QU'IMPORTE D'OÙ ON VIENS,
L'IMPORTANT C'EST DE SAVOIR OÙ ON VA.

Vingt trois ans plus tôt. New York, un huit décembre. La nuit était déjà tombée depuis plusieurs heures. Seule la lune et les éclairages de Noël donnait de la clarté aux rues new - yorkaise. En silence, une jeune femme au cheveux dorés et aux visage tiré par la fatigue arpentait ses rues. Elle tenait dans ses bras un bébé, un nouveau né. Sont enfant. Elle l'avait emmitouflé dans une couverture noir, et le serrait contre elle pour le protéger du froid et des flocons qui blanchissait le sol. Au bout de quelques dizaines de minutes de marche, elle s'arrêta devant une immense maison, une villa plus précisément, s'élevant aussi haut que certain gratte - ciel. La jeune femme regarda son fils une dernière fois les joues inondées de larmes. Elle le serra fort contre elle, caressant amoureusement son visage puis elle chuchota, la voix ravagé par les larmes « Je t'aime.. » et déposa l'enfant sur le seuil de la porte, avec un petit papier coincé dans la couverture. Sur ce petit papier, il était très clairement inscrit “ Il s'appelle Zaach Aaron Evans ”. La jeune femme y avait aussi glissé une petite enveloppe destinée à son fils quand il sera plus grand. Elle sonna à la grande demeure, puis partie dans un silence de mort en pleurant toute les larmes de son corps. La grande demeure, n'était autre qu'un orphelinat, un institut pour les enfants abandonnés. Comment peut - on abandonné son enfant ? C'est simple, la jeune Evans a fait ce qu'elle pensait être le mieux pour son fils, pour qu'il soit heureux. Elle avait fait ça par amour pour lui. C'est difficile à comprendre, si elle l'aimait vraiment, elle aurait mieux fait de le garder prêt d'elle, de lui offrir tout ce dont il avait besoin, le problème c'est qu'elle en avait pas les moyens, et bien que l'amour d'une mère est irremplaçable il ne suffit pas pour élever correctement un enfant, il faut des moyens, des ressources et c'est ce qu'il manquait à la jeune Evans, et l'orphelinat était le moyen le plus sûre pour son enfant d'avoir un repas chaud matin, midi et soir. Alors que la jeune femme était déjà loin, quelqu'un ouvrit la porte de l'orphelinat, c'était une responsable qui découvrit le petit garçon.

Treize ans plus tard, New - York. Bien loin, le temps où se n'était qu'un enfant inoffensif. Aaron a bien grandit, et n'a plus rien d'un inoffensif petit garçon. Il est bagarreur, pas méchant, mais violant. Il aime bravé les interdits, faire ce qu'il ne faut pas faire c'était son jeu préféré. Il buvait, fumait et parfois il se droguait. C'était drôle, et en plus il n'était pas vraiment surveillé, les orphelinats c'est la belle vie quand on rêve d'indépendance, tant qu'on est dans son lit au couvre feu et là pendant les repas, ce qu'on fait entre deux personne ne le sait vraiment, et faire le mur était si simple qu'un enfant de quatre ans y arriverait. Il s'était aussi lié d'une amitié fraternel avec un fille. Elle avait un ans de moins que lui et était arrivé jour pour jour un ans après lui. Ils se connaissent par coeur, et Aaron ne supportait pas que quelqu'un lui face du mal, il n'avait jamais était aussi protecteur avec quelqu'un d'autre. Elle s'appelait Dakota, et Aaron n'a jamais eu de vue sur elle, non pour les deux c'était bien clair, ils avaient un lien fraternel, aussi proche que de vrai frère et soeur. Il entraînait souvent Dakota dans ses conneries, mais il ne lui avait jamais fait goûter à la drogue et ne l'encourageait pas à ce qu'elle boive, pour dire vrai elle n'avait que douze ans et il ne voulait pas qu'elle se détruise, s'il le faisait c'était son problème mais il n'aurait jamais laissé Dakota faire quelque chose comme ça. D'ailleurs, il l'a protégeait peut - être trop au goût de la fillette, mais il s'inquiétait vraiment pour elle. Un jour, il avait même récupéré une punition pour coups et blessures. C'était un mercredi après - midi, il traînaient tous les deux dans la cours de l'orphelinat et quelqu'un siffla la jolie brunette. Aaron se retourna pour regarder qui c'était et alla vers le garçon en question. Ils se connaissaient bien lui et Aaron, pour cause ils se détestaient. Il s'appelait Tom, et avait un ans de plus qu'Aaron.

AARON ♔ Qu'est ce que tu lui veux ?
TOM ♔ Ouhou, j'ai peur. Mais c'est qu'il mordrait le petit !
AARON ♔ Je t'ai posé une question, qu'est ce que tu lui veux ?
TOM ♔ Oh, c'est mignon, un petit garde du corps !

Aaron ne pris pas le temps de discuter, et lui colla un énorme coup de poing dans la figure, une fois Tom à terre il s'acharna sur lui, encore et encore. Ce fut un surveillant général qui les trouva et qui les sépara. Evidemment, Aaron fut emmené d'office dans le bureau du directeur et Tom à l'infirmerie. Bien sûr le face - à - face entre lui et le directeur fut on - ne - peu - plus mouvementé mais comme c'est Tom qui l'avait cherché, Aaron n'eu le droit qu'a un mois de corvée de plonge le soir. Mais jamais il n'aurais pu accepté que quelqu'un manque de respect à Dakota, quitte a faire des mois et des mois de punition.

Deux ans après. New - York. Quinze ans, le bel âge n'est - ce pas ? Aaron était devenue un vrai rebelle. Il fuguait tous les soirs de l'orphelinat, pour rejoindre un groupe de junkies. Il n'avait plus aucune raison d'être quelqu'un de bien. Dakota était partie, elle avait été recueillie quelque mois après ses quinze ans, et Aaron se retrouvait seul et sans point d'attache. Quand il aura seize ans, l'orphelinat ne pourrait plus le garder et il devra trouver un centre pour adolescent, il ne voulait pas, lui ce qu'il aimerait, c'est trouvé une famille d'accueil qui lui offrirait d'aller dans une université, il voulait étudier le cinéma, mais pour l'instant il préférait cent fois se défoncer et vivre sa vie. Après tout, quand on n'a plus rien, on n'a rien à perdre. Plus d'une fois, c'est la police qui le ramenait à l'orphelinat et chaque fois il passais par la case " bureau du directeur. Chaque jour il lui rappelait que tout ça était marqué dans son dossier et que chaque connerie amenuisait ses chances de trouver une famille. Aaron pétait les plombs, il n'en pouvait plus, n'arrivait plus à rester à l'oprhelinat il aspirait à autre chose. Alors, il commença à chercher, où il pourrais aller, et c'est au bout d'un ans qu'il trouva. C'était loin, mais c'était ce qu'il voulait. Il avait trouvé quelque chose à Los Angeles. C'est là qu'il commença à vivre, pour de vrai.

LE PREMIER JOUR DU RESTE DE MA VIE.
{ Changement de Narration }

J'avais seize ans, j'étais libre. Mes valises étaient bouclé, à vrai dire je n'avais pas grand chose. Un sac east - pack remplie de mon ordinateur portable, mon téléphone, mon iPod et tout le reste, puis une valise avec le reste de mes affaires. Il y avait quelque chose de précieux dans cette valise. Une enveloppe, de ma mère biologique, celle qui m'a abandonné. Je ne l'ai encore jamais ouverte, pour tout dire j'ai peur de ce qu'elle pourrait renfermé, dans ma tête je me suis toujours dit que si elle m'avait abandonné, c'est qu'elle pensé que c'était mieux pour moi, qu'il le fallait. J'avais peur qu'en lisant cette lettre toute l'histoire que j'avais imaginé ne tombe à l'eau et que l'idéal que j'avais fait de ma mère ne soit qu'un sombre mensonge. Je ne savais pas qui elle était, mais j'espérais une femme bien, et jamais je n'avais encore eu le courage de faire face à la vérité, qu'elle quel soit. Je rangeais précieusement cette enveloppe avant de fermé cette valise. J'avais trouvé des logements étudiants pas chère, et un petit bouleau dans un bar. Billet d'avion en main, j'étais prêt, enfin. C'était tellement bon, je me sentais pousser des ailes, j'attendais se moment depuis que j'avais l'âge de réfléchir. Les murs de l'orphelinat s'ouvrait enfin au monde. J'avais quelques amis là bas, mais la plus part était déjà partit ils avaient eu une famille. Moi non, mais je ne m'en plain pas, j'ai jamais était très fort pour m'attacher aux autres, c'est pas mon truc c'est tout. Les au - revoir fait, je montais dans l'avion, et ce fut le premier jour du reste de ma vie. J'étais rentré dans une université, j'étudiais le cinéma et ensuite j'allais travailler au bar. Puis je m'amusais, je couchais avec tout ce qui bougeait, n'importe qui, n'importe quand, je buvais, je fumais, je prenais de la coke, j'avais personne sur mon dos et c'était l'éclate total. merveilleux, comme dans un rêve. Aucune attache, aucun devoir, aucune obligation. Le pied intégrale. Que dire de plus ? Un barman c'est sexy, et j'avais juste à sourire pour qu'elle tombe toutes à mes pieds, c'était simple et j'aimais la simplicité. Malheureusement, le bonheur c'est ce qu'il y a entre deux emmerde, c'est bien ça le dicton ? Et les emmerdes, j'étais tombé en plein dedans. J'avais dix sept ans à cette époque là. Assis dans mon canapé, je regardais la télé, bière à la main, cigarette dans l'autre et pizza sur la table. Quelqu'un vint sonner à ma porte. Je me levais péniblement, j'avais une gueule de bois monstre. J'ouvris la porte et vit une jeune femme les yeux rougis par les larmes. La jeune femme en question était.. une partenaire de jeu dirons nous, une sex friend.

AARON ♔ Sun ? Qu'est ce que t'as ?
SUNSHINE ♔ Aaron.. j'ai fais une connerie..
AARON ♔ Quoi ? Sunshine, je comprends pas, explique !
SUNSHINE ♔ Je suis enceinte Aaron.. J'suis enceinte de toi..

Le ciel venait de me tomber sur la tête. Je pouvais pas y croire, c'était pas possible, elle avait du se tromper, j'avais pris mes précautions, ça pouvait pas m'arriver. Non j'étais en train de faire un cauchemar, il fallait que je me réveille, j'avais trop bu hier je délirais. Puis Sunshine qui était devant moi, en sanglot et qui n'arrêtait pas de s'excuser. Je la pris dans mes bras, le regard dans le vide, je n'arrivais même pas à réfléchir. Je lui ai proposé de rentré et on en a parlé, elle ne savait pas quoi faire, moi non plus et je dois dire que j'avais pas prévue ça. J'avais que dix sept ans, elle en avait seize c'était.. pas possible ! Puis, Sunshine n'était pas la plus droite des filles, elle se droguait bien plus que moi, se n'est pas peu dire, elle faisait connerie sur connerie, alors peut - être qu'au final elle n'était pas enceinte de moi ? J'en savais rien. Je n'avais pas revue Sunshine depuis qu'elle me l'avait annoncé, mais j'y avais pensé jour et nuit, et si ma mère avait avorté ? Je ne serais pas là aujourd'hui ? Mais un bébé ! Comment on pouvait faire avec un bébé ? J'avais pas vraiment envie qu'il vive en orphelinat pour finir comme moi.. J'étais dans le flou total. Mais le cinquième jour, je reçut un sms. " J'ai rendez - vous pour l'IVG à 18 h 30. " ça me glaça. Tout s'éclaircit subitement dans ma tête, elle ne pouvait pas faire ça. Alors j'étais allé devant la clinique, et j'ai attendue qu'elle arrive. Adossé au mur, il tombait des trombe d'eau, et la nuit commençais à tomber quand enfin apparue la silhouette de Sunshine. Elle était trempée, les yeux encore rouge par les larmes. Je l'attrapais par le bras. « Aaron ? » demanda t - elle surprise de me voir. « Sun, écoute tu peux pas faire ça.. » elle eu un mouvement de recule et me regarda les yeux grand ouvert. « Quoi ? Tu rigole j'espère !? » je serrais encore un peu plus son bras dans ma main pour ne pas qu'elle parte. « Non, je rigole pas, je veux pas que tu le face, t'as pas le droit ! Je veux garder ce bébé, tant pis si après tu ne veux pas t'en occuper, je le ferais, j'ai un boulot et puis je pourrais toujours arrêter mes études de toute façon je m'en fiche, je veux garder ce bébé ! » elle me fusilla du regard. « Mais t'as pensé à moi ! Tu trouve ça juste toi ? Je veux pas porter cette enfant ! C'est hors de question, je pourrais pas ! Ecoute moi bien, je refuse d'avoir un enfant, je veux pas ressembler à une baleine et.. et.. si tu te barre quand le bébé sera là ? hein ? » je la coupé, bien déterminé à l'empêcher d'avorter. « Alors pour toi, ta silhouette de mannequin compte plus que la vie d'un bébé ? Mais il est ou ton problème ! Je sais que c'est injuste, je sais que c'est toi qui le portera, je sais qu'être enceinte ça représente un paquet de truc et que tu n'as aucune garantie quant au fait que je sois présent mais je t'en supplie, ne fait pas ça, par pitié ! » mon coeur été serrer et lourd comme une enclume, comment moi, bon vivant et fêtard comme pas deux, j'en était arrivé à vouloir garder un bébé ? Je savais que je faisais une connerie monumentale, mais je devais assumer. J'avais réussie à convaincre Sunshine de ne pas avorter, mais les six long mois qui suivirent ne furent pas tout rose, non bien loin de là. Sun était une drogué, et elle ne pouvait pas arrêter du jour au lendemain, de plus elle était incapable d'être responsable et d'agir comme t - elle, j'étais tous les jours sur son dos, on arrêtait pas de se disputer, je la haïssais à mesure qu'elle faisait du mal au bébé, je la détestait vraiment, mais d'une part je me détestait aussi, je faisait souffrir Sunshine, je lui faisait enduré tellement de choses,
alors que moi je continuais à faire la fête, à boire et à me retrouver dans le lit de n'importe qui, alors que moi je l'engueulait quand je la retrouvait ivre le soir, j'étais injuste avec elle et finalement je ne savais pas vraiment pourquoi je faisais tout ça, je me posais des tas de questions.. Sun n'allait même pas aux échographie, et je n'arrivas pas à l'emmener de force, j'était à bout de nerf, elle aussi. Finalement, plus les jours passaient, plus je m'attachait à elle, je ne pouvais plus lui en vouloir, elle était peut - être insupportable mais il fallait que j'arrête de lui crier dessus, ça ne changerais rien. Je lui avait dit de venir vivre chez moi, on s'entendait comme deux amis, je l'aidais et elle devenais de plus en plus sociable, elle avait besoin d'être rassuré, et je jouait se rôle volontier, après tout c'est moi qui l'ai entraîné dans cette galère. Mais tout ça s'arrêta six mois après l'annonce de sa grossesse. Elle était enceinte de six mois et demi, plus ou moins, je l'avais retrouvé inconsciente dans mon salon alors que je rentrais de mon service au bar. J'avais appelé les ambulances et ils l'avaient emmené, les heures qui suivirent furent difficiles, presque intenable. Je tournais dans l'hôpital comme un lion dans une cage, se n'est qu'après cinq heures d'attente que le médecin vint me voir. « Alors ? Comment va t - elle ? Et le bébé ? » demandais - je, la boule au ventre. Je n'avais jamais été tant responsable de quelqu'un que ses derniers temps, et toute cette histoire était ma faute, je m'en voulais et j'avais peur, bien pour la première fois de ma vie. « Elles vont bien, toutes les deux. On a sauvé le bébé in - extremis, quant à Sunshine elle devrait se réveiller dans quelques heures. Elle n'a pas réussie à aller jusqu'au coma éthylique, de justesse. Quant à votre fille, par miracle elle n'a aucune séquelle du comportement de sa mère. » puis il s'en alla. J'avais ne fille. Il avait dit que c'était ma fille. Je me rendais compte à présent de ce que j'avais fait, de ce que je devais endosser maintenant. J'allais voir la petite, et un infirmière me dit de la prendre dans mes bras. Je la regardais, muet. Mon coeur était plus serré qu'un noeud de bateau, mais il battait si fort. Je savais maintenant pourquoi je m'étais battu pendant tant de temps. Elle était tellement magnifique.. « Salut toi.. Calypso. Ephyr Calypso Evans.. » dis - je passant mon doigt sur sa joue. On m'avait tellement dit que je n'avais pas de coeur, ou qu'il était de pierre, mais aujourd'hui j'avais trouvé la chose qui le faisait battre, encore plus fort que tous les autres. Ma petite fille. J'étais resté à l'hôpital pour Sunshine, je n'allais quand même pas l'abandonner maintenant, puis je ne savais pas ce qu'elle voulais faire maintenant. Quand elle se réveilla, le médecin l'obligea à se rendre en cure de désintoxication, alors voilà, je me retrouvais seule avec ma fille. Les premiers mois étaient dures, je ne savais pas vraiment comment m'y prendre, je ne pouvais plus jouer au gros dure et sortir comme je le voulais, enfin, je ne changeais pas devant les autre, j'étais toujours le même, mais quand j'étais avec Calypso c'était.. Différent. Tout ce passa merveilleusement bien dans le meilleure des monde, j'avais trouvé quelqu'un pour s'occuper de ma fille quand j'étais en cour ou au travail, puis j'étais présent pour elle, j'étais heureux. Ca dura trois ans et demi. Trois ans et demi de pure bonheur, j'étais responsable, enfin j'étais toujours le même mais avec des responsabilité en plus, j'avais trouvé un but à ma vie. Mais, je n'avais décidément pas le droit à une vie tranquille. Calypso avait trois ans et demi quand sa mère refit son apparition. Elle passa quelque jour chez moi, elle m'avait dit que c'était pour voir la petite, qu'elle avait beaucoup réfléchit pendant sa cure et qu'elle voulait essayer d'être présente pour sa fille. J'avais accepté, elle m'avait dit trois jours pas plus, après elle se trouverais un appartement pas loin. Mais rien ne se déroula comme prévue. Il était trois heures et demi du matin, je revenais du bar où je travaillais. La porte d'entré de mon appartement était entre - ouverte, mais il n'y avait plus de lumière. Je suis rentré, et j'ai ouvert toute les lumières, plus rien. Plus aucune affaire appartenant à Calypso, plus rien, aucune trace de Sun. Elle était partie. Seul un mot restait sur la table. “ Aaron, j'ai trouvé du travail à Washington. Je sais que jamais tu ne m'aurais laissé partir avec Calypso si je te l'avait demandé. Juridiquement, j'ai tous les droits sur Calypso, je suis sa mère. ” je donnais un énorme coup de pied dans la chaise qui se trouvait prêt de moi. Elle n'avait pas le droit de me l'enlever, elle pouvait pas.

Ce jour là, tout s'arrêta pour moi. J'étais redevenu celui que j'étais à seize ans, sans attache, sans raison de se battre. J'avais baissé les armes. J'avais essayé de recontacter Sunshine, rien à faire. J'avais laissé tombé, mais je ne pouvais plus penser à ma fille sans en souffrir. J'ai l'impression que jamais plus je ne la reverrais, Sunshine avait tous les droits sur elle et je ne pouvais rien faire. Ca va faire maintenant plus d'un ans et demi que je n'ai pas revue Calyspo, et plus les jours passent, plus l'espoir de la revoir s'amoindrit. Je n'en parle pas, je n'arrive pas à en entendre parler si non je me met dans une rage folle, je supporte pas qu'on parle d'elle.