PANDORA AZALEA COHEN - De retour pour vous jouer un mauvais tour ahahah

Pandorà Azalea Cohen

Je m'appelle PANDORA A. COHEN et j'ai 23 ANS, puisqu'en effet je suis née le 23/07/1989 à NEW YORK, AMÉRIQUE . Je viens d'une famille AISÉE et je suis à Los Angeles depuis maintenant 2 ANS; j'y suis ETUDIANTE et je fais d'ailleurs partie du groupe PHOTOGRAPHIE. Niveau amour, je suis actuellement EN COUPLE et d'ailleurs, je suis HETERO. Si vous apprenez à me connaître, vous verrez que je suis réfléchie, garce, jalouse, rancunière, orgueilleuse, gourmande. Ah, j'oubliais, j'ai choisi d'incarner un PERSONNAGE INVENTE et c'est JENNIFER LAWRENCE qui me prête son joli minois.

Avez-vous été blessé dans l'incendie ?
pas vraiment... Mais comme la plupart d'entre nous, j'ai cru y passer...
Quelqu'un que vous connaissiez a-t-il été blessé ou tué dans l'incendie ?
oui Esteban. Nous étions ensemble quand le feu s'est déclenché. Et je peux dire que sans lui, je ne m'en serais pas sortie...
Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris la nouvelle ?
j'ai vraiment cru que nous allions mourir Esteban et moi. Je n'ai jamais cru en Dieu mais là, je suis bien forcée d'admettre qu'une force supérieure existe, sinon je serais morte à l'heure qu'il est et pire ! Esteban le serait aussi...
Comment vivez-vous la réouverture de l'université ?
sincèrement, j'ai peur d'y retourner. Je ne le montre pas mais je suis terrorisée à l'idée de me retrouvée une fois de plus enfermée dans ces bâtiments. C'est horrible comme sensation...
Avez vous changé depuis cette épreuve ?
je pense avoir trouvé mes priorités, ou plutôt les avoir changé. Quand on croit qu'on va y rester, notre vision des choses change, évolue. C'est ce qui m'est arrivé. JE me suis rendue compte que certaines choses sont bien futiles au regard d'autres...

Tell me your secrets

« La vie n'est jamais comme on voudrait qu'elle soit... »
Pandora Azalea Cohen.

Le 4 avril 2010 chez le docteur Evans...

A la demande de sa mère, Pandora a pris rendez-vous pour le quatre avril de l'année dernière, chez une psychologue se prénommant Marylin Evans. Pandora n'avait absolument aucune envie de s'y rendre mais elle sentait que si elle ne le faisais pas, cela sonnait la fin de sa relation avec sa mère, alors elle n'eut pas le choix. Malgré ce qu'elle criait haut et fort, sa mère compte plus que tout à ses yeux même si elle ne l'avouera jamais à voix haute, ni même à personne... Le quatre avril, miss Cohen s'est donc rendue à son rendez-vous, lequel elle avait presque oublié du fait qu'elle l'avait pris six mois en arrière. Si son portable ne lui avait pas rappelé que c'était ce jour là et pas le lendemain, Pandora ne s'y serait pas rendue. Ce n'était déjà pas de gaité de cœur qu'elle y allait, alors comprenez bien que si elle pouvait s'en passer elle l'aurait fait...

14h30, Pandora Azalea Cohen se trouvait donc assise sur le sofa que des milliers d'autres personnes avant elle avaient déjà dû toucher. Miss C. ne décrochait pas un mot, elle préférait de loin laisser les choses se faire. Elle n'avait jamais été du genre à se livrer et ce n'est surement pas aujourd'hui que ça allait commencer. Ce fut donc à miss Evans d'entreprendre la conversation et pour se faire, elle dut oublier qu'elle avait à faire à une jeune femme de 22 ans, ce qui énerva profondément Pandora... «Alors Pandora, tu es ici parce que ta maman a voulu que tu le sois c'est bien ça ? » On aurait dit qu'elle s'adressait à une enfant qui n'avait pas dépassé les cinq ans. Ça irrita quelque peu miss Cohen, qui ne répondit pas de suite. Elle ne répondit d'ailleurs pas du tout et son attitude pouvait laisser croire qu'elle ne répondrait à aucune des questions de la femme se prétendant être docteur et qui se tenait juste en face d'elle. Miss Evans fut forcée d'enchaîner... «Très bien alors... Tu peux commencer par où tu veux, je suis là pour toi et j'écouterai quoi que tu ais à me dire... » Marylin continuait de parler à la jeune femme comme si elle avait trois ans, ce qui provoqua une réaction quelque peu explosive chez la jeune brune : « Je commencerai donc par dire que j'ai 22 ans et qu'il n'est pas nécessaire que vous utilisiez un ton aussi puérile en ma présence. » Marylin fut surprise de la réaction quelque peu déplacée de sa patiente, mais elle ne répliqua pas. Elle se devait d'écouter et de ne pas donner son avis, à moins bien sur que la conversation ne dérive et que Pandora continue sur sa lancée. Ce qu'heureusement pour miss Evans, elle ne fit pas... Prenant note de la remarque de sa nouvelle petite protégée, Marylin a donc répliqué sur un ton plus adulte : «D'accord... Alors as-tu un sujet de prédilection ? Nous ne sommes pas obligées de tout de suite parler de votre mère et du pourquoi vous êtes ici, à vous de voir par quoi vous voulez commencer... » Pandora ne voyait toujours pas où tout ça allait la mener mais maintenant qu'elle était là, elle ne pouvait plus reculer et si il y a bien une chose dont elle était certaine, c'est qu'elle ne voulait pas perdre sa mère en fuyant ce rendez-vous stupide. Alors elle jeta le chewing-gum qu'elle mâchait depuis le début de la consultation pour l'emballer dans un mouchoir qu'elle prit dans son sac à main. Puis elle commença enfin par parler d'elle, ou presque... « Donc... J'ai été accepté à Secrets University il y a maintenant trois ans, et je vis toujours dans mon petit appartement qui fait le coin du quartier. » Voilà ce que Pandora put apprendre à miss Evans. Ce qui finalement, n'était pas grand chose, des faits banals et sans grand intérêt, c'est pourquoi Marylin a ajouté en voyant que Pandora n'allait rien ajouter avant qu'elle ne lui pose elle-même une autre question : «Très bien, mais parlez-moi de vous, de votre vie, de ce qui fait que vous êtes vous... » Pandora n'avait nullement l'intention de parler de ce que venait de lui demander miss Evans. Si il y a bien une chose qu'elle déteste plus que tout, c'est justement de parler d'elle alors elle n'allait surement pas faire exception à la règle aujourd'hui. Et comme elle a toujours eu un caractère bien trempé, elle s'est contentée de répondre : « C'est ce que j'ai fait. Je suis à SU, j'ai 22 ans bientôt 23 ans si on considère bien sur que 3 mois entre dans la définition du mot « bientôt ». Je vis seule et c'est très bien ainsi. Voilà ce qui fait que je suis moi. » Son attitude laissait penser que miss Cohen ne disait pas tout et qu'elle cachait un lourd secret, ce qui n'échappa pas à Marylin. Connaissant très bien le genre de comportement que peuvent adopter les personnes comme Pandora, miss Evans reprit la parole pour dire : «Très bien, mais je ne vous laisserai pas sortir d'ici sans que vous m'ayez parlé de vous, le vous intérieur, le vous profond. » Pandora lui aurait bien répondu qu'elle n'avait aucun droit de garder ses patients de la sorte et qu'elle allait être en retard sur son planning si elle le faisait, mais la jeune brune se retint. Elle sentit bien qu'il ne servait à rien de jouer les têtes de mules avec miss Evans. Le problème, c'est que miss C. avait toujours eu cette attitude de rebelle, enfin c'est ce qu'elle s'efforçait de laisser croire à la plupart du monde. Elle allait devoir tomber le masque pour Marylin, qui allait rester insistante de la sorte quoique Pandora ne lui dise pour s'en sortir sans dommages. Miss Cohen attendit tout de même cinq bonnes minutes avant de se lancer. Il fallait qu'elle trouve le courage de tout avouer maintenant. Chose qu'elle n'avait réussi à faire qu'une seule fois de toute sa vie. Elle prit donc une longue inspiration avant de se lancer pour de bon... « Si je vous raconte mon histoire, je n'aurai pas besoin de revenir ici encore une fois ? » En prononçant ces paroles, Pandora se rendit compte à quel point sa réaction était puérile mais lorsqu'il s'agissait de son véritable « moi » comme se plaisait à dire sa psychologue, la jeune brune ne faisait pas de quartier. Ce n'est donc qu'après un hochement de tête positif de la part de Marylin qu'elle poursuivit, non sans réticence... « Quand j'avais dix ans, j'ai surpris mon père en train d'embrasser une autre femme que ma mère. C'est à partir de ce moment là qu'il est devenu le pourri que je connais aujourd'hui. Il ne mérite même plus que je l'appelle « papa », alors quand il me faut vraiment le nommer, j'utilise les mots « géniteur » ou « monstre ». Mais sa tromperie n'est pas la seule chose le rendant monstrueux... » Il fallut quelques instants à Pandora pour pouvoir continuer sur sa lancée. Elle sentait une boule se former au fond de sa gorge. Elle avait appris à ne plus pleurer depuis des années, mais comme elle ne racontait jamais cette histoire, les larmes affluaient rapidement et facilement aux coins de ses yeux lorsqu'elle osait en parler... Et ce n'est pas sans bouger de son siège, que la jeune femme racontait son histoire. A ce moment là, elle détestait sa mère de l'avoir forcée à prendre ce rendez-vous. Devant l'attention que lui portait Marylin, la jeune femme continua tout de même : « Ce que je dis n'a pas intérêt à sortir d'ici et si le secret professionnel est bafoué, je saisirai la justice pour faire valoir mes droits c'est bien compris ?! » Pandora pouvait être méchante et très insistante sur certains points, et c'est exactement ce qu'elle était à ce moment là. Marylin se sentit obligée de lui demander : «Mais enfin Pandora, de quoi avez-vous si peur ? Tout ce qui est dit ici ne franchira jamais ces murs, c'est une promesse et un engagement vis-à-vis de ma profession. » Miss C. parut soulagée pour cette fois, même si elle ne faisait confiance à personne depuis quelques années... Elle continua donc en entrant dans le vif du sujet : « Okay... Alors... Quand j'ai eu quinze ans, ce pourri qui me sert de géniteur, dire que son sang coule dans mes veines, ça me révulse! Ce pourri n'a pas hésité à me « vendre » pour récolter de l'argent comme on faisait dans l'ancien temps. Je ne l'ai appris que lorsque le moment fut venu, c'est-à-dire le jour de mes quinze ans, il m'avait promise à un type du nom de Steven pour remporter ma dote. Vous croyez que ces choses là étaient révolues! Et bien nom, le « monstre » les a remises au goût du jour! Ma mère a beau eu protester, il ne voulait rien entendre. Et aux yeux de la loi, je n'étais pas majeure, j'étais encore sous sa tutelle... » Marylin ne semblait pas comprendre certaines choses, alors voyant que sa jeune patiente s'était arrêtée à ce point précis de son histoire, elle décida de lui demander : «Vos parents étaient donc encore mariés ? » Elle n'avait pas le droit d'ajouter « ils étaient encore mariés malgré la tromperie de votre père », la déontologie de la profession le lui interdisait, alors elle dut laisser Pandora répondre à cette question. « Malheureusement oui. Ma mère avait décidé de lui laisser une chance après qu'il l'ait trompée. Mais après ce qu'il m'a fait, elle a compris quel monstre il a toujours été et elle a enfin décidé de divorcer... Il se fichait pas mal de ses enfants... J'ai donc été forcée de me marier à ce Steven, un homme de vingt ans mon aîné, qui ne cessait de me rabâcher à quel point j'étais inutile et féniante. C'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à me rebeller. J'avais toujours été la Pandora sage et attentive, mais j'ai vite pris sur moi et je suis devenue la Pandora rebelle et méfiante que le monde connait aujourd'hui... » Marylin comprenait à présent pourquoi miss Cohen lui avait répondu de la sorte en arrivant dans son cabinet. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle avait même de la compassion pour sa nouvelle patiente. Pandora le sentit à travers le regard que lui portait à présent sa thérapeute. Ce que miss Cohen s'empressa de corriger : « Je ne veux surtout pas que les gens aient pitié de moi. Je suis comme je suis et c'est tout. Alors s'il vous plait, n'ayez pas pitié et ne vous dites surtout pas « oh la pauvre petite Pandora, normal qu'elle soit comme ça aujourd'hui, après tout ce qu'elle a vécu... » Non je ne veux surtout pas de ça! » Ça pouvait paraître méchant, mais pour une fois, ça ne l'était pas. Marylin comprenait tout à fait le point de vue de la jeune brune, elle se contenta d'un signe de tête lui faisant comprendre que ça n'arriverait pas. Pandora put donc continuer : « Après un an chaotique de vie commune avec ce porc de Steven, j'ai pris les choses en main pour me sortir de là. Il était absolument hors de question que je finisse ma vie avec cet horrible goujat. Je me suis donc arrangée pour que le divorce vienne de lui et non de moi et pour qu'il ne cherche plus à me revoir ni même à m'adresser la parole... » Mais ça, Pandora n'avouera jamais le comment de la chose. Elle n'est elle-même pas fière du tout de ce qu'elle a fait. Alors elle emportera son secret dans la tombe. N'allez surtout pas vous imaginez qu'elle l'a tué, non ce n'est pas du tout le cas et il lui fallait l'expliquer à sa thérapeute : « Je ne l'ai pas tué, ne croyez surtout pas ça. J'ai peut-être une attitude de meurtrière mais jamais je ne m'abaisserai à cela. J'ai beaucoup de sang froid mais surement pas pour faire une telle chose! Bref... Steven m'a laissée tranquille et je n'ai pas de nouvelles depuis deux ans. Et la meilleure chose qui me soit arrivé est d'avoir été acceptée à SU. Ma mère ne connait pas toute l'histoire, personne ne la connait à vrai dire... » Et là, Marylin comprit pourquoi Pandora ne racontait jamais son histoire. « Je m'efforce de vivre une vie normale, une vie de jeune femme de mon âge. Et si on me parle de mariage, je réponds très sincèrement que je ne marierai jamais. Personne n'a besoin de savoir que c'est déjà arrivé. En ce qui concerne le « monstre », je n'ai plus de contact avec lui depuis mes quinze ans. Il a empoché l'argent de ma dot et s'est enfui je ne sais où et c'est tant mieux... » Marylin aurait bien continuer son interrogatoire mais l'heure tournait et elle sentit bien que Pandora n'ajouterait rien de plus constructif. Elle congédia donc sa patiente, lui promettant une nouvelle fois que tout ce qui venait d'être dit ne franchirait jamais ces murs... Pandora n'était pas du tout rassurée de ce qui venait de se passer mais elle devait bien avouer que parler de cette histoire après tout ce temps lui avait fait énormément de bien...

Un an plus tard, Pandora suivant toujours une thérapie, toujours avec le docteur Evans. Les deux jeunes femmes avaient déjà bien avancé et Pandora se sentait en sécurité et en confiance avec Marylin. Lors de l'un nombreux rendez-vous, la psychologue voulu en savoir plus sur la vie amoureuse de sa patiente. Elle ne se gêna donc pas pour lui demander : «Et votre amoureuse, comment est-elle ? Avez-vous quelqu'un actuellement ? » Pandora ne se sentit pas du tout gênée par rapport à cette question. Son mode de vie concernant les hommes pouvaient en choquer plus d'une, mais elle s'en contrefichait. Depuis son "mariage", la jeune femme n'a plus du tout confiance en la gente masculine et c'est pourquoi elle fait ce qu'elle appelle "prendre du bon temps". Pour répondre à Marylin, elle sourit et dit : «Côté sentimental, ma vie est bien ce qu'on peut qualifier de chaotique. Mais je l'aime comme elle est. J'ai effectivement rencontré quelqu'un, si on peut dire ça comme ça... Mais je rencontre des "quelqu'un" tous les soirs donc vous voyez ce que je veux dire... » Marylin ne le montra pas, mais elle était déçue du comportement de sa jeune patiente. Mais elle n'avait aucun droit de la juger alors elle se contenta de lui rétorquer : «Il n'y a donc personne dans votre vie ? Personne dont vous puissiez dire que vous ressentez le petit plus par rapport à lui ? » Pandora se renferma dans sa coquille. Finalement, elle ne voulait plus continuer là-dessus. Elle faisait comme si tout allait bien mais c'était bien loin d'être le cas. Bien au contraire, sa vie à ce moment là était bien pire que ce qu'avait laissé l'ouragan Kathrina derrière elle. Mais la jeune brune savait qu'en parler à Marylin lui ferait du bien. Elle prit alors son courage à deux mains, comme lors de leur première séance, et elle put se lancer... «Il y a deux semaines, j'ai rencontré quelqu'un... Quelqu'un que j'ai revu depuis. Je ne crois pas en l'amour. Je n'ai jamais cru qu'un tel sentiment pouvait exister... Et je ne dis pas que je suis amoureuse de ce type, je dis juste qu'avec lui, c'est différent... Différent au point que hier soir, j'ai découvert que j'étais enceinte... » Marylin n'en revenait pas. Sur le moment, elle ne sut quoi dire. Il lui fallut quelques instants pour se reprendre. Et lorsque ce fut le cas, elle ne put s'empêcher de dire : «Avez-vous déjà annoncé la grande nouvelle au père de l'enfant ? Et souhaitez-vous le garder ? » Pandora n'avait pas dormi de la nuit à cause de ça. Elle a retourné le problème dans tous les sens, sans jamais trouver de véritable solution. Et encore aujourd'hui, elle n'avait pas la clé de son problème. Car oui, pour elle, c'était bien un problème. Non seulement elle ne croyait pas en l'amour, mais elle ne se voyait certainement pas maman à son âge. Elle n'a qu'un minable travail de surveillante de bibliothèque pour survivre et c'est juste suffisant pour subvenir à ses propres besoins. Alors non, Pandora Azalea Cohen n'était pas prête à devenir mère. Non seulement cela, ce n'était pas seulement une question financière, la jeune femme n'était pas une personne faite pour être parent. Et elle ne se sentait pas du tout prête à tout annoncer au père de l'enfant. Alors pour répondre à Marylin, elle ne put dire autre chose que : « Je ne veux pas d'enfant. Je ne suis pas faite pour être maman. Je serais vraiment un horrible mère et ce n'est pas le moment pour moi de tenter l'expérience... » Marylin avait donc sa réponse. «Allez-vous en parler au père du bébé ? » Encore une fois, Pandora prit quelques minutes avant de répondre. Même si cette fois-ci, elle était certaine de ce qu'elle allait dire : « Il n'y aura pas de bébé, donc non, je ne lui dirai rien. Nous ne sortons pas « normalement » ensemble. Nous ne sommes pas en couple, nous sommes deux personnes qui prennent du bon temps l'une avec l'autre, alors non, je ne lui dirai pas. Et il ne voudrai pas le savoir... » Ça, Pandora ne pouvait pas en être certaine. Mais elle était tout de même certaine de ne pas vouloir annoncer la nouvelle à Esteban. Elle n'était pas prête et elle prendrait un rendez-vous pour avorter directement en sortant de chez le docteur Evans. «Vous avez une amie à qui vous confier ? Une amie qui serait présente pour vous lors du « grand moment » ? » Les questions de Marylin gênaient de plus en plus miss Cohen. Car ce n'est pas que Pandora soit asociale, c'est plutôt qu'elle n'aime pas se lier. Les seuls liens qu'elle a, c'est avec les hommes avec qui elle couche. Elle se contenta d'un signe négatif de tête en guise de réponse. Marylin n'ajouta rien d'autre. Elle ne voulait pas bousculer Pandora plus qu'elle ne l'était déjà. Alors miss Cohen se leva et salua poliment sa thérapeute. L'heure était finalement vite passée. Pandora ne se sentait plus le courage de dire quoi que ce soit et Marylin ne voulait pas chambouler la jeune femme davantage. Les deux jeunes femmes se quittèrent donc sur ce salut.

Une semaine plus tard, ce fut comme si Pandora n'avait pas eu besoin de parler de bébé à sa thérapeute. Elle était redevenue la Pandora que tout le monde connaissait : la jeune femme sure d'elle et un peu rebelle. Esteban ne sut jamais qu'il aurait pu être père et Pandora ne le lui dirait jamais. Ou pas...

Et sinon, moi c'est HIDDEN PASSION, j'ai en réalité 22 ANS et j'ai connu le forum DE LA MÊME MANIÈRE QUE PRÉCÉDEMMENT . Ceci est mon DEUXIÈME COMPTE et je peux prouver que j'ai lu le règlement en vous confiant que le code est VALIDE. Mon petit mot de la fin? SU ROCKS .