Take me by the tongue and i'll know you - Rose A. Nelligan

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Aujourd'hui était le premier jour du retour à l'université de Kayler, et il aurait très bien pu s'en passer. Le jeune homme n'avait jamais aimé l'école. À l'âge de 18 ans, il était devenue DJ dans une boite de nuit à LA, mais étudiait quand même, parallèlement, en technique d'architecture, ou il apprenait les dessins en bâtiments et les trucs du genre.

Arrêtant son Audi dans le parking de l'unversité, le brun coupa le contact avant de descendre. Cette voiture était la prunelle de ses yeux, quiquonque y touchait avait affaire à lui. Même son amie de longue date, Rose, avait a peine deja posé ses belles fesses dessus ! Une fois, quelqu'un, un mec qui le détestait -ne sachant pas trop pourquoi, d'ailleur, qui osait détester Kayler Braün, franchement ?- avait crevé son pneu. Le lendemain, le même mec avait quelques marques aux visage, tel un oeil au beurre noir.
Il coupa donc le contact et verouilla son bébé, et marcha vers l’établissement. Kayler n'avait jamais eu de mal a s'intégré quelque part. Mais nous étions en millieu d'année, et tout le monde avait deja son groupe d'amis. Certe tout ça était différent du lycée, tout le monde ici se mélangeait, mais tout de même. Kayler avait cette facette cachée, sa timiditée, que très peu de personne voyait.

Son premier cour était Français. Génial. Il détestait cette langue pour mourir. Il n'y comprenait rien et c'était franchement agacant, parce que difficile a parler, prononcer, toutes ces règles.. très, très peu pour lui. D'habitude il séchait se cour, mais puisque c'était son premier jour, il serait une sorte d'ange. Pour aujourd'hui enfin. William entra dans l'établissement et se dirigea vers son casier attribuer, y fourra toutes ses affaires en gardant celle de français.

Comme il en avait l'habitude, monsieur Braün arriva en retard, il s'excusa auprès du professeur, en français, et choisit une place au font. Quel fut sa surprise lorsqu'il apercut une petite tête brune, qu'il pouvait reconnaître entre milles. Il botta sa chaise d'un pied, sourit en coin, heureux de la voir.

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J’étais installée à mon bureau depuis près de 3 heures, la tête appuyer contre le mur, les yeux fermés par la fatigue. La nuit avait été bien trop courte, passer des heures à pleurer sur un rien m’avait complètement épuiser. Juste penser que dans cette pitoyable situation, Kayler m’aurait pris dans ses bras et serrer contre son torse jusqu'à ce que je m’endorme, avait fait redoubler mes sanglots.

Une larme perla au coin de mes yeux révèlent ma fatigue et bien d’autre choses. Je l’essuyai du revers de la main, j’étais stupide et ce n’était pas le moment de m’apitoyer sur mon sort. Je relevais la tête pour écouter se que le professeur racontait sans grand intérêt. Monsieur Miller était un quinquagénaire, une paire de vielle lunette pendait sur son nez alors qu’il lisait le planning de l’année. Il avait dû être très beau plus jeune, mais une longue cicatrice traversait son visage. On cogna à la porte, je me laissais retomber dans mes songes. J’étais triste pour lui, sa doit être dur de vivre quand on ce fait dévisager sans cesse.

Un pied s’abattit contre ma chaise.

- Hey ! >> Me plaignis-je

Je relevais la tête, ma main vint s’abattre devant ma bouche. Les larmes se mirent couler le long de mes joues. Ma tête se mise à tourner violemment je crus que j’allais m’évanouir, alors que je m’élançais dans ses bras, sans connaitre le moment où je m’étais levé de ma chaise. Mes mains s’agrippèrent à son T-Shirt que je couvrais de larmes. C’était son odeur, celle qui m’avait tant manqué, celle dont j’étais devenu dépendante.

- Kayler… Pourquoi ? >>

Je frappais son torse avec mes poings, je me moquais de passer pour une cinglée, des rires des autres élèves ou des avertissement du professeur. Il était là…

- Je te détestes ! Kayler... Si tu savais comment je te déteste. >> Je me laissais tomber dans ses bras en pleur et tremblante.

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Kayler arriva donc en retard dans son cours de français. Le professeur, monsieur Miller, soupire lourdement et lui assigna une place au fond. Il se dirigea vers elle a pas de tortue et se laissa lourdement tomber sur sa chaise. La journée allait être longue, très longue.. Son attention était posé sur son cahier, sur lequel il gribouillait sans cesse. Un soupir lui fit relever la tête. La brune en face d'elle se laissa elle aussi tomber sur sa chaise, n'ayant pas l'air d'être en frome. Un déclic se fit dans la tête de William. Était-ce.. était-ce bien elle ? Rose ? Un sourire s'accrocha à ses lèvres, et son pied vint buter contre sa chaise. La jeune fille se retourna, de mauvaise humeur.

- Hey ! fit-elle d'un ton de reproche, jusqu'a ce qu'elle le voit. Sa main délicate se porta à sa bouche, et elle prononca son nom. Kayler.. Celui ci lui sourit en hochant la tête.

- Le seul et l'unique ! fit-il d'un sourire charmeur dont lui seul avait le secret. Pourquoi ? Demanda t-elle. Kayler haussa un sourcil, pourquoi quoi ? Il secoue la tête, ne comprenant pas.

Monsieur Miller se leva, pas content. Il grogna, mais Rose se précipita dans ses bras et tambourina sa poitrine de coup. Tout le monde les regardait, mais Kayler s'en fichait a se moment là. Qu'est ce qui se passe ma puce ? fit-il tout bas

S'en fut trop pour Miller. Dehors vous ! Vous dérangez mon cours ! fit-il dans un français parfait. Kayler ébouriffa les cheveux de son amie et fit un salut militaire avec ses deux doits, au professeur, et entraina Rose avec elle a sa sortie.

- Je te détestes ! Kayler... Si tu savais comment je te déteste.. fit-elle en s'accrochlant a lui. Kayler fut surprit. Moi ? Me détesté ? En quel honneur ? fit-il en posant ses mains sur ses épaules pour la repousser devant lui, afin de voir son visage. Il haussa les épaules et balanca son sac sur son dos, attrapant ses clopes. Il entraina son amie dehors et s'en alluma une. Tu n'as pas répondu a mes lettres, je devrais te détester, petite, fit-il en lui souriant malicieusement.

Il y avait longtemps que Kayler avait pardonné à Rose.

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Kayler m’entraîna dehors, l’air frais de Septembre me fit frissonner. Mais j’étais trop choqué et bouleverser pour en être incommodé. Il était là, pourtant au lieu d’être heureuse comme j’aurais dû l’être, j’étais en colère contre lui. J’étais furieuse sans raison ou peut-être parce que je faisais face à la raison de toute mes peines. Il s’alluma un cigarette, il semblait amusé par mon état. Pas d’une manière méchante, car Kayler n’aura et ne pourra sans doute jamais être rude avec moi. Tu n'as pas répondu a mes lettres, je devrais te détester, petite. Il avait raison sur se point, mais pouvait-il savoir a quel point j’avais mal. Il était tout ce que j’avais, il n’étais pas qu’un ami, il était ma famille. Il est partit, me laissant seule ne m’envoyant qu’une lettre me demandant si je pouvais l’attendre, de ne jamais l’oublier. C’est ce que j’ai fais jour après jour… Je ne t’ai jamais oublier Kayler, j’ai essayer, si tu savais combien de nuit je me suis hais de ne pas pouvoir te laisser partir. Si tu savais combien de fois, j’aurais voulu répondre a ta lettre, te demander de revenir.. Te dire a quel point tu me manquais. Mais j’avais trop mal, je sais pourquoi tu es partis, je comprend que ta sœur ait eu besoin de toi… Je te déteste parce que je ne peux pas vivre si je ne peux pas me blottir dans tes bras.

Je replaçais mes cheveux derrière mes oreilles et lui piqua sa cigarette pour en prendre une longue bouffée. Il essaya de se rapprocher de moi avec de douce parole, mais je m’écartais. Je me sentais vulnérable, je savais que la situation l’amusait et tout ce que je voulais à cette instant c’était lui. Mais je ne pouvais pas, si je tombais dans ses bras, je pourrais plus les quittés. Je me laissais tombé à genoux au sol. Pardonne moi Kayler, pardonne moi de ne pas être forte. Pardonne moi d’être aussi lamentable, alors que je devrais sauter de joie… Je t’offre le spectacle le plus pitoyable de ma misérable existence.

Je relevais la tête pour le voir, lui rendant sa clope avec un petit sourire triste. Mais pour le moment c’est tout ce que je peux lui offrir.

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Kayler entourna Rose de ses bras, voyant qu'elle avait légèrement froid. Il s'alluma une cigarette et l'écouta parler, lui faire son long discourt, comme il s'était préparé à le faire. Il savait plus ou moins la réaction qu'aurait son amie en le voyant. Il la conaissait par coeur mais.. quelque chose le faisait douter. Cela l'avait blessé qu'elle ne réponde pas à ses lettres, car ce n'était pas dans son habitude.
Il était donc perplexe. Avait-elle rencontrée quelqu'un ?

- Je ne t’ai jamais oublier Kayler, j’ai essayer, si tu savais combien de nuit je me suis hais de ne pas pouvoir te laisser partir. Si tu savais combien de fois, j’aurais voulu répondre a ta lettre, te demander de revenir.. Te dire a quel point tu me manquais. Mais j’avais trop mal, je sais pourquoi tu es partis, je comprend que ta sœur ait eu besoin de toi… Je te déteste parce que je ne peux pas vivre si je ne peux pas me blottir dans tes bras. Kayler hocha la tête, ne sachant pas trop quoi repondre a ça, par ou commencer. Le brun n'avait jamais été bon pour les relations, d'amitiée, de couple, peu importait. Il collectionnait les aventure d'un soir et s'en faisait peu pour les sentiments.

- Eh écoute.. Je ne sais pas quoi te dire. Pourquoi m'oublier ? Je t'ai dis que je reviendrai.. as-tu lu mes lettre au moins ? Je veux dire.. Je sais pas.. tu me manquais aussi, fit-il en secouant les épaules, mal a l'aise, il se balança d'un pied a l'autre comme il en avait l'habitude dans ses cas là.

Sa cigarette s'envola de ses main, et il couina. Il détestait qu'on lui vole sa nicotine, surtout que c'était sa première cigarette de la journée. Naonn rend la moi ! fit-il comme un enfant. Il s'approcha d'elle, et Rose recula. Il fut surprit et haussa les sourcils, s'arrêtant de bouger. Qu'est ce qu'il y a, Rose ? fit-il en soupirant. Cette situation l'énervait deja. Combien de temps ça allait durer ? Des semaines ? Quelques jours ?

- Pardonne moi Kayler, pardonne moi de ne pas être forte. Pardonne moi d’être aussi lamentable, alors que je devrais sauter de joie… Je t’offre le spectacle le plus pitoyable de ma misérable existence.

William soupira et se pinça les lèvres. Arrête de t'excuser Rose.. ça ne sert a rien. Il déposa une main sur son épaule.

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Kayler posa une main sur mon épaule, je connaissais son expression par cœur, il était facile de deviner qu’il était mal a l’aise. Je me forçais un sourire un peu plus convainquant. Arrête de t'excuser Rose.. ça ne sert a rien. Je baissais les yeux il avait raison, je devais simplement oublier le passée et me réjouir de l’avenir. Il était là non ? Est-ce qu’il resterais ? Anthony me dirait sûrement de ne pas m’accrocher, qu’il m’avait déjà quitté une fois et qu’il pourrait le refaire. Que croire que je comptais pour Kayler n’était qu’une illusion, après tout il ne m’avait jamais appelé ou envoyer de courriels comme le ferais un véritable ami. Je chassais cette pensé de mon esprit, je devais me rattraper après ma scène et ma crise hystérique. Ce n’était pas une façon de saluer un vieil ami… Je montais sur la pointe des pieds pour atteindre sa joue et y posais un léger baiser.
Tu es là maintenant, je suis heureuse qu’il est eu tord. Dis-je une penser pour Anthony qui devait toujours être en cour.

Je me calais dans ses bras, c’est a se moment que je m’aperçu a quel point j’étais fatiguer. Alors je lui pris la main comme j’avais l’habitude de faire, l’entraîna vers un banc bien décider à profiter un peu de son retour. Alors qu’il s’assit, je couchai ma tête sur ses jambes et fixais son visage. Il était encore plus beau que dans mon souvenir, ça me fit drôle de penser ça. Je t’aime Kayler. Murmurais-je en fixant le ciel. Mais ne te fais pas d'idée ! Je suis la seule femme que tu n'auras jamais dans ton lit. Je lui tirais la langue amuser. Kayler avait le physique du mec qui se tape 20 nanas par semaines et je n'étais sûrement pas loin de la vérité. A cette pensée mon coeur manqua un battement mais je repoussais la sensation loin dans mon esprit. Kayler était mon ami rien de plus...

Pourtant je me demandais si il avait remarqué que moi aussi j’avais changé. Que j’avais un peu plus de poitrine que la dernière fois, que j’étais devenue une jeune femme et que je n’étais plus la petite fille sans forme qu’il avait connu. Étrange pensée cela dit…

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Tu es là maintenant, je suis heureuse qu’il est eu tord. Fit-elle en l'embrassant sur la joue. Kayer resta perplexe ? Il ? Qui ça, il ? Le jeune tressé n'osait pas le penser, mais.. il s'en doutais un peu. Ce n'était pas le genre de Rose de ne pas répondre à ses textos, ses appels ou les trucs du genre. Je suis heureux aussi.. Il ne posa pas de question, sachant que ce n'était pas vraiment le moment et qu'elle ne voudrait surement pas en parler.

Ensuite, elle l'encercla de ses bras. Il repondit à son étreinte en souriant, puis lui murmura a l'oreille; tu m'as manqué.. tellement.. puis, il l'embrassa sur le front, et se laissa entrainer sur un banc. Rose s'allongea et posa sa tête sur ses genoux, Kayler se mit a jouer distraitement avec ses cheveux, passant sa mains dedans comme un peigne. Je t’aime Kayl'. Si bien que cette phrase l'étonna, Kayler ne le montra pas. Beaucoup de gens lui disait qu'il l'aimait, mais pour lui c'était une autre paire de manche. Il ne disait 'je t'aime' que très peu souvent. William n'accordait sa confiance a peu de gens, elle était difficile a avoir et facile a perdre. Il n'avait pas dit je t'aime depuis longtemps.

- Moi aussi Rosie.. fit-il en lui souriant. Mais ne te fais pas d'idée ! Je suis la seule femme que tu n'auras jamais dans ton lit, fit-elle en lui tirant la langue. Il leva un sourcil et lui lança un sourie malicieux. Ah ouais ? T'en es sur ? Il rigola et se pencha vers elle, la détaillant discrètement. Elle avait changée, murit. Eh sinon, quoi de neuf dans ta vie ?

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Ah ouais ? T'en es sur ? Il avait rigoler, j’en avais fais de même. Sa réponse m’avait tout de même prise au dépourvu, comme quoi je me posais encore trop de questions. Kayler était un ami d’enfance, avec qui j’avais grandi, qui m’avait appris a vivre au présent et non au passé. J’ai toujours eu des sentiments très fort à son égard, de l’admiration entre autre… Sans jamais me demander si ce n’était pas plus. Nous n’étions plus des enfants mais de jeunes adultes, avec des désirs et des besoins nouveaux.

Eh sinon, quoi de neuf dans ta vie ? J’avais souris, un sourire mélancolique qui me rappelait que ma vie n’était pas vraiment différente d’avant. J’avais de nouveaux camarades, dont un qui m’avait bien aidé durant l’absence de Kayler. Mais je me demandais si c’était le moment de lui parler d’Anthony… Je décidais de taire son existence pour le moment. Oh…Tu sais les choses non pas été facile après ton départ… Mais ça m’a permis de rencontrer d’autres personnes… Bien qu’aucune ne t’es jamais remplacé…En fait les choses sont plutôt semblables à la dernière fois que nous nous sommes vu. Je me mise a jouer nerveusement avec mes mains je détestais mentir (même si ce n’était pas totalement un mensonge) à Kayler. Je me relevais légèrement pour poser un baiser sur sa mâchoire. Pourquoi je n’ai jamais pu te mentir même quand j’essais très fort. Je cachais mon visage dans son T-Shirt… Anthony…Il était là pour moi dans les moments où ton absence devenait insupportable. Il est très gentil avec moi, il a essayer de me faire t’ou….Oublier ton absence. Mais il t’en veut, c’est étrange a dire mais… Kayler promet moi de ne pas volontairement croiser son chemin. J’ai peur qu’il ne te fasse du mal… il est comment dire imprévisible. Il a beaucoup souffert par le passé, beaucoup plus que toi et moi. Je suis la seule personne en qui il a réellement confiance.

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