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 What the hell you are? (PV)

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MessageSujet: What the hell you are? (PV)   What the hell you are?  (PV) Icon_minitimeMar 16 Oct - 21:24

Première journée de cour, et j'avoue manquer de force pour y aller. Il est cinq heures du matin, mon foutu réveil me sort d'une somnolence qui a été présente toute la nuit la salope. Je n'ai pas réussi à me plonger dans un sommeil profond encore une fois. Je n'arrive à dormir vraiment que très rarement depuis mon réveil. Et la plus part du temps je cauchemarde et la scène de l'accident revient en boucle. Je me souviens de très peu de choses. La soirée des cheerleader, le fait que j'avais trop bu pour reprendre le volant et que c'est Soan, mon petit ami. Enfin ex maintenant vu qu'il est décédé dans l'accident, qui avait prit le volant vu qu'il était sobre. Je me souviens, il m'avait prit dans ses bras pour me ramener jusque dans la voiture, et qu'il m'avait embrassé brièvement avant de prendre le volant. C'est encore clair, jusqu'aux fars de la voiture d'en face qui déboule du virage pour nous percuter violemment. C'est plus tard, bien plus tard que j'apprend les circonstances de la mort de mes amis. Soan à transpercé le pare-brise avant de mourir sur l'herbe humide de la pluie qui battait contre les vitres de ma caisse. Son jumeau, Tommy qui lui aussi était sobre se trouvait à l'arrière avec moi. C'est lui qui s'occupait de moi et qui me tenait le cheveux alors que je gerbait mes tripes dans un foutu sac en papier. Il est mort étranglé par sa ceinture de sécurité et sûrement des suites des nombreuses contusions qu'il avait notamment à la colonne vertébrale. Je pense que la mort était un sort des plus raisonnables pour lui. Footballer, il aurait préféré mourir que voir sa carrière se terminer à la fleur de l'âge en disant adieu aux nombreuses bourses qu'on lui promettait pour l'université. Et il y avait aussi Thomas. Mon meilleur ami d'enfance qui est mort comme Soan.

Et moi. Moi la seule survivante d'un crash entre deux voitures. Moi la seule qui était alcoolisée. Si je n'avais pas bu, j'aurais conduit ma voiture. On aurait prit MA route et pas le détour tout pourri de Soan. On aurait pas croisé cette foutue caisse, et on aurait pas eu ce foutu accident. Mon fiancé serait toujours en vie à l'heure actuelle, Tommy et Thomas aussi le seraient. Je ne serais pas coincé dans un foutu fauteuil roulant, je n'aurais pas la moelle en vrac et j'aurais eu ma bourse d'étude, je serais partie vivre à l'étranger, et je serais dans une prestigieuse université. Je serais toujours avec mon fiancé, je serais heureuse et j'aurais à me soucier de rien. Mais non, sachez le. La vie n'est en rien facile.

Je décida de me lever (HAHA très drôle pour une paraplégique) et de foutre mon cul dans mon fauteuil pour pouvoir me décider à aller noyer toutes mes idées noires sous une bonne douche bien chaude. Le truc positif avec la paraplégie (parce que oui y'en a mise à part le fait qu'on à le droit aux places handicapées et à un revenu tout les mois) c'est que l'on choppe très rapidement de la force dans les bras. Je me hissa hors de mon lit pour atterrir dans mon fauteuil. Au début je ne vous cache pas que c'est très désagréable, que ça ne fait pas du bien et que c'est méga casse gueule. Mais en six mois, j'ai choppé le coup de bras. Bon certes j'avoue que lorsque je suis prise de tétanie et que j'essai de retourner sur mon deux roues je me casse lamentablement la tronche contre le sol. Mais bon après un crash, des heures et des heures que ça en est même plus comptable d'heures de ré éducation pas fructueuses je pense qu'une gamelle contre le sol de mon loft c'est rien.

Je pris ma douche en vitesse, il était déjà six heures lorsque je me décidai à bouger mon fessier hors de ma salle de bain gigantesque. Tout mon appartement est aménagé pour une personne à mobilité réduite (Façon polie de dire handicapé bon à rien). Je n'ai pas de cabine de douche, mais une douche à l'italienne, le lavabo est plus bas ainsi que tout mon équipement ménager. Rien n'est au dessus d'un mètre trente chez moi. Et pour vous dire, c'est déjà coton. Je choppai une tasse et mis la machine à café en route. Plus vite j'aurais bu mon café, plus vite je serais à l’hosto pour ma session du matin avant d'aller en cours. Ne pas être en retard c'est tout ce qui m'importe. Déjà que je vais me faire remarquer avec ce putain de tas de ferraille de merde, alors si j'arrive en plus en retard j'vous dis pas la bérézina pour passer incognito après. Sept heures, habillée, lavée, et ayant déjeuné. C'est pas beau ça? A croire que je commence à chopper le timing. A peine ai-je descendu la rampe menant à l'extérieur que le taxi ambulance qui allait me mener à l’hôpital est arrivé.

La session de ré-éduc est passé vite, pour une fois. Je n'avais que trois heures avant d'aller commencer les cours. Généralement, c'est par coup de cinq heures à faire différents exercices pour tenter de réveiller ma moelle pour qu'elle se décide à me relaisser marcher. Je vous concède qu'elle n'est pas très coopérante parce que c'est pas l'envie qui me manque et encore moins la détermination. Mais bref passons. Le taxi qui m'avait emmené me déposa devant l'université après avoir fait un saut chez moi pour une douche et m'être changée. Parce que oui mesdames et messieurs essayer de faire fonctionner ses pattes ça fait suer! J'arrivai donc devant l'université que je découvris avec stupéfaction. Elle était vraiment à couper le souffle, gigantesque elle devait être l'école d'un bon paquet d'étudiant. Un frisson me parcouru l'échine. Je connaissais personne ici, et j'avais pas envie de les connaître et encore moins de voir leurs mines déconfites à la vue de mes roues. La pitié, j'ai horreur de ça.

Je poussai mon fauteuil avec peine, quelle idée d'avoir un terrain avec une semi-pente douce devant l'entrée de l'université hein? Non mais franchement quelle idée. J'arrivai enfin dans le hall d'entrée après des minutes à me battre pour réussir à grimper cette fichue pente seule après avoir engueulé pas mal de monde au passage parce que non je ne voulais pas de leurs aide à la noix. Putain mais merde quoi c'trop demander que de vouloir se débrouiller toute seule? Si j'ai refusé d'avoir un auxiliaire de soin à domicile c'est pas pour rien merde. Les couloirs étaient bondé, au moins on ne me remarquerait pas tant que ça. Je donna un coup sur mes roues pour accélérer le mouvement et pas arriver en retard lorsque quelqu'un me coupa la route et me fit basculer de mon fauteuil.

- Non mais putain tu peux pas faire attention comme tout le monde? La priorité à droite ça existe pas chez vous les américains bon dieu?!

Génial. Journée de merde.
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MessageSujet: Re: What the hell you are? (PV)   What the hell you are?  (PV) Icon_minitimeMar 16 Oct - 22:41

What the hell you are?  (PV) Tumblr_mc00lmHNht1rhsoqpo1_500

Encore une journée de plus. Les jours se succèdent et se ressemblent encore, encore, encore. Je me redresse doucement réveillé par la lumière du soleil, les paupières à demi close. Je m’étire, me rendant compte de ma nudité je tourne enfin mon regard, pour admirer le corps endormi d’une demoiselle. Je soupire, encore une. Tous les soirs il faut que j’en ramène une nouvelle. Comme si mon corps ne pouvait pas se contenter d’être seul durant quelques heures de sommeil. Des petits pas rapide me font me lever d’un bon, histoire d’enfiler un boxer coloré. Loïse ne se fait pas attendre, elle déboule dans la chambre, en criant papa, se jette dans mes bras. Je ne peux rien faire d’autre que la soulever dans les airs, et lui offrir un baiser généreux sur le haut du front. Elle s’agrippe à moi tel un koala, ne me laissant pas le choix. C’est elle qui décide, comme tous les matins, ce sont les heures qui lui sont consacrées. Elle regarde par-dessus mon épaule, remarque la jeune femme dans mon lit. Qui c’est, elle ? je soupires une nouvelle fois, me tourne vers le matelas et la regarde intensément. Essayant de me remémorer son prénom, mais rien à faire, ça ne vient pas. Personne, personne. La petite fille me regarde, m’interroge du regard, avant de me faire comprendre qu’elle a envie de faire quelque chose. Prendre son petit déjeuné par exemple ! Je m’avance dans la cuisine, la pose sur un haut tabouret, j’attrape un paquet de céréale, des Lucky Charms ses préférées. Celle avec les petits trèfles verts à l’intérieur. Elle s’amuse déjà à les compter, elle calcule sa chance pour la journée, c’est ce qu’elle me dit. Je verse le lait dans le bol, m’installe en face d’elle avec mon café. Je ne peux m’empêcher de sourire en la regardant bouffer ses céréales, elle parle en même temps renverse su lait sur le plan de travail, rigole, et s’en fou un peu partout. Elle est l’être de ma vie.

J’aide Loïse à s’habiller, lui enfile ses petites baskets rouges. Tu viens ce soir ? ses petits yeux pétillent, tu aimerais lui dire oui, mais tu ne peux pas. Le soir elle est avec la nounou, parce que j’ai des choses à faire.Des choses plus importante que moi ? c’est ce qu’elle me demandera quand elle aura dix ans, elle me demandera pourquoi je n’étais jamais là. Pourquoi je l’ai abandonné au final, comme sa mère. Non, pas ce soir. Tu le sais. Elle met ses bras autour d’elle, synonyme qu’elle boude. Je réfléchis quelques secondes, et ne trouvant rien à lui dire, je finis par la laisser seule sur son lit histoire d’aller enfiler une tenue plus correcte que ce simple boxer rose. Arrivé dans la chambre la jeune femme n’a pas ouvert un seul œil, je m’approche doucement pour lui chuchoter à l’oreille. Allez, dégage. elle ouvre un œil. Dégage j’te dis. J’attrape ses vêtements, et lui balance à la gueule. Pour ma part je pars dans la salle de bain pour me préparer, une fois habillé je me rend compte que la fille n’a toujours pas bougé de mon appartement, elle est dans la cuisine se sert un café. Je m’approche d’elle à grande vitesse, choppe sa tasse de café et la pose violement sur le plan de travail. T’as pas compris ce que je t’ai dis ?! Dégage. elle essais de placer un mot, mais je pose mon index sur sa bouche pour lui intimer le silence. Je la pousse en direction de la porte, et Loïse arrive au même moment, attrape ma main. Son petit sac à dos sur le dos. On y va papa. Je souris à nouveau et l’emmène dans le couloir, la conasse à mes côtés souris comme une idiote. Dans l’ascenseur Loïse la regarde comme si il s’agissait d’une créature étrange. Je dépose ma fille dans le hall dans les bras de la nounou, avant de sortir de l’immeuble gigantesque sans adresser un regard à ma demoiselle d’un soir.

A la fac je marche dans les couloirs sans vraiment regarder où je vais, je me retourne sur tous les petits culs qui pourraient m’intéresser. Direction mon cours de … Mon cours de ? Va savoir, impossible de m’en rappeler, je ne sais jamais ce que je fais. Je ne sais même pas pourquoi je suis étudiant, je gagne déjà ma vie sans rien foutre alors. Le mannequinat est juste une façon de faire quelque chose de ma vie. Je m’arrête quelques secondes pour me regarder, mon polo gris est un peu froissé, mais je n’ai jamais su faire le repassage. Je me remets en marche et quelque chose, ou quelqu’un me percute. Je me tourne surpris, une chose femme se met à hurler elle est sur le sol, son fauteuil également. Un rire me prend. Nerveux. Je suis français. lui dis-je dans ma langue maternelle. Si je m’écoutais je continuerai ma route, mais le couloir étant quasiment vide personne ne viendrai la relever. Si tu parlais plus poliment, les gens te couperaient peut être un peu moins la route. mon ton est plus que désagréable. Je relève son fauteuil, je la regarde quelques secondes, elle n’est pas moche, voir même plutôt jolie, mais carrément inutilisable. Tu vas me coller un procès si je te laisse par terre ? J’arque un sourcil, un air sérieux. Je me baisse l’attrape comme on attraperait une princesse et la repose dans son fauteuil sans la moindre délicatesse. Aussi légère que ma fille. On aurait du t’apprendre ça, remonter sur ta machine toute seule.
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MessageSujet: Re: What the hell you are? (PV)   What the hell you are?  (PV) Icon_minitimeMer 17 Oct - 9:49

What the hell you are?  (PV) 2r591li

J'heurte le sol après un dérapage de folie. Mon fauteuil est un vieux tas de féraille et il apprécie pas des masses que j'en fasse qu'à ma tête. C'est très caractériel ces petites bêtes là, un seul faux pas ou faux mouvement et on se retrouve éjectée à terre. Et croyais moi ça fait pas du bien. Je bouillonne intérieurement, et en plus je me suis niquée le coude. Un fourmillement se fait sentir dans mon bras, me le paralysant pendant un instant. Non mais ils savent pas regarder à droite et à gauche comme tout le monde ici? C'est trop dur de faire un minimum attention avant de foncer tête baissée dans un couloir de merde qui en plus était légèrement en pente et qui m'a donc fait prendre de la vitesse ce qui explique ma chute? Putain non mais à peine arrivée j'ai déjà envie de repartir d'ici. Foutue université de merde sérieusement. Et si je me faisais descolariser, après tout j'étais majeure et j'faisais ce que j'voulais. J'avais un diplôme, je savais me débrouiller avec les sciences et les langues. J'aurais pas de mal à me trouver un taf. Ah mais oui, qui veut d'une handicapé dans son entreprise hein? Parce que nous on fait chier nôtre monde avec nos fauteuils ou nos béquilles. C'est vrai, j'avais oublié que c'était drôle de plus marcher, si drôle qu'à cause de ça on pouvait pas trouver de travail. Putain de merde allez tous vous faire foutre tiens pour une fois. Je lève les yeux pour foudroyer des yeux celui qui m'a fait tomber. C'est un mec, plutôt grand, avec une musculature apparente, un espèce d'iroquois frisottant sur le crâne, particulièrement bien sappé et des yeux... Des yeux. Bref. "Je suis français" dit il avec un rire qui résonne dans mes tempes.

Ca me fait une belle jambe qu'il soit français, j'vous le dit moi. Et en plus ça m'étonne même pas. C'tous des fous là bas, à manger des grenouilles avec de la crême fraiche, à plier la salade pour la manger, et j'vous en passe les meilleurs. Comment je le sais? Ma mère est Australo-française. Alors bon. "Ca me fait une belle jambe que tu sois français, moi j'suis E.T ." Moi? Pas aimable? Comme à mon habitude j'ai envie de dire. Oh mais wait... Il me fait des reproches le garçon là? Il veut se prendre un coup de poing dans les parties ou bien? Parce que oui j'vais pas me laisser faire par un grand dadet deux fois plus grand que moi et encore. J'vous l'ai dit j'ai de la force dans les bras et j'suis pas du genre commode. "J'serais peut-être polie si à cause de toi j'me retrouvais pas le cul par terre parce que j'ai voulu éviter de rentrer dans Monsieur son altesse française hein." Et bim, une pique dans les règles. J'aurais pu lui tirer la langue mais ça aurait été puéril. Tout d'un coup je le vois s'approcher de moi après avoir relevé mon deux roues. Non mais attend il fait quoi là? "EH MAIS TU FAIS QUOI LA?! LACHE MOI TOUTE SUITE!" Je me retrouve soulevée du sol puis à moitié balancée comme un vulgaire sac à patate. Mais aïe putain j'ai mal connard la délicatesse tu connais pas?! Sale con va. Je lui rejette un regard froid après lui avoir littéralement aboyé dessus comme un rottweiler en colère. Il est complètement givré ce type ou?!

"C'quoi ton nom John Doe pas aimable que j'te colle un procès? ET JE SAIS PARFAITEMENT ME REMETTRE DANS MON APPAREIL SEULE" Oui parce que bon j'suis pas aimable, mais il est pas mieux que moi l'autre asperge là. J'enlève une de mes mitaines de protection (parce que oui on a le droit à une tonne de gadgets sympa quand on est en fauteuil comme ces petites mitaines de protection pour les mains pour éviter les bobos et éviter surtout de glisser sur ses roues quand on a les mains moites.) pour me frotter le coude et faire stopper ce fourmillement dégueulasse. Journée de merde putain, j'aurais mieux fait de rester chez moi. Tss. "T'es un sale con tout le temps ou bien ma gueule te reviens pas?" et rebim. Lui j'l'aimais pas, et en plus il devait être en mannequinat vu sa gueule. Propre sur lui, super soigné, avec sa carrure ça ne m'étonnerait même pas du quart du centième. Une fois mon bras gauche ayant récupéré sa vivacité, je remis ma mitaine noire et m'épousta. Je remis mes jambes en place et me secoua d'un coup sec. J'ai la sainte horreur qu'on me touche et surtout qu'on m'aide. J'peux compter sur moi même et ce depuis toujours alors c'est pas parce que je suis handicapée maintenant que j'ai besoin des autres. Et bientôt je serais capable de me tenir sur mes deux jambes et de lui coller mon poing dans la figure pour me venger.
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MessageSujet: Re: What the hell you are? (PV)   What the hell you are?  (PV) Icon_minitimeDim 21 Oct - 22:47

What the hell you are?  (PV) Tumblr_m4biewMYPg1qhup4ao1_500

Chasser le naturel, il revient au galop. ce proverbe ne s’adaptera jamais à moi. Tout simplement parce que je ne cherche pas à chasser le naturel, il est toujours là, présent dans chacun de mes mouvements, chacune de mes paroles. Comme si j’étais nait pour faire chier le monde, ou comme si le monde était né pour moi. Elevé dans un monde aristocrate je crois malheureusement, que tout m’est du. Du moins c’est l’image qui ressort le plus de moi, personne n’est au courant pour Loïse, ils ne savent pas qu’elle existe et ceux qui l’ont vu pensent encore que c’est ma petite sœur. Ils ne savent pas à quel point ce bout de chou me change, et tout ce que je pourrai faire pour elle. Et c’est tant mieux, paraitre faible m’est insupportable.

Je regarde la jeune femme, elle est en colère, comme toutes les filles que je fréquente, ce qui me fait décrocher un nouveau rire qu’elle n’appréciera sans doute pas. J’aurai du te laisser monter toute seule dessus, ça aurait sans doute été un spectacle magnifique ! mon ironie me perdra. Elle me fusille du regard, je n’ai même pas répondu à sa question concernant mon nom, elle n’écouterait même pas la réponse de toute manière. Je ne comprends même pas pourquoi je reste là, face à elle, peut-être parce qu’elle me fait rire. Ou alors parce que j’ai pitié ? Non. Elle m’amuse. Je ricane, encore, son visage rougis de colère. Dès qu’elle ouvre à nouveau la bouche je ne peux m’empêcher de sourire. Hm. Tout le temps. Sans lui adresser un regard de plus je m’éloigne d’elle, dans son dos pour qu’elle ne puisse pas me voir. Je regarde l’heure de mon portable, je viens de rater mon premier cours, enfin, je suis bien en retard. Et c’est par sa faute en plus de ça. Je fais demi-tour, pose mes mains sur les poignets du fauteuil roulant et le pousse en direction de la sortie de l’université. Et là, je vais faire mon gentleman. Parce que je sais que ça va surement te faire chier. je pousse le fauteuil encore, elle parle, je n’écoutes pas. Je sifflote comme un con, histoire de masquer un peu plus ses paroles. Comme elle ne se tait pas, j’arrête le fauteuil, je m’accroupi devant elle et la regarde dans les yeux. Un petit sourire au coin des lèvres. Allez, tu m’as fait rater mon premier cours, tu me dois bien ça. Je t’invite. Un petit déjeuner, je connais un endroit sympa. Prend ça comme une excuse si ça te chante. je finis par m’asseoir sur le sol, comme un gamin, les jambes en tailleurs, j’attends une réponse de la part de la jeune femme, positive, négative. Même si elle est négative je ferais comme bon me semble de toute manière. Je lui adresse mon plus beau sourire, espérant qu’il marche, je préfèrerai qu’elle accepte histoire de ne pas être trainer devant le tribunal pour enlèvement d’une personne à mobilité réduite. Le même sourire qui fonctionne sur ma fille.
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MessageSujet: Re: What the hell you are? (PV)   What the hell you are?  (PV) Icon_minitime

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