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 EVANSSON - I can't forget you.

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J'aurai des cadeaux J'aurai des cadeaux
David N. Johnson


WE LOVE YOU,
David N. Johnson


► AVATAR : Haydichou ♥
► NOMBRE DE MESSAGES : 173
► ME, MYSELF & I : EVANSSON - I can't forget you. Tumblr_mdvwp6LPAY1r5rxceo1_25023 ans ♣️ études/profession ♣️ célibataire
et mon coeur saigne et mes yeux crient. L'amour que je te porte ne peut être mesuré, mais tu ne peux pas non plus le porter. Je t'aime ma bien aimée, à l'infini, pour l'éternité.
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EVANSSON - I can't forget you. Vide
MessageSujet: EVANSSON - I can't forget you.   EVANSSON - I can't forget you. Icon_minitimeLun 3 Sep - 17:01

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Cela faisait maintenant bien trop longtemps que David n'avait pas vu June. Il n'en pouvait plus mais il essayait de ne pas trop penser à elle même si c'était en soi, impossible. Chaque seconde de sa vie, Johnson ne pouvait s'empêcher d'imaginer ce que faisait June à cet instant. Mais il revenait très vite sur terre, et le réveil était douloureux puisqu'il se rendait compte que « Evansson » n'était plus et que son cœur était loin d'être réparé après ce que l'incendie leur avait fait subir. Alors pour oublier ou tout du moins continuer à vivre, David se réfugiait dans les études. Il se donnait à fond dans la comédie, ce qui avouons-le, ne lui réussissait pas. Car lorsque venait le soir que les cours étaient terminés, mister J. partait rejoindre ses nouveaux copains de beuverie dans un bar non loin du petit appartement dans lequel il vivait à présent. La plupart du temps, il y passait toutes ses soirées car l'alcool était un moyen de ne plus penser à son malheur. Mais lorsque la gueule de bois le ramenait sur terre, tout était pire qu'avant. Les cours et l'alcool rythmaient désormais les folles journées de David. Les personnes qui le connaissaient n'appréciaient guère ce total changement de comportement mais même la sœur du jeune homme, Trycia, n'y pouvait rien. Ses sermons et ses tentatives pour ramener son frère sur le droit chemin n'y changeaient strictement rien. Alors David continuait à s'enfoncer dans le monde obscur de l'alcool...

Alors qu'il se rendait à son cours de théâtre, David savait que son professeur ne serait pas content du retard de son étudiant. David savait que sa punition allait être terrible. Il n'en était pas à son premier retard et son prof lui avait bien spécifié qu'aucun autre retard ne lui sera accepté. Et lorsque le jeune homme entra dans la salle qu'il adorait tant avant l'incendie, il n'eut pas le temps de prononcer un traître mot puisque son professeur lui annonça directement qu'il serait collé le soir-même. David ne riposta pas. Il était las de devoir se battre pour tout. Alors le soir venu, il s'est rendu comme convenu à son heure de retenue. Son visage fatigué, mister J. s'installa à une table non loin de la porte de sortie. Le surveillant lui jeta un coup d’œil furtif avant de reprendre ses mots croisés. David sortit alors un carnet juste pour dire qu'il avait quelque chose à faire, ces derniers temps, David faisait semblant pour pas mal de choses. Le surveillant ne s'en inquiéta pas alors la jeune homme entreprit de faire la sieste. Mais la porte de la salle de retenue s'ouvrit pour laisser entrer quelqu'un que David ne se serait jamais imaginé un jour en retenue. Le souffle coupé, le jeune homme dut faire de son mieux pour calmer son cœur qui ne cessait de s'emballer face à la magnifique June Evans. David ne sut pas comment réagir face à elle. La dernière fois qu'il lui avait parlé, il se souvenait lui avoir crié dessus, encore et toujours à cause de la perte de leur bébé. Leurs disputes étaient aussi intenses qu'insupportables. Et David avait bien du mal à penser que les choses s'arrangeraient avec le temps, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils en étaient là tous les deux... Le jeune brun baissa alors la tête, ne voulant pas que June le voit dans un état pareil car il faut dire que les cernes ne lui allaient pas vraiment, tout autant que son haleine d'alcoolique. Mais c'était peine perdue puisque ce fut comme si le sort s'acharnait contre lui, June et lui se trouvaient être les deux seuls étudiants punis ce soir-là. Le surveillant ne trouva pas mieux que de quitter la salle pour on ne savait quoi. La situation devint gênante et David pensa à quitter les lieux à son tour, mais la présence de June l'empêchait de bouger un traître muscle...
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June S. Evans


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tu me manques, tu vois, chaque jour un peu plus. Et je t'attends, j'attends que tu rentres à la maison, que tu me dises que tout ça n'était qu'un rêve. Et je rêve, tu vois, je rêve de toi et moi. Et tu me manques, comme elle me manque. Elle était nous, elle était la promesse de notre éternité. Aujourd'hui je n'ai plus rien, que des souvenirs, et l'éclat de ton rire qui résonne en ma mémoire. Je t'attends. J'attends de te voir te garer en bas de la rue, j'attends que tu viennes me prendre dans tes bras, que tu me consoles, que tu me le redises, encore et encore... ce n'était qu'un mauvais rêve. Mon monde ne tournait que pour toi.
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MessageSujet: Re: EVANSSON - I can't forget you.   EVANSSON - I can't forget you. Icon_minitimeSam 8 Sep - 20:17

EVANSSON - I can't forget you. Tumblr_lve4cemca61qkd5fu

« Mademoiselle Evans, je vous ai dit cent fois que c'était "il faut partir rapidement", rapidement, pas vite! apprenez vos textes, bon sang! » June tourna la tête vers son professeur. « Oh ça va hein, nous lancer des pages et des pages à apprendre en deux jours, estimez-vous heureux que je vous donne des synonymes, bordel! » Le "bordel", ça ne lui a pas plu. Il s'est tout de suit mis en colère, tout ça est relativement parti en vrille. June n'était pas d'humeur. Elle n'était jamais d'humeur, ces derniers temps. Elle essayait de garder la face, sauver les apparences, mais en général dès qu'on lui tapait un tantinet sur les nerfs elle ne se privait pas pour le faire savoir; elle avait failli se battre avec une fille, quelques jours auparavant, mais c'est une autre histoire. Elle était une bombe à retardement, et il suffisait de peu pour la déclencher. Quoi qu'il en soit, pour l'instant, elle avait écopé d'une heure de colle pour insulte à magistrat... enfin à prof. L'heure avait lieu quelques temps plus tard, le soir-même, et si une chose était certaine, c'était que June n'avait pas envie d'y aller. Pourtant elle y était obligée...

Le soir venu, alors que tout le monde sortait de l'université en se souhaitant une bonne soirée, June traîna jusqu'à la salle de colle. Elle marchait doucement, même si elle savait qu'elle allait être en retard. Elle était fatiguée, et elle n'était vraiment pas pressée d'y aller... Seulement à force de marcher, quelques minutes après la sonnerie elle finit par atteindre la porte de ladite salle, donc elle poussa la porte. Le surveillant était déjà installé, elle ne prit pas la peine de le saluer et entreprit de trouver une place. Elle avait le choix, la pièce était presque vide... elle la balaya du regard et... lui. Presque vide. Presque, c'était à une exception près. L'exception, c'était lui, David. Il était assis là, l'air abattu, plus ou moins avachi sur sa chaise. En le voyant, June manqua de sursauter; elle ne s'attendait vraiment pas à le voir là, et ne savait dire si elle était contente ou totalement décontenancée. Son coeur battait vite, trop vite, elle se sentait au bord de l'arrêt cardiaque et pourtant elle n'y pouvait rien; elle voulait se contrôler, se dire que ce n'était rien, qu'il fallait qu'elle arrête de ressentir tant de chose, mais elle n'y parvenait pas, son souffle était court. Pourquoi fallait-il qu'elle tienne autant à lui? pourquoi, après plusieurs mois, n'arrivait-elle pas à l'oublier? Pourquoi le trouvait-elle toujours aussi beau, même avec des cernes recouvrant la moitié de son visage? Elle s'en voulait, elle s'en voulait de l'aimer à ce point, elle n'avouerait jamais qu'elle était toujours aussi amoureuse de lui. Elle avait pensé que ce serait rapidement passé, comme un mauvais virus qu'elle aurait attrapé... mais après tant de temps passés à ses côtés, après tout ce qu'ils avaient vécu, après avoir eu l'impression de revivre grâce à sa rencontre, elle ne pouvait définitivement pas le rayer de sa vie en quelques secondes... La brunette était peut-être restée plantée là quelques secondes; elle fut sortie de ses pensées par le grincement de la porte, que le surveillant fermait derrière lui en sortant. Et lui... quelle idée de les laisser seuls! June n'avait qu'une envie, aller le prendre dans ses bras. Et elle ne pouvait pas. Elle lui fit un petit sourire, quasi imperceptible, en signe de bonjour. Elle avait même peur de lui parler. Elle alla s'asseoir non loin de lui. En même temps, dans cette petite pièce pour mauvais élèves, elle n'avait pas le choix entre 40 places... il devait y en avoir 5, ou 6 à tout casser, et de ce fait où qu'elle se mette elle serait proche de lui... toujours trop loin pour elle; plus aussi proche qu'avant. Le bruit courrait qu'il traînait beaucoup dans les bars... D'ailleurs, c'était pour ça qu'elle avait failli se battre avec la fille mentionnée plus haut. La conversation s'était envenimée lorsqu'elle l'avait traité d'ivrogne, puis avait suggéré que June devait se "faire soigner" lorsqu'elle l'avait défendu, parce que de toute évidence elle était "encore beaucoup trop accro, ma pauvre". Bref. Effectivement, si elle ne voulait pas croire, Evans devait maintenant avouer que le jeune homme n'avait pas vraiment l'air en forme. À aucun moment elle ne pensait que ce puisse être à cause de son mal-être. Non, en fait, elle avait peur qu'il voit leur séparation comme une "libération" -quand elle voyait ça comme une tragédie insurmontable-, comme le fait de pouvoir enfin re-sortir avec ses potes et avoir la gueule de bois, ne pas donner l'heure de son retour sans que qui que ce soit ne s'en inquiète... La jeune femme avait mal, juste parce qu'il était là, trop près, beaucoup trop loin. Elle n'envisageait pas de rester une heure sans lui parler. Non, en fait, s'ils devenaient des étrangers, elle ne s'en remettrait pas. Une part d'elle l'aimerait toujours, aujourd'hui et dans dix ans, elle en était convaincue. Ils avaient vécu quelque chose de vraiment fort et elle ne voulait en aucun cas que ça se termine dans un silence radio niant le passé. « alors que... qu'est ce que tu fais là toi? » demanda-t-elle, doucement, comme si elle voulait lui donner l'autorisation de ne pas l'entendre, de ne pas la voir. « ça va? » vue de l'extérieur, on aurait certainement dit deux espèces de dépressifs; ils tiraient des gueules d'enterrement. On enterrait leur amour. Il entrait dans le deuil d'un sentiment qu'au moins la moitié d'entre eux ne considérait pas comme mort. June voulait vraiment savoir comment il allait. Enfin peut-être. Elle ne voulait pas le voir malheureux, non, même pour elle, elle ne voulait pas. Ceci dit, s'il avait affiché un sourire vrai et franc jusqu'aux oreilles, comme s'il n'avait jamais été plus heureux de sa vie, elle en aurait été détruite... ceci dit, s'il était heureux, elle devait se réjouir pour lui. Elle était prête à l'entendre. S'il allait bien, elle s'efforcerait d'aller bien aussi... au moins devant lui, au moins pendant une heure.
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MessageSujet: Re: EVANSSON - I can't forget you.   EVANSSON - I can't forget you. Icon_minitimeJeu 13 Sep - 19:38

Toujours assis sur sa chaise, David n'avait pas encore réussi à bouger n'importe lequel de ses membres lorsque June lui demanda pourquoi il se trouvait là. Mais ce qui le gêna le plus, ce fut lorsqu'elle lui posa la question fatidique. La question à laquelle David répondait inlassablement et imperturbablement « oui, ça va » à toutes personnes le lui demandant. Serait-il capable d'en faire autant devant June ? Rien n'était certain. Il se sentait défaillir. Son cœur lui rappelait à quel point il était mal sans elle, il en était malade. L'alcool ne pourrait jamais enlever cette douleur qu'il ressentait tout au fond de lui. Cette douleur dut à sa séparation avec June, cette douleur présente jour et nuit à cause de ces disputes incessantes et beaucoup trop violentes au sujet de leur enfant mort. David détestait devoir repenser à tout cela mais en voyant June entrer dans la salle de colle, il fut pris d'un incontrôlable besoin de la serrer dans ses bras. Chose que finalement il réussit à contrôler par tous les efforts dont il était capable. Il fut d'ailleurs un autre effort en tentant de répondre poliment à sa bien aimé. Il tenta de sourire, sans vraiment y arriver. Il s'en voulut car elle contrairement à lui, était si belle, si magnifique, elle illuminait la pièce par sa simple présence alors que lui la pourrissait avec sa mauvaise humeur et son alcoolisme naissant. « Retard en cours... » Pourquoi n'avait-il pas réussi à faire une phrase complète ? June le rendait si nerveux qu'il ne réussissait pas à construire une phrase digne de ce nom. Malgré tout, le jeune homme fit de son mieux pour se reprendre, ce qu'il ne réussit pas, avant d'ajouter : « On fait aller. » Le « ça va » habituel n'avait pas réussi à franchir ses lèvres et c'était tant mieux car même s'il mentait, June aurait tout de suite découvert le pot aux roses. David n'avait jamais su lui mentir. Sauf pour une chose, « Ashley » mais même ça n'avait pas réussi à avoir raison de leur couple. Il a fallu qu'un incendie vienne tout détruire entre eux pour que David plonge dans l'alcool et que June tente de reprendre sa vie en mains. « Et toi ? » Si elle lui avait répondu qu'elle allait bien, David en aurait été perturbé. Mais finalement, ce qui lui importait, c'est qu'elle aille bien. Au moins un des deux aurait réussi à surmonter tout ça. Mais David sentait que quelque chose n'allait pas. Le malaise environnant le perturbait grandement, chose qu'il détestait par-dessus tout. Avant tout cela, avant l'incendie, les deux jeunes gens étaient capables de se parler, de converser comme deux amoureux digne de ce nom. C'était différent aujourd'hui. David n'arrivait plus à être naturel mais finalement l'était-il réellement avec ses affreuses cernes lui décorant les yeux et son horrible haleine pleine de boisson alcoolisée ? David ne voulait pas que June découvre tout ce qu'il arrivait à faire le soir dans ce qu'il avait rebaptisé « son bar de mauvaise fortune ». Si jamais June venait à l'apprendre, David ne s'en remettrait pas. Car ses sentiments pour la jeune femme sont si forts qu'il s'en voudrait énormément d'être devenu cet homme qu'elle arriverait à mépriser sans problèmes. Alors le jeune brun fit de son mieux pour cacher ce secret infâme en usant de stratagèmes tous plus grossiers les uns que les autres. C'est comme ça qu'il se retrouva une main devant la bouche tentant de faire passer cela pour un geste banal. Et en regardant la jeune femme, il ne put s'empêcher de penser qu'elle valait mille fois mieux que lui, ce qui était déjà le cas avant qu'il ne commence à boire.
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MessageSujet: Re: EVANSSON - I can't forget you.   EVANSSON - I can't forget you. Icon_minitimeVen 14 Sep - 16:42

C'est par un miracle qu'elle-même ne savait pas expliquer que June avait réussi à bouger et à aller s'asseoir. Si on le lui avait demandé, elle aurait certainement pensé s'évanouir avant de n'atteindre une chaise. Pourtant elle était là, son sac sur la table, proche de sa joue, comme s'il se présentait comme oreiller temporaire. Fatiguée. Elle était fatiguée. Elle ne dormait que peu, remuant dans son lit froid jusqu'à pas d'heure, rêvant de choses fatigantes lorsqu'elle arrivait à dormir. Elle rêvait qu'elle était fatiguée. ça vous est déjà arrivé? elle non plus jusqu'à présent. C'est bizarre, illogique. Et insupportable. Quoi qu'il en soit, ses pots de fond de teint et de correcteur passaient sur ses cernes, qu'elle avait de plus en plus de mal à cacher. Elle mettait plus de crayon pour donner l'impression que ses yeux ne menaçaient pas de se fermer à tout instant. Elle était fatiguée. Elle évitait de pleurer le soir en s'endormant, sous peine de se réveiller avec un visage de poisson faisant une réaction allergique à une piqûre d'abeille -c'était pas joli à voir.
Mais là n'était pas la question. La fatigue, c'était une chose. Elle aurait sûrement dormi sur son sac, s'il n'avait pas été là. Mais il était là. Et elle n'avait aucune intention de dormir alors qu'elle aurait pu lui parler. Le voir... le simple fait de le voir pouvait la rendre heureuse. Le seul problème, c'est qu'elle se rendait compte en lui parlant qu'ils n'étaient plus ensemble; ce n'était qu'un concept, une idée aussi vague que la finitude de la vie humaine. La mort est quelque chose d'inconcevable pour des êtres vivants. La fin de leur couple était inconcevable pour une âme si amoureuse. Elle y était pourtant directement confrontée lorsqu'ils arrivaient à articuler un bonjour maladroit, empli de réserve et dénoué de toute la passion dont ils avaient pu faire preuve avant. Parfois June avait envie de l’interpeller, de le secouer dans tous les sens pour qu'il n'oublie pas, de lui demander d'une voix trop forte, trop désespérée: "tu te souviens? tu te souviens comme on s'aimait?". Elle se taisait. Et là encore, c'était le même supplice. Le voir, aussi fatigué qu'elle, avoir envie de se blottir dans ses bras et de l'entendre dire que ce n'était qu'un cauchemar. Le serrer fort contre elle pour l'empêcher de partir à nouveau. Poser sa tête sur son épaule, parce qu'elle était plus confortable que son sac. Sentir son étreinte autour d'elle, l'embrasser dans le cou. Et sentir que tout allait mieux juste parce que ses bras la protégeait de tous les mots. Et sentir que tout allait mieux parce qu'elle avait retrouvé sa condition nécessaire -et presque suffisante- à l'atteinte du bonheur. Et sentir qu'elle l'aimait toujours autant. Et sentir qu'il n'avait pas oublié. Au lieu de ça, elle se contenta de se renseigner quant aux raisons de sa venue ici. Elle voulait également savoir s'il allait bien. Sincèrement. Ce n'était pas juste une question en l'air. Pas comme celle que les gens lui posaient à elle-même en la voyant à moitié endormie en cours. Elle voulait savoir. Elle voulait son bonheur. Elle préférait son bonheur à ses côtés. « Retard en cours... » elle acquiesça, tentant de sourire à son tour, bien que malgré tous ses efforts, le poids de ses lèvres semblât trop lourd pour qu'elle les porte à la manifestation de sa compassion. Sourire. C'était une chose simple, en soit. Pourtant ça voulait dire tellement... ça voulait trop dire pour que le sien soit vrai. ça voulait trop dire pour qu'elle s'en empare et ne le lâche plus. Elle ne pouvait décemment pas le faire avec conviction. Il aurait fallu qu'elle soit dans ses bras pour ça. Un instant, Evans songea qu'elle le dérangeait dans sa méditation avec sa gueule de bois -qu'elle ne voyait pas pour tout dire. Sa phrase était courte et brève, comme il fallait s'y attendre, peu loquace qu'il était, peu loquace qu'il était logique qu'il soit dans de telles circonstances. June aurait elle aussi voulu pouvoir dire des tonnes de choses, lui parler comme avant, faire semblant que tout aller bien, parler comme si son monde ne venait pas de s'écrouler. Elle aurait voulu rire, plus encore elle aurait voulu le faire rire, comme le jour de leur rencontre. Ce jour-là non plus, il n'avait pas l'air en forme. Mais ce n'était pas de sa faute. « On fait aller. » elle eut mal. Mal parce qu'il avait mal. Empathie pour le genre humain? non plutôt pour David. Cette douleur était trop intense pour qu'elle soit propre à toutes ses relations sociales. C'était surtout parce que c'était lui, parce qu'elle ne pouvait pas ne pas être touchée par le fait qu'il semblait aussi malheureux qu'elle. « Et toi ? » Il avait mis une main devant sa bouche, ce que June remarqua en fronçant légèrement les sourcils. Rien à faire, il empestait l'alcool. Elle ne voulait pas le lui faire remarquer, ce n'était certainement pas à elle de lui faire la morale... pourtant, se connaissant, elle resterait difficilement une heure à côté de lui sans tenter de faire avancer le dialogue. Des fois elle avait juste envie de lui demander si c'était possible, selon lui. S'ils pouvaient se donner une seconde chance. Elle n'osait pas. Elle avait trop peur qu'il ait déjà tourné la page. « j'ai dit un gros mot. » annonça-t-elle d'un ton plat et désabusé, si bien qu'il en devenait moqueur quant au motif de sa retenue. "Tout ça pour ça". Elle avait fait en sorte de répondre à cette question plutôt qu'à l'autre. Non ça n'allait pas. Et elle n'arriverait pas à faire croire le contraire. C'était étrange, peut-être parce qu'elle était honnête... mais quand on lui demandait si ça allait, elle répondait "et toi?" ou "normal", tentant de donner à sa voix un ton assez convaincant pour qu'on ne la questionne pas plus. Mais "et toi" était voué à ne pas répondre, "normal" signifiait comme d'habitude, en ce moment. Et d'habitude, en ce moment, ça n'allait pas du tout. Après plusieurs hésitations, se disant qu'elle n'allait pas laisser mourir le dialogue sur un échange aussi banal avec un homme qu'elle aimait tant, elle reprit. « tu sais, même si tu mets ta main devant ta bouche, ça se voit qu'apparemment t'as fait la fête hier soir! » elle s'efforça d'émettre un léger rire qui se voulait amical, pour qu'il sache qu'il n'y avait aucun ton accusateur là dedans, comme si elle lui disait qu'il faisait ce qu'il voulait -comme si ça ne la blessait pas-, comme si elle voulait savoir pourquoi il essayait de le lui cacher. Elle voulait lui parler de cette fille qui avait dit qu'il buvait, mais elle n'osait pas. Elle ne voulait pas le braquer, elle ne voulait pas que ça se termine à nouveau en dispute. Non, tout sauf ça. S'il avait effectivement un problème (ce qui n'était pas avéré mais découlait de pures spéculations de ce qu'on pourrait visiblement qualifier de grosse conne), elle préférait qu'il sente qu'il pouvait encore lui faire confiance, plus que jamais même, avant de ne chercher à l'aider... l'aider. En disant ça on aurait dit qu'elle menait une vie stable et épanouie. En fait si elle essayait de l'aider, elle finirait certainement avec 3g dans le sang elle aussi... mais mince affaire. « Tu fais quoi quand tu rentres le soir? tu t'ennuies pas? j'avais jamais remarqué comme ça faisait vide sans... » toi. Avait-elle réellement osé faire une phrase de plus de cinq mots? Et lui demander ça? Avouer qu'elle n'allait pas bien, seule le soir? Elle, elle s'ennuyait. Ou plus exactement elle se languissait. Elle se languissait de lui. Mais il ne rentrait jamais. Il ne rentrerait plus. Et elle n'était pas foutue de cesser de l'aimer.
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MessageSujet: Re: EVANSSON - I can't forget you.   EVANSSON - I can't forget you. Icon_minitimeDim 23 Sep - 12:29

Comment est-on sensé réagir dans une telle situation ? Comment était-ce simplement possible de se retrouver face à la femme qu'on a tant aimé et que l'on aime encore mais sans pouvoir lui dire les choses essentielles, les choses que toute femme normalement constituée rêverait d'entendre... David ne le savait pas puisqu'il était là, assis sur sa chaise, tentant de dissimuler ses déboires de la veille et des veilles encore plus anciennes. Il espérait tant que June ne remarque rien mais c'était peine perdu puisque l'un comme l'autre savait lire en l'autre comme dans un livre ouvert. C'est d'ailleurs de cette façon que le jeune brun sut que sa bien aimée n'allait pas bien, puisqu'elle préféra ne pas répondre au « ça va » quotidien. David ne lui en voulait pas puisque lui même n'avait pas su lui dire sincèrement ce qu'il ressentait. Mais il pouvait sentir ce que June en pensait. L'amour c'est ça. David n'aurait jamais pensé un jour pouvoir ressentir une telle chose, mais ça lui arrivait pourtant et il aurait préféré ne jamais exister. Car sans lui, June serait parfaitement heureuse, elle ne serait pas là à lui raconter qu'elle avait été amenée à prononcer des injures à un professeur, alors que c'était bien loin d'être le genre de la jeune femme. La première réaction du jeune homme face à cela fut de grimacer. Mais il se reprit vite pour en rire. Encore une fois, il faisait de son mieux pour cacher son mal être à June. Mais cette histoire de gros mot ne l'aidait pas puisque cela traduisait parfaitement l'était d'esprit dans lequel se trouvait celle qu'il aimait. Toutefois, pour lui répondre, David ne cessa de sourire et sur un ton moqueur, il s'efforça de prononcer distinctement : « Non pas possible ! June Summer Evans a dit un gros mot, à un prof en plus ?! Tu me fais marcher ? » Prononcer le nom de Evans alors que si rien de catastrophique ne s'était passé June aurait été Johnson, David en eut presque la nausée. Ou peut-être était-ce son trop plein d'alcool de la veille qui remontait ? Non, ce n'était pas ça. Voir, sentir, entendre et écouter June parler faisait aussi mal que de bien au jeune Johnson. Il ne cessait de s'imaginer au bras de sa belle, au moment même où il aurait dû prononcer les mots solennels. Trois petits mots qui auraient dû sceller son avenir à celui de June mais qui finalement n'ont jamais été prononcés. Le cœur de David battait à cent à l'heure en imaginant ne serait-ce qu'une seconde de ce moment-là. Il devait pourtant se rendre à l'évidence, rien de tout cela n'arriverait tant qu'il ne se reprendrait pas en mains. Mais pour l'instant, il n'en était pas capable. Et même si voir June si près de lui lui donnait des ailes, Johnson ne pouvait faire bonne figure devant son âme sœur pour le moment. Et ça ne s'arrangea pas lorsque June ajouta que ses déboires de la veille pouvaient se lire sur son visage. David se retrouva six pieds sous terre en une seconde. June avait deviné. David se sentit mal, si mal qu'il pensa quitter la salle de retenue le plus vite possible de sorte que jamais plus June n'ait à le voir dans un pareil état. Mais il n'en fit rien. Il était bien trop absorbé par la beauté de celle à qui appartenait son cœur. Lui aussi pouvait lire en elle. Il voyait bien qu'elle avait utilisé bien plus de maquillage qu'à l'accoutumée. Il n'aurait su dire de quel accessoire de beauté était en surplus, mais il voyait bien que le visage de June n'était pas le même qu'à l'ordinaire. Mais le jeune brun préféra ne rien répondre, il se contenta d'enlever la main qui lui cachait le visage puisque June venait de tout découvrir. David espérait qu'elle ne chercherait pas à savoir ce qui se passait réellement lors de toutes ses soirées au bar, mais espérer ne fut pas suffisant. Un sourire sincère vint pourtant éclairer le visage de Johnson lorsque June ne put terminer sa phrase. Elle pensait toujours à lui, il lui manquait. Le cœur de David prit son envol. Bien sur ça ne voulait pas non plus dire qu'elle l'aimait toujours mais c'était tout de même un début. A cela, David ne put s'empêcher de répondre : « Oh tu sais, le soir je vais je viens... » Ce qui n'était pas mentir mais plutôt dissimuler une fois de plus la vérité. « Mais je suis sûr que tu sais t'occuper et que les soirées chocolat/DVD doivent y aller avec Tara. » Il aurait tant voulu lui dire à quel point elle lui manquait elle aussi, mais il s'en abstint. Bien que son cœur lui criait de tout déballer avant qu'il ne soit trop tard, David se tut. Il préféra admirer la beauté toujours intacte de June plutôt que de lui crier son amour qu'elle aurait certainement mal pris venant de la part d'un ivrogne comme l'était le jeune homme à ce moment-là.
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tu me manques, tu vois, chaque jour un peu plus. Et je t'attends, j'attends que tu rentres à la maison, que tu me dises que tout ça n'était qu'un rêve. Et je rêve, tu vois, je rêve de toi et moi. Et tu me manques, comme elle me manque. Elle était nous, elle était la promesse de notre éternité. Aujourd'hui je n'ai plus rien, que des souvenirs, et l'éclat de ton rire qui résonne en ma mémoire. Je t'attends. J'attends de te voir te garer en bas de la rue, j'attends que tu viennes me prendre dans tes bras, que tu me consoles, que tu me le redises, encore et encore... ce n'était qu'un mauvais rêve. Mon monde ne tournait que pour toi.
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MessageSujet: Re: EVANSSON - I can't forget you.   EVANSSON - I can't forget you. Icon_minitimeSam 6 Oct - 19:53

Quatre ans, peut-être. David et June étaient restés ensemble peut être un peu plus de quatre ans, si la brunette savait encore compter, elle qui avait perdu toute notion du temps récemment. Quatre ans, c'est beaucoup. Surtout si jeunes. Quatre ans, c'étaient quatre années où ils avaient grandi ensemble, où ils avaient appris à se connaître et peut-être même à se reconnaître l'un dans l'autre. On avait souvent décrit l'amour de la sorte: la compatibilité des âmes, l'adéquations de celles-ci. C'est tout à fait ce que June ressentait, maintenant encore. Il était loin d'elle, elle ignorait tout de sa vie actuelle, pourtant elle avait l'impression que rien ne s'était jamais terminé, comme s'il lui était possible encore de deviner tout ce à quoi il pensait, tout ce qu'il ressentait. Réciproquement, elle se sentait incomparablement vénérable sous son regard dont elle savait qu'il avait la capacité de comprendre à chaque instant ce qu'elle pensait. Elle avait l'impression qu'un panneau clignotant sur lequel auraient été inscrits en lettres scintillantes les termes "je suis folle de toi" n'aurait pu être plus explicite, tant il la connaissait. Alors elle baissait le regard, comme pour éviter qu'il ne voit ses yeux, le reflet de son âme, la traduction de tout ce qu'elle pensait. Parce qu'elle avait déjà remarqué cette chose étrange; elle ne le regardait pas comme les autres. Comment expliquer ça... elle regardait les autres comme si la vue était un sens primaire, elle ne se rendait pas compte qu'elle les voyait, c'était quelque chose de quotidien, banal. Quand elle regardait David, elle avait l'impression que tout se floutait autour de lui, et que, qui plus est, elle l'enveloppait d'une sorte d'admiration platonique qu'elle n'aurait su cacher. Elle le regardait amoureusement, c'était peut-être ça, simplement. Elle le regardait d'amour, par amour. Elle ne pouvait pas le lui faire savoir, pas maintenant qu'il devait l'avoir remplacée, qu'il devait passer son temps avec d'autres filles -ce n'était pas comme s'il manquait de prétendantes, alors pourquoi refuserait-il leurs avances maintenant... « Non pas possible ! June Summer Evans a dit un gros mot, à un prof en plus ?! Tu me fais marcher ? » Elle fit la moue, haussant une épaule d'un air coupable et amusé à la fois. « t'es con! » annonça-t-elle un sourire tendre aux lèvres. Il avait un ton taquin auquel elle ne pouvait répondre autrement; June avait cela d'exceptionnel de ne pas savoir mettre les bons mots sur les bonnes définitions. En l'occurrence lorsqu'elle disait, sur ce ton du moins, à quelqu'un qu'il était con, c'était qu'il la faisait rire et qu'elle l'appréciait beaucoup. Si, si, c'est vrai. Il faut suivre. Enfin elle n'avait pas peur qu'il se vexe, il connaissait, à force, son dictionnaire un peu particulier. Et à ce moment même, elle avait même peur qu'il ne voit combien cette pseudo-insulte était emplie d'une tendresse inavouable, d'un amour tut alors qu'elle avait encore plus envie de se jeter dans ses bras en constatant qu'il la faisait rire. Il était parfait. Ils étaient parfaits, ensemble, elle regrettait tellement...
Lorsqu'elle suggéra qu'elle avait bien compris qu'il était sorti la veille, il sembla décontenancé un instant, puis parut à nouveau normal et enleva sa main de devant son visage. June se mordilla la lèvre, espérant ne pas l'avoir contrarié à souligner qu'elle le savait. Elle avait envie de lui en demander plus, comme pour rester une part de sa vie, comme pour faire encore partie de celle-ci... mais cela semblait impossible. Elle se tut donc, laissant filer la conversation... qui l'amena finalement sur un terrain tout aussi glissant; elle venait d'affirmer, à voix haute, comme ça, devant lui, qu'elle ne savait que faire en son absence. Bravo, très fin comme dissimulation de sentiments; y'en a une qui a encore séché les cours du soir, tout particulièrement la séance intitulée "comment arrêter de dire des conneries en deux leçons"... Il allait venait... Dans les bars? Dans les bras de filles? June s'en voulait de penser de la sorte, mais elle ne pouvait s'empêcher de se rappeler de ce que lui avait dit cette fille, quelques jours plus tôt... elle n'arrivait pas à ne pas la croire... ou seulement partiellement. La jeune femme afficha un grand sourire plutôt que de laisser transparaître quoi que ce soit. Il suggéra que les soirées DVD devaient y aller avec Tara... Comment il savait?! non non, pas du tout, j'ai un alibi, j'étais au cinéma... June se sentait un peu ridicule en fait, en s'imaginant en train de se plaindre à sa pauvre meilleure amie qui devait supporter ses jérémiades pendant des soirées entières devant un film pourri à souhait et du chocolat en pagaille... personne n'aurait dû être au courant, secret défense. Mais il en savait déjà trop il fallait l'éliminer [faut pas m'en vouloir c'était une rude semaine.] « Oui vite fait. » Bon ok elle-même n'arrivait pas à se persuader de ce qu'elle disait. Elle avait d'ailleurs un grand sourire aux lèvres, celui-là même qui faisait savoir à tout le monde qu'elle mentait en moins de deux secondes montre en main... Elle reprit donc, se doutant bien que le jeune homme ne penserait pas qu'elle avait une vie en dehors du chocolat... plus maintenant. « Ouais, enfin oui, ça y va. Et toi les bars? » *Et merde June, prends ton portable TOUT DE SUITE et inscris-toi à ces fichus cours du soir. C'est genre urgent là. Voilà, trois mois de déprime et tu es devenue inadpte socialement, incompatible aux relations humaines. Fermer sa gueule, c'est une notion dont t'as déjà entendu parlé? as-tu seulement un soupçon d'idée de ce que ça peut signifier? Bon, et si tu te rattrapais, au lieu de jouer la schizophrène et te parler toute seule?* heureusement, elle avait dit ça en souriant, comme si c'était une blague, comme si elle était incrédule. « j'te taquine t'inquiète pas... C'est juste une fille qui a dit ça l'autre jour, enfin une abrutie, elle en sait rien en plus... Enfin bref, elle avait juste besoin de ragots alors elle en invente. C'est peut-être elle gossip girl finalement! » elle plaisantait toujours, comme si son ton suppliait David de démentir l'information... Comme si elle le suppliait de lui dire la vérité. Deux actions qu'elle espérait compatibles. Seulement elle ne l'était pas, elle en avait de plus en plus peur. Alors la vérité ferait l'affaire. Elle le verrait de suite s'il mentait... peut-être. Parce que David était quand même vachement doué pour cacher ce qu'il pensait. Tiens, en voilà un qui n'avait pas séché les cours du soir...

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et mon coeur saigne et mes yeux crient. L'amour que je te porte ne peut être mesuré, mais tu ne peux pas non plus le porter. Je t'aime ma bien aimée, à l'infini, pour l'éternité.
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MessageSujet: Re: EVANSSON - I can't forget you.   EVANSSON - I can't forget you. Icon_minitimeDim 9 Déc - 19:21

June ne cessait de taquiner celui qui était, il n'y a pas si longtemps, son futur époux. Mais les choses ont changé... En si peu de temps d'ailleurs... Tout a basculé et le monde de David avec. Il n'arrivait pas à se remettre de sa rupture d'avec June. Celle qui a réussi à briser cette coquille, cette carapace qui lui criait de courir les filles. June a réussi cet exploit mais quelle importance puisqu'aujourd'hui c'est terminé ?! David s'en voulait mais le destin en avait décidé ainsi. Bien que le jeune homme ne croit pas forcément à ce genres de forces occultes ou factices de son point de vue, il était bien forcé d'admettre que sa vie sans June n'en était pas une. Courir les bars jusqu'à leur fermeture était loin d'être une reconversion exemplaire. Avant, le jeune homme adorait étudier, mais même les cours n'ont plus cette vertu apaisante sur lui. La passion qui l'animait rien que de penser à la comédie l'a quittée le jour où la rupture avec June a été prononcée. La vie peut être cruelle parfois. David le savait mieux que personne...

Lorsque June lui répondit en l'insultant gentiment, David ne put s'empêcher de sourire pour tout de suite changer d'expression pour répliquer : « Deux gros mots en moins d'une journée, attention, l'apocalypse est pour bientôt. » C'était sa façon à lui de la taquiner. Et comme elle savait lire en lui comme dans un livre ouvert, il s'attendait à ce qu'elle lise dans ses yeux l'amour qu'il lui portait encore. Ce genre d'amour ne meurt jamais. C'est ce David pensait, même si ça n'a pas toujours été son avis. Avant de rencontrer June, le jeune brun ne croyait pas en l'amour véritable. Ayant été témoin de la trahison de ses parents, suivie de leur divorce, David Johnson fut l'un de ses enfants qui ne veulent plus croire en quoi que ce soit et surtout pas en l'amour. Pour lui, ce sentiment n'avait aucun sens. Jusqu'à ce qu'il rencontre June Evans. Ce jour-là, c'est toute sa vie qui a changé. Mais aujourd'hui, les choses sont très compliquées. Alors qu'il tentait de cacher la vérité à celle qu'il estimait tant, David s'apercevait que cacher une telle chose était loin d'être facile. Il tentait tant bien que mal de se sauver la face [oula, je crois qu'il est tant que j'aille faire un tour dans le dictionnaire pour retrouver l'expression adéquate Poum ah moins que ça soit ça finalement Poum ] mais c'était peine perdue. Malgré tout, il répondit tout de même le sourire aux lèvres à celle qu'il aimait tant : « Il y a des choses qui ne changent pas finalement... » Son ton mélancolique et surtout nostalgique l'emporta. En disant cela, David se rendit compte que ce qu'il désirait plus que tout, c'était que tout redevienne comme avant. Mais il ne suffisait pas de claquer des doigts pour avoir ce que l'on désirait, ça aurait été bien trop facile...
Puis la question tomba. June osa la poser et David ne sut pas tout de suite quoi lui répondre. Il cacha tout d'abord, grâce à ses talents d'acteur, sa gène. Puis il fit de son mieux pour ne pas se trahir mais connaissant June, c'était encore peine perdue... « Si c'est bien elle, nous sommes sauvés ! » Répondit-il simplement, évitant volontairement la question de la belle brune.
Finalement, cette heure de retenue passait étonnamment lentement lorsqu'il s'agissait de ne pas répondre à ce genre de question : « et les bars alors ? » Mais David aurait tout fait pour que ce moment se prolonge, de sorte de rester aux côtés de sa belle le plus longtemps possible. Il se rendait bien compte qu'il devait la vérité à June mais une fois énoncée, June ne voudrait très certainement plus de lui et David n'était pas prêt à prendre ce risque. Alors il se contenta de reprendre espérant que sa belle ne renchérisse pas au sujet des bars : « Cette fille ressemble à quoi ? Juste histoire de faire attention à ce que je dis quand je passe devant elle. » En tout cas, cette fille en question était étonnamment bien renseignée puisqu'elle venait d'avouer à June cette vérité que le jeune homme se donnait tant de mal à lui cacher...
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MessageSujet: Re: EVANSSON - I can't forget you.   EVANSSON - I can't forget you. Icon_minitime

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