plus que tu ne le pense. Ne te sens pas coupable s'il-te-plaît. » suppliais-je en retirant une mèche de cheveux qui avait glissé sur sa joue et qui me coupait la vision idyllique de son visage d'ange. Elle me murmura une nouvelle fois qu'elle voulait que je me sente mieux alors que sa main continua à caresser ma joue. Ses lèvres se posèrent sur les miennes pour un doux baiser. J'eus le temps de lui rendre avant qu'elle ne se blottisse dans mon cou. J'enlaçais sa taille afin de la blottir davantage contre mon torse. Le marcel qu'elle portait se souleva légèrement et ma main rencontra la peau chaude de ces reins. Mon doigt suivit sa colonne vertébrale, montant et descendant lentement de manière synchronisé. Nous restâmes silencieux quelque minutes puis sans que je ne m'y attende, ces lèvres se mirent à bouger contre ma peau et elle embrassa mon cou tendrement. Ma mâchoire se contracta aussitôt. Mon cou était depuis toujours une zone très sensible. Je n'étais pas chatouilleux non, c'était en quelque sorte une sorte de bouton plaisir. Mon cœur s'emballa et ma respiration en fit tout autant. « Kelsey...» murmurais-je dans un souffle en fermant les yeux. Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pas ressentit ce genre de chose. L'envie de l'embrasser se fit présente, puis de plus en plus jusqu'à ce que je craque. Je calais ma main dans sa nuque, mon pouce contre sa joue avant de me laisser glisser sur le matelas pour avoir son visage en face du mien. Je pris ces lèvres en otage, l'embrassant tout d'abord tendrement avant que je ne m’emballe. Au bout de quelque minutes je me reculais, reprenant mon souffle. Je posais mon front contre le sien, ma main droite à présent sur son ventre dénudé. Je ne savais même pas ce qu'elle foutait là. « Tu me rend fou » dis-je en lui souriant. Je me redressais sur un coude, mon corps à demi sur le sien. Mon regard navigua sur elle. Elle était magnifique, tout simplement superbe.
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeVen 2 Nov - 16:27

    « Tu n'étais pas censé le savoir Kelsey, je ne t'en veux pas. Je réagis toujours comme ça quand on me parle de Joyce. Elle me manque et... Ma peine s'est déjà envolée, grâce à toi. J'ai appris à vivre avec ce secret, tous les jours. Ta présence m'apaise plus que tu ne le pense. Ne te sens pas coupable s'il-te-plaît. » M’avait-il dit. Chose qui avait alors déclenchée ma curiosité. En effet, de qui parlait-il, qui était cette « Joyce » ? Question, dont je n’allais pas de sitôt avoir des réponses. Du moins, pas pour le moment. Car, j’avais compris que ce n’était pas le moment pour lui de m’en parler, non, pas encore. Je n’avais donc pas relevé sa phrase et m’avait contenté de lui dire que je voulais qu’il se sente mieux, ce qui était la pure vérité au passage. Tout en me laissant aller à mes envies qui se traduisaient en outre par de tendres caresses, regards et baisers à son égard. « Kelsey...» murmura-t-il après que je lui ai déposé quelques baisers au creux de son cou tout en sentant son doigt parcourir lentement mon échine, ce qui avait le don de me retourner complètement. Donc de me rendre littéralement dingue intérieurement, bien sûr je me contins pour ne pas l’embrasser comme une folle. J’étais assez « grande » pour savoir contenir mon désir, "désir" oui était le mot. Surtout lorsque Lorenzo se mit à m’embrasser tout d’abord tendrement, ce qui fit monter mon désir à tel point que j'eus l'impression que j'avais de la fièvre mais, ce qui s'en suivit fut pire, nous nous mîmes effectivement à nous embrasser sans retenue et fiévreusement. Je sentie alors tout mon corps s’enflammer, tandis que chaque parcelles de celui-ci désirait plus que tout Lorenzo. J’avais littéralement envie de lui, ce qui je dois l’avouer m’effraya quelque peu. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas ressentie ce genre de chose, c’était même complètement différent, car je savais que ce n’était pas seulement une histoire d’attirance physique. Non, c’était bien plus, j’avais des sentiments pour lui qui engendrait cet intense désir qui, me consumait littéralement à ce moment et tout cela me semblait atrocement décupler parce que…je l’aimais. Lorenzo interrompit finalement notre baiser, ce qui me sembla presque brutal et douloureux en vue de l’état dans lequel je me trouvais. Nous nous regardâmes alors intensément, essoufflés tout les deux, il posa alors son front contre le mien et j’en profitai pour lui voler un baiser avant de revenir poser mon front contre le sien. Tout en sentant sa main posée sur mon ventre, ce qui avait le don de m’empêchait de penser correctement. « Tu me rends fou » lâcha-t-il dans un souffle avant de sourire et de se mettre à me regarder d’une façon si particulière qu’elle me déstabilisa. En effet,il me regardait comme si j’étais la chose la plus belle qu’il lui avait été donné de voir. Je planta mon regard dans le sien et lui répondis tout en tendant la main vers son visage enfin de lui caresser la joue : « Tu n’es pas le seul » Je me redressa ensuite avant d’attraper doucement son visage avec mes mains et de me mettre à l’embrasser avec fougue. Lorenzo s’allongeât à nouveau et je vins sur lui, continuant notre baiser enflammé. J’étais perdue. Je m’étais perdue dans ses yeux, dans ses caresses et dans ses baisers. Tout en l’embrassant, j’ouvris lentement la fermeture de sa veste de jogging avant de passer mes mains sous son tee-shirt, le remontant de cette manière un peu plus. J’avais ce besoin irrépressible de sentir son corps contre le mien, sa peau chaude contre la mienne. Nos vêtements me semblaient à cet instant être comme un mur entre nous, qui nous séparait ce qui me déplaisait fortement. Alors, Lorenzo sembla lire dans mes pensées car, il se redressa se retrouvant ainsi en position assise (moi assise sur lui) tandis que nous continuâmes à nous embrasser passionnément il commença à enlever sa veste, je me mis à l’aider avant de lui enlever son tee-shirt. Il s’allongeât ensuite et je revins me coller contre lui, retrouvant ses lèvres. Tandis que je sentais ses mains se promener sur mes reins et dans mon dos, relevant au passage son marcel, celui que je portais. L’envie irrésistible d’enlever ce foutue morceau de tissue pour sentir sa peau contre la mienne était plus que présente. Cependant, la peur qu’il voit mes cicatrices m’en dissuada du moins, pour le moment. Lorenzo me fit alors basculer se retrouvant à son tour sur moi. Continuant à nous embrasser comme-ci nous ne pouvions plus arrêter, trop avide l'un de l'autre, je caressai son dos nu lorsque je sentie quelque chose « d’inhabituelle », du moins pour la plupart des gens. Je reconnu immédiatement au toucher de quoi il s’agissait, Lorenzo avait le dos criblé de cicatrices. On aurait dit que son dos avait été littéralement balafré. Je reconnue de multiples coupures, d'autres que je n'arrivais pas à définir ou alors des circulaires, plus, ou moins marquées qui correspondaient à des marques laissaient par des cigarettes. Je savais qu’il s’agissait de cela car j’avais la même chose sur différente partie de mon corps. Du moins, celles qui à l'époque lui avait été le plus accessible durant ses coups de folie. Tels que ma paume, mon avant bras ou bien alors ma cuisses. Je m’arrêtai alors soudainement et planta mon regard dans le sien, l’air horrifiée. Me renvoyant également mon propre enfer. Je n’avais pas été la seule à souffrir, à avoir eus son propre bourreau. Mais qui lui avait donc fait ça ? Lorenzo eut l’air de s’inquiéter avant d’avoir l’air de comprendre l’origine de ma réaction. Son visage eut l’air de s’assombrir et il se laissa tomber à côté de moi. Sans plus attendre, je pivotai et caressa son visage tout en murmurant son prénom, avant de l’embrasser tendrement et de déposer des baisers sur son épaule. Je ne voulais pas qu’il croit que j’avais été dégoutée par ses cicatrices ou je ne sais quoi d’autre. Je ne voulais pas qu'il se fasse de fausses idées. Alors sans un mot, je pris sa main et souleva légèrement le Marcel que je portais avant de poser sa main sur mes côtes. Voulant ainsi lui faire sentir les cicatrices que j’avais également, je descendis sa main sur mes hanches. Puis, releva le caleçon que je portais lui laissant découvrir quelques brûlures de cigarette et coupure sur le haut de ma cuisse. Alors, sans réfléchir je me redressai et m’assis près de lui avant d’enlever complètement mon marcel, me retrouvant en sous vêtement face lui et laissant apparaitre les multiples cicatrices que j’avais sur mon buste. Bien qu’en plus cela n’était que la partie visible de "l’iceberg" puisque j’en n’avais également quelque unes dont une plus marqué dans le dos. Je ne savais pas pourquoi j’avais fais cela, ni si cela avait été une bonne idée. Mais à présent, je me retrouvais à demi nue face à lui pour les mauvaises raisons et je ne savais pas quoi faire ni quoi dire, me contentant de soutenir avec toute la volonté et la force dont je pouvais faire preuve, son regard.
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeJeu 8 Nov - 20:56

    Une lueur de surprise brilla dans ces yeux lorsqu'elle entendit le prénom Joyce. Elle ne semblait pas avoir fait le rapprochement entre les dessins de ma petite sœur, mon état et le prénom que je venais de citer. Et c'était tant mieux. Je n'avais pas envie qu'elle se torture l'esprit avec mes histoires, je n'avais pas envie qu'elle ressasse cette conversation toute la soirée. Je voulais juste oublier. Au moins pour cette fois. Je me réveillais tous les jours en voyant le regard de ma petite sœur scintiller de larmes. Kelsey avait le pouvoir de changer ça. Elle semblait l'avoir compris et au lieu de me faire la remarque elle se tut et m'embrassa. Cette fille était formidable. Notre baiser était divin. Je n'avais jamais ressentit une chose pareille. Il m'envoya une décharge électrique de la tête au pieds, réveillant chaque partie de mon corps mort. Ma main se faufila sous le Marcel qu'elle portait, mon index aussi léger qu'une plume suivant le contour de son nombril. Sa peau était si chaude à mon contact. Un petit sourire me pris. J'étais sans aucun doute dans le même état qu'elle. Mes oreilles bourdonnèrent et je n'entendis plus que la musique flottant dans l'air, les bruissements du drap alors que nos corps ondulaient doucement, le chuchotis de nos lèvres, l'halètement de notre souffle. Je ne sentais plus rien, mise à part l'odeur de son parfum, de sa peau sur mes lèvres, sous mes doigts, mise à part le contact de sa main sur mes reins, sur mes bras. Paupières closes, je tachais de me maîtriser un minimum même si j'étais plutôt mal partie. Je n'avais presque plus aucun contrôle et je ne comprenais toujours pas pourquoi elle était encore habillé alors que je lâchais totalement prise. La réponse s'imposa d'elle même : Kelsey n'était pas n'importe qui. J'avais choisis de la laissé entre autre mener la danse. Je ne voulais pas la brusquer, je ne voulais pas l’effrayer. Et le seul moyen était de la laissé faire et de voir ce qu'elle avait décidé pour nous ce soir. Pour le moment nous semblions avoir les mêmes plans. J’interrompis notre baiser au bout de quelque minutes, haletant et comblé. Déjà. Je posais mon front contre le sien, lui démontrant ainsi à quel point elle me rendait fou. Elle me caressa doucement la joue et mes paupières se fermèrent de nouveau, appréciant le doux contact de sa peau contre la mienne. « Tu n’es pas le seul » entendis-je à mon oreille. Le son envoûtant de sa voix me fit frémir et une chaire de poule s'empara de moi. Kelsey allait avoir ma mort. C'était certain. J'avais l'impression de brûler de l'intérieur. J'entendais les battements de mon cœur accélérer dans ma poitrine. Sans véritablement m'en être rendu compte je m'étais redressé sur mon lit. K se releva à son tour. Elle pris mon visage entre ses paumes et la minute d'après, elle plaqua ses lèvres contre les miennes. Un profond gémissement m'échappa alors que je me laissais tomber en arrière, lui rendant son baiser avec une fougue s'en pareil. Elle s'asseya à califourchon sur mon bassin. Elle avait maintenant la preuve formelle que je l'appréciait énormément en cet instant ( XD ) J'entendis la fermeture éclair de ma veste descendre petit à petit et l'instant d'après ses petites main se faufilèrent sur mon ventre bouillant. Mes hanches ondulèrent d'elle même tandis que mes doigts serrèrent légèrement ses cuisses. Je n'en pouvais plus, j'avais besoin de sentir sa peau sur la mienne, j'avais besoin de sentir son contact, de sentir son ventre mise à nue sur le mien. Je me redressais en position assise, mes mains se posant immédiatement sur ses fesses pour la garder plaqué contre moi. L'air frais gifla mes bras alors que ma veste vola dans la pièce pour tomber lourdement sur le sol. L'instant d'après, mon tee-shirt suivit le même destin que mon pull et je me retrouvais torse nu devant la plus belle créature que Dieu ait plus crée sur terre. Mon souffle se coupa quand je me rendis compte que pour la première fois de ma vie je n'avais pas eut peur en me mettant à nue devant quelqu'un. J'avais depuis ma plus tendre enfance honte de montrer mon corps couvert de cicatrices. Mon dos était scarifié d'innombrables coupures, d'innombrables brûlures de cigarettes. Les bleus avaient disparut mais je l'ai sentais toujours. Je ne pouvais pas me leurrer plus longtemps : j'avais peur qu'elle soit dégoûté, peur qu'elle ne s'enfuie en courant en voyant l'étendu de mes blessures mais pour le moment ses doigts suivaient le cheminement de mes abdos. J'avais encore quelque minutes avant de voir l'expression de son visage, avant de voir la grimace qu'elle allait sans aucun doute faire en découvrant mon odieux passé. Pour une raison encore inconnue, mon torse était dépourvue de marques ou de traces suspectes. Il n'y avait que mes tatouages. La flèche sous mon pectoraux gauche. Et l'espèce de dé coloré sous mon bras gauche également. Perdu dans mes pensées je ne m'étais même pas rendu compte que j'étais de nouveau allongé et toujours perdu dans le baiser le plus orgasmique de tous les temps. Mes mains retrouvèrent leur place sous son marcel, sa peau était si douce. Je nous fis basculer, allongeant délicatement Kelsey sur ma tonne de coussins. Je pris le temps de regarder son visage. Elle était magnifique avec ses cheveux éparpillés autour d'elle comme une couronne, ses yeux étincelant et ses lèvres légèrement gonflées par mes baisers. Ma bouche retrouva la sienne après cette observation divine. J'étais incapable de m'empêcher de l'embrasser, c'était comme un drogue, une drogue encore plus vivifiante que celle que je consommais habituellement. C'était le meilleur trip de toute ma vie et au fond de moi j'espérais avec hardeur que ce trip se reproduirait jusqu'à ce que j'en meurs. J'étais tellement pris dans notre baiser que je ne m'étais même pas rendu compte qu'elle n'était plus du tout avec moi. Je reculais la tête aussitôt, ouvrant les yeux pour plonger dans son regard paniqué. Je fronçais les sourcils, incapable de comprendre ce revirement de situation jusqu'à ce que je sente ses doigts parcourirent mon dos. Aussitôt mon corps se contracta et mon visage perdit ces couleurs. Le moment pas vraiment attendu était finalement arrivé. Elle avait la bouche entrouverte, la respiration sifflante et un air... horrifié sur le visage. Un profond soupir m'échappa et je me redressais. Eh bien voilà. C'était tout. J'étais honteux, honteux de lui avoir laissé découvrir ça. Sans que je ne m'y attende Kelsey murmura mon prénom et caressa tendrement mes joues. Je fus un moment sans oser relever les yeux vers les siens mais je pris mon courage à deux et finalement je croisais son regard triste. Je lui rendis son baiser, baiser qu'elle dévia sur mon épaule balafré. Je posais ma main dans ses cheveux, les caressant tendrement. Mon autre main se posa sur la peau délicate de son ventre alors qu'elle enlevait son débardeur extra large. Mon index rencontra une peau plus lisse, une peau différente. Je baissais les yeux malgré la noirceur de la chambre mais je n'eus pas besoin de voir pour comprendre. Elle avait des cicatrices. Elle prouva ma pensées en soulevant son short et en me faisant découvrir les balafres rondes sur sa cuisse. Des balafres comme les miennes... des brûlures de cigarettes. Elle me soutenait du regard, elle semblait mettre toute la volonté dans ses yeux, comme si elle se forçait à ne pas les baisser. Silencieux, je la fis s'allonger sur mon grand lit, mon corps trouva sa place entre ses jambes. Je me penchais sur son ventre et mes lèvres rencontrèrent ses blessures cicatrisés. Je les embrassais, les unes après les autres jusqu'à ce que mes lèvres trouvent les siennes. « Tu es magnifique » murmurais-je doucement en lui faisant un doux sourire. Nous étions pareils, fait l'un pour l'autre. J'en était à présent certain. Je ne fis aucun autre commentaire et je plongeais sur sa bouche tentatrice. Ma langue caressa sa lèvre inférieur et l'instant d'après je l'embrassais langoureusement.
    Spoiler:
    ( Imagine que c'est Keke Razz )Mon baiser migra vers son cou, que j'embrassais avec autant de délectation. Son parfum était …. Je n'avais pas de mots pour le décrire. Il était parfait. Je mordillais légèrement sa peau, mon souffle s'écrasant contre sa clavicule alors que j'enlevais sa bretelle de soutien-gorge avec mes dents lentement pour ne pas la brusquer. La deuxième suivit de près sa jumelle et elles ballèrent toutes les deux sur ses bras. Mes baisers descendirent jusqu'à la naissance de sa poitrine tandis que ma main se posa sur sa cuisse, la relevant légèrement sur la mienne. Je n'avais rien prémédité mais mes doigts caressèrent la dentelle de son sous-vêtements. Je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais glissé ma main si haute. Je relevais la tête afin de croiser son regard. Je la voulais, elle plus que tout mais j'avais si peur de l'effrayer en allant trop vite..


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21 ans ♣️ écriture ♣️ en couple ♣️ Cette année "bien malgrè moi" j'ai rêvé de trouver l'amour, de plonger mon âme dans une autre et de réveiller un cœur anesthésié par la peur de souffrir. Mon rêve s'est réalisé et si ça c'est une tragédie, alors je souhaite la connaître à nouveau. ♥️
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeSam 8 Déc - 16:14

    Soutenant son regard, je me faisais violence pour ne pas détourner les yeux du à la honte qui m’avait envahit face à mon corps couvert de cicatrices. Celles-ci me dégoutais et les montrer ostensiblement à Lorenzo me révulsais mais j’avais une bonne raison d’avoir fait cela. Je voulais seulement lui faire comprendre qu’il n’était pas le seul … dans cette situation. Certes, je ne savais pas ce qui lui était arrivé mais il était clair que lui et moi avions vaincus quelque chose de plus ou moins similaire. Alors, ça n’allait pas être moi qui allais être « dégoutée » de ses propres cicatrices. Bien que pendant un instant il avait pu penser le contraire, chose qui d’ailleurs me révoltais et m’attristais énormément. Sans un mot (ce qui me rassura étrangement) Lorenzo me fit m’allonger sur le lit et vint prendre place au dessus de moi, tandis que par réflexe j’écartai légèrement les jambes afin de lui laisser la place et pour pouvoir avoir ainsi son visage au niveau du mien, cherchant ensuite son regard avec une avidité non dissimulée. Il descendit alors, légèrement et porta avec délicatesse ses lèvres sur mes cicatrices qu’il se mit à embrasser lentement. Je fermai les yeux envahit par un sentiment de soulagement et d’euphorie total tandis que je sentie les larmes me monter aux yeux sous l’émotion. Lorenzo vint alors poser ses lèvres sur les miennes puis, me murmura tout en me souriant : « Tu es magnifique. » Pour simple réponse, je me contentai de le regarder dans les yeux tout en effleurant sa bouche du bout des doigts. Avant, que mes lèvres qui brûlaient sans son contact ne retrouvent enfin les siennes. Nous nous embrassâmes langoureusement tandis que je passai mes mains dans ses cheveux, me sentant comme transporter à nouveau. Lorenzo, détacha ensuite ses lèvres des miennes et je me mordis violemment la lèvre inférieur, pour ne pas venir récupérer et emprisonner ses lèvres une nouvelle fois. A la place, j'essaya de me contenir et le laissa tranquillement embrasser ma joue puis ma mâchoire et enfin mon cou. Ce qui eut le don de me donner quelques problèmes pour respirer, en effet, ma respiration se fit plus saccadée. Tandis que je profita du contact de ses lèvres sur ma peau, chose qui me rendait extrêmement fiévreuse, tout en me languissant de ses lèvres . Celui-ci me mordis alors, légèrement le cou, ce qui m’arracha un petit râle de surprise mélangée de plaisir. Pendant que j'essayais vainement de respirer normalement, ce qui n'était pas une mince affaire lorsqu’on savait l’effet que Lorenzo me faisait. Il descendit alors son visage près de ma clavicule, son visage se trouvait tellement proche de ma peau que je sentais son souffle caresser celle-ci. Ce qui ne calmait en rien les battements de mon cœur au contraire celui -ci s’affola de plus belle. Il m’enleva ensuite les bretelles de mon soutien-gorge et laissa balader ses lèvres jusqu’à la naissance de ma poitrine tandis qu’il attrapa ma cuisse et la releva doucement caressant ma peau au passage. Il voulait vraiment ma mort ! A ce train là, j'allais vraiment faire un arrêt cardiaque ou suffoquer, vraiment... Il releva ensuite les yeux vers moi ayant l’air habité par le même désir intense qui était entrain de me consumer en ce moment même cependant, je perçu quelque chose d’autre dans son regard, comme-ci celui-ci cherchait mon approbation. Alors, je revins l’embrasser avec passion, presque avec violence car, tout mon corps le réclamait. Une seule seconde sans sentir sa peau bouillante contre la mienne et ses lèvres contre les miennes était un supplice digne des enfers. Je vins ensuite embrasser son cou puis son épaule avant de revenir récupérer ses lèvres et de m'agripper à lui. Toutefois, je finis par rompre difficilement notre baiser, fébrile, je posa ma main sur sa joue et planta mon regard dans le sien. Car, même dans ce moment presque onirique, la réalité m’avait malheureusement rattrapée amenant avec elle mes peurs. D'une voix suppliante mais ferme je murmura à Lorenzo : « Lorenzo...dis-moi maintenant si tu compte me faire souffrir. Dis-moi…si j’ai raison d’écouter mes sentiments et de me laisser aller au désir que je ressens pour toi en ce moment. Dis moi que je ne le regretterais pas. Parce-que si tout cela n’as pas de sens pour toi et que tu compte me faire souffrir alors, je ne sais pas si j’arriverais encore une fois à me relever. Alors, dis le moi et je partirais. Je ne vais pas être « cette fille », la fille que tu mettras dans ton lit pour passer le temps. J’ai peur, peur que tu me trahisses, peur que tu me fasse souffrir. Alors, je t’en prie dis le moi, tu peux encore faire marche arrière et moi aussi. Je ne sais même pas où cela va nous mener mais... » soudainement embarrassée, je m'interrompis, réalisant la portée de mes paroles. J'étais carrément pathétique et ce que je venais de dire était vraiment débile. On se serait cru dans une série télévisée à l’eau de rose. Je venais littéralement de tout gâcher, je détourna donc le regard me sentant soudainement très bête et me dis que le mieux à faire serait alors de partir. Cependant, je n'y arrivais pas, pour la simple et bonne raison que je voulais rester avec lui et que je n'avais pas envie de fuir.
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ft Kelsey H. Roberts Icon_minitimeDim 23 Déc - 14:24

    Cela faisait des années que je n'avais pas ressentit cette allégresse, ce sentiment d'exister enfin. Cela faisait des années que je n'avais pas ressentit ce plaisir destructeur, cet amour indestructible. J'avais l'impression que chacune de mes terminaisons nerveuses étaient en feu. Ma peau, devenu ultra sensible, frissonna au moindre contact avec Kelsey. Chaque muscle de mon torse se contractèrent quand elle glissa sa petite main sur mon ventre. Ma respiration se fit haletante et légèrement sifflante. Le corps bouillant de Kelsey sous moi me rendait totalement fou. Je n'arrivais plus à réfléchir correctement même si certaine questions existentielles tournèrent et retournèrent dans ma tête pendant quelque minutes. Est-ce que ce n'était pas trop rapide ? Enfin pour elle, je me sentais parfaitement bien, j'étais près à tout pour Kelsey, près à m'investir si un nous existait dans un futur proche. Mais dans son cas ? Il y a encore quelque heures elle semblait si terrifié par l'amour qu'elle ressentait pour moi. J'étais heureux qu'elle se laisse enfin aller mais j'avais peur qu'elle ne le regrette demain matin. C'est ce genre de chose que je n'allais pas être capable de me pardonner. J'allais culpabiliser pendant des mois parce que j'allais avoir l'impression de l'avoir sali.. de l'avoir forcé. Je m'étais promis de ne pas devenir comme mon père.. Un petit cri de plaisir venant de Kelsey me fit cligner des yeux alors que je mordillais délicatement la peau de son cou. Elle ondulait doucement sous mon poids, ses mains s'accrochant à la peau de mon dos. Lorsque je relevais les yeux vers les siens, elle semblait vouloir pleurer. Le fait d'embrasser chaque cicatrices était une façon pour moi de lui prouver que cela n'avait pas d'importance, qu'elle était la plus belle créature que j'ai jamais vu jusqu'à présent et que je l'aimais malgré tout. Il aurait été stupide de ma part de la fuir pour si peu. Après tout, nous avions subit la même chose de la part d'un bourreau. Je me devais d'être là pour elle et de l'aider autant que possible. Je caressais lentement sa joue, embrassant le bout de son nez. « Ne pleure pas. Je ne veux plus jamais te voir pleurer. » murmurais-je en effleurant ses lèvres des miennes. Sa respiration semblait douloureuse. Lorsque j'effleurais la barrière de son sous-vêtement je relevais les yeux vers les siens, par peur d'aller trop vite peut-être.. Je ne savais pas vraiment. Je ressentais le besoin de lui demander l'autorisation. Je voulais lui laissé le choix de faire ce qu'elle voulait : de m'arrêter ou de me laisser continuer. Ses yeux croisèrent les miens quelque secondes avant qu'elle ne s'empare de ma bouche. Mon gémissement mourut contre ses lèvres alors que je plaquais mon bassin contre le sien. Son baiser dévia sur mon cou. Un soupir de plaisir m'échappa sous ses caresses. Mon cou était depuis toujours l'endroit sensible par excellence. J'étais incapable de résister à ce genre d'attention. C'était toujours ainsi. Quelque soit le contact que je recevais à cet endroit, je réagissais toujours très positivement. Soudainement, elle posa sa main sur ma joue et planta son regard dans le mien. « Lorenzo...dis-moi maintenant si tu compte me faire souffrir. Dis-moi…si j’ai raison d’écouter mes sentiments et de me laisser aller au désir que je ressens pour toi en ce moment. Dis moi que je ne le regretterais pas. Parce-que si tout cela n’as pas de sens pour toi et que tu compte me faire souffrir alors, je ne sais pas si j’arriverais encore une fois à me relever. Alors, dis le moi et je partirais. Je ne vais pas être « cette fille », la fille que tu mettras dans ton lit pour passer le temps. J’ai peur, peur que tu me trahisses, peur que tu me fasse souffrir. Alors, je t’en prie dis le moi, tu peux encore faire marche arrière et moi aussi. Je ne sais même pas où cela va nous mener mais... » Sa voix était ferme mais légèrement tremblante. Il était normal qu'elle me pose ce genre de questions. Qu'elle se pose ce genre de questions. Je n'en attendais pas moins de sa part. Mes yeux voyagèrent sur son doux visage alors que mon souffle rapide s'écrasait sur ses lèvres sensibles. Je déposais un chaste baiser sur sa bouche avant de relever les yeux vers les siens. « Je t'aime Kelsey. Depuis des mois. Maintenant que je t'ai je ne te lâche plus, jamais. Tu entends ce que je te dis ? Je t'aime ! Comme je n'ai jamais aimé personne. Je te promet de te rendre heureuse, de prendre soin de toi, de ne jamais te faire de mal. Je jure de t'être fidèle, de t'aimer jusqu'à ce que j'en meurs, de faire de toi la femme la plus comblée du pays. Je serais toujours là K. Toujours. Quoi qu'il arrive. Quoi que tu décides. Je ne te laisserais pas tomber. Je ne trahis jamais mes promesses. Alors crois moi.. S'il-te-plaît ? » demandais-je en l'embrassant de nouveau. Elle détourna soudain le regard, semblant terriblement gênée d'avoir exprimer ses pensées à voix haute. Peut-être qu'elle avait aussi peur de ma réaction. Un rire m'échappa alors que je tournais son visage dans ma direction. Mon regard se posa sur ses lèvres, avide d'y goûter une nouvelle fois.« Ne me fuis pas. Je t'en prie. Je suis tellement heureux que tu exprimes enfin ce que tu ressens. » dis-je en remontant davantage sa cuisse contre la mienne. Puis pris d'une impulsion destructrice je plaquais mes lèvres contre les siennes. J'avais besoin de ce contact, besoin de la savoir proche de moi. Je nous fis rouler jusqu'à ce que j'arrive en dessous d'elle. Je me redressais en position assise sans jamais mettre fin à notre baiser. Mes mains se faufilèrent dans son dos et mes doigts se posèrent sur l'attache de son soutien-gorge. Je n'eus aucune difficulté à l'enlever et quelque seconde plus tard il gisa sur le sol de ma chambre. Kelsey se retrouva de nouveau allonger sur mon lit alors que je l'observais attentivement. Mon souffle se coupa. Elle était si belle ainsi installée. Elle semblait à sa place dans mon univers. Je penchais vers elle, embrassant son cou avant de progressivement descendre sur sa poitrine. Mon souffle s'écrasa sur ses seins et je fondis sur le gauche, déposant des baisers sur sa peau si douce. Je la mordillais légèrement, laissant parfois ma langue caresser l'arrondi de sa poitrine. J'étais au paradis.
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