JUNE SUMMER ❣ we found love in a hopeless place.

JUNE SUMMER EVANS

Je m'appelle JUNE SUMMER EVANS et j'ai 22 ANS, puisqu'en effet je suis né(e) le 16 MAI 1990 à MIAMI. Je viens d'une famille MOYENNE et je suis à Los Angeles depuis maintenant NOMBRE DE SEMAINES/MOIS/ANNES; j'y suis ETUDIANTE et je fais d'ailleurs partie du groupe CINEMA. Niveau amour, je suis actuellement CELIBATAIRE et d'ailleurs, je suis HETERO. Si vous apprenez à me connaître, vous verrez que je suis Despotique - Empathique - Passionnée - Intelligente - Charmeuse - Têtue - Impulsive - Attentive - Rêveuse - Romantique - Mystérieuse - Exigeante - Perfectionniste - Amusante - Joueuse - Douce - Contradictoire - Possessive - Jalouse - Agressive - Franche - Sociable - Généreuse - Fière - Curieuse - Attachante - Caractérielle - Susceptible - Sensible - Lunatique - Fragile - Déterminée. Ah, j'oubliais, j'ai choisi d'incarner un PERSONNAGE INVENTE et c'est RACHEL PERFECTION BILSON qui me prête son joli minois.

Avez-vous été blessé dans l'incendie ?
Oui. J'ai surtout reçu des coups, de gens qui courraient vers la sortie ou de cette poutre qui est en partie tombée sur moi. J'ai perdu l'enfant que je portais dans cette incident...
Quelqu'un que vous connaissiez a-t-il été blessé ou tué dans l'incendie ?
Des amis ont été blessé; heureusement aucune personne de mon entourage n'a été tuée.
Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris la nouvelle ?
J'étais aux premières loges... Ce que j'ai ressenti? De la peur, de la peur comme jamais je n'ai eu peur. J'ai pensé que je n'allais pas m'en sortir; j'ai même pensé que les gens que j'aimais n'allaient pas s'en sortir. On réfléchit à deux cent à l'heure dans ce genre de situation, et pourtant on a l'impression de ne plus rien contrôler. J'espère ne plus jamais revivre quoi que ce soit de tel.
Comment vivez-vous la réouverture de l'université ?
J'avais hâte qu'elle ré ouvre, qu'on puisse repartir, recommencer à zéro, continuer à vivre... Malheureusement j'ai aussi peur que marcher à nouveau dans ces couloirs ne soit vraiment douloureux, tant l'université est chargée en souvenirs...
Avez vous changé depuis cette épreuve ?
Définitivement, oui. J'ai perdu mon bébé, j'ai perdu mon petit ami, d'une manière très différente. J'avais le sentiment que mon identité se fondait sur ces deux êtres, alors oui, j'ai changé, on a tous changé, même ceux qui n'ont pas été directement touchés. On a grandi, forcément. On a vieilli, peut-être. En tout cas j'ai l'impression qu'il y a cet espèce d'ambiance nostalgique qui plane au dessus de nos têtes depuis; rien ne sera plus jamais comme avant...

Tell me your secrets...

Le 16 mars 1990, dans une maternité peu connue de Miami, June Summer Evans poussait son tout premier cri, étouffé par ceux de sa mère qui peinait à la mettre au monde. La petite fille fut placée dans un petit lit prévu à cet effet à côté de sa mère, une fois le cordon coupé et la douche prise. Elle avait les paupières closes et dormait après une si grande aventure. Son père entra dans la maternité quelques heures plus tard, s'excusant de son retard, regrettant de ne pas avoir vu naître le petit bout de chou.

Les années passèrent, et June découvrait petit à petit la vie dans ce monde, et surtout au sein même de sa famille. Rien n'était bien évident; son père trompait sa mère assez régulièrement, celle-ci le savait, ne disait rien. Et puis un soir, dont June se rapplera toute sa vie, ce fut la fois de trop. Le père de la petite Evans rentra ivre mort après que sa fille soit couchée, et était au téléphone avec sa maîtresse d'un soir, faisant des allusions qui laissaient largement comprendre qu'ils avaient passé la soirée ensemble, et ne s'en cachait même pas malgré le fait que la mère de June soit juste en face de lui. Quand il raccrocha, Mme Evans lui annonça qu'elle allait quitter la maison, emportant June avec elle. Une dispute s'en suivie. Réveillée par les éclats de voix, la petite fille sortit de sa chambre. Entrouvrant à moitié la porte qui menait au salon, elle vit ses parents se disputer... jusqu'à ce que son père frappe sa mère. Heureusement pour la petite, la femme qui lui avait donné la vie trouva la force de faire ce qu'il fallait; pendant la nuit elle prépara les valises de June et elle, et elle sortit de la maison, les valises en main, du liquide dans ses poches. Le père se réveilla, les suivit dehors en leur ordonnant de rester. Trop ivre, il ne vit pas la voiture qui avançait à toute allure vers lui.

Quelques heures plus tard on annonça à Carry Evans que Oliver, son conjoint -avec qui elle n'était pas mariée soit dit en passant- avait succombé à ses blessures. June pleura. Elle n'avait que quatre ans et déjà elle semblait avoir vécu des horreurs qui ne la laisseraient jamais tranquille. Elle avait l'impression que toute sa vie était terminée. Elle aurait tout donné pour être une enfant normale, comme ses autres amies. Pour faire retour rapide, comme elle pouvait le faire pour revoir ses passages préférés sur ses cassettes de Walt Disney, faire en sorte que la voiture ne percute pas son père, faire en sorte qu'il ne boive pas, faire en sorte qu'il n'ait pas donné cette giffle à sa mère. Faire en sorte qu'elle ait un autre père.

Pendant longtemps June eu du mal à supporter ce passé qui semblait lui peser un peu plus chaque jour. Sa mère avait trouvé un autre conjoint, un beau père attentif à l'égard de June, c'est vrai, mais à qui elle avait du mal à faire confiance. Un jour, alors qu'elle avait environ treize ans, June découvrit la comédie. Elle commença à se passionner pour cette discipline, pour le cinéma, rejouait dans sa chambre ses scènes de film préférées. Elle se dit alors qu'elle n'avait pas le choix, qu'elle devait accepter son passé. Se sentant alors plus forte que jamais, ayant un nouveau but, un rêve en tête, la jeune fille reprit peu à peu goût à la vie. Seulement sa mère, elle, n'adhérait pas à cette nouvelle joie de vivre que montrait sa fille. Elle s'opposa fermement à ce qu'elle tente de réaliser son rêve. Elle lui avoua très clairement qu'elle refusait qu'elle soit plus heureuse qu'elle. Le cahos revint, ponctué néanmoins d'une mince lumière émise par l'éventualité qu'un jour June puisse réaliser son rêve.

Le temps passa, la jeune fille grandit, sa mère vieillit. En prenant le bus, un jour, June rencontra un jeune homme. Il était tellement beau, mais avait l'air tellement triste... Evans avait su garder une certaine âme d'enfant, en elle, et n'avait donc aucun problème à aller vers les gens pour leur parler. Ce qu'elle fit avec David. Elle lui parla pendant tout le trajet de tout et de rien. À certains moments elle perçut un sourire sur les lèvres du jeune homme. Il avait le plus beau sourire du monde. Elle reprit donc ce bus plusieurs fois, toujours à la même heure, pour être sûre de le voir. Ils apprirent à se connaître, en dehors du bus également, à s'apprécier... et à s'aimer. Ils commencèrent à sortir ensemble, pour le plus grand bonheur de la jeune femme. Tout paraissait normal, quoi qu'un peu compliqué de par leurs histoires respectives, et puis un jour David vint annoncer à June qu'il avait trouvé une université, près de Los Angeles, qui leur permettrait peut être de réaliser leur rêve en commun. June devait alors tout plaquer. Tout? Finalement elle n'avait plus grand chose. Une mère qui refusait qu'elle soit heureuse, un beau père qui n'avait que faire de ses choix... June partit avec lui. De toute façon elle ne croyait plus en rien qu'en lui. C'était il y a de ça deux ans. Et pour la première fois de sa vie, elle a l'impression de vivre

... you don't know how lovely you are.

Deux ans. Deux ans se sont écoulés depuis que June est arrivée à l'université. Quatre ans qu'elle était avec David. Depuis, de nombreuses choses sont arrivées, un peu trop peut-être. Elle était heureuse, en somme. Elle ne l'est plus. En deux ans, elle est partie à Rome. Elle a été demandée en mariage. Elle a appris que David l'avait trompée. Elle a rompu. Elle a eu quelques petits rôles. Elle a été faible; ils se sont remis ensemble. Elle a emménagé avec son petit ami. Elle a été redemandée en mariage. Elle est tombée enceinte. Et puis... il y a eu l'incendie.

L'alarme hurlait. Encore, toujours, toujours plus fort, toujours cette stridente attaque sonore, et cette voix dans le haut-parleur, qui confirmait que ce n'était pas un exercice. Les gens courraient, de partout. June ne savait plus où donner de la tête, elle toussait, la fumée était de plus en plus épaisse. Où était David? Si ça se trouve, il n'était même pas sorti... Elle avait tellement peur. Il lui semblait même qu'elle pleurait, entre deux sursauts. L'air se faisait rare, et elle courrait sans savoir où elle allait. Elle a été bousculée, une fois, deux fois. Une fois un peu plus proche de la sortie, elle a fini par tomber à terre, enceinte de 6 mois. Elle avait mal, on ne s'occupait pas d'elle; tout le monde criait, tout le monde passait à côté d'elle sans la voir. Plusieurs fois on la cogna, on lui marcha dessus. Elle avait mal mais personne ne le voyait, elle criait mais personne ne l'entendait. Où était David, bordel? Lui aussi devait la chercher, mais il était impossible de se retrouver, même s'ils étaient ensemble juste avant. On ne voyait pas à deux mètres, et la foule semblait se fondre à la fumée déjà trop opaque. Bientôt, quelqu'un la releva. Elle ne savait pas qui c'était, elle était sur le point de tomber dans les pommes et y voyait flou. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'on lui ordonna de tenir bon, de courir. Ce qu'elle fit. Elle atteint finalement la sortie, derrière des dizaines de personnes. D'autres y étaient restés, elle le savait. Et elle avait peur, tellement peur. Des pompiers étaient là, portaient secours aux blessés, à ceux qui avaient inhalé des substances toxiques. L'un d'eux s'approcha de June. « Vous allez bien? Vous pouvez me donner la date? » June hocha la tête, balbutia la date du jour, les yeux à moitié clos, la voix presque étouffée. On la fit s'asseoir sur un brancard. « C'est pour quand? » Demanda le pompier, désignant son ventre rond de la tête. Instinctivement June posa sa main au niveau de son nombril; elle avait peur, elle avait mal. C'était peut-être simplement un coup qu'elle avait reçu, pourtant elle avait le sentiment que quelque chose avait changé. « Juillet » Dans trois mois sa petite fille allait naître. Elle avait hâte. Elle avait peur. David avait réussi à la retrouver, il était maintenant à côté du brancard. « Tout va bien? bordel, j'avais peur que tu sois encore à l'intérieur je... » En guise de réponse la brunette se blottit comme elle pouvait contre lui, tentant de calmer les palpitations de son cœur et les quelques larmes de peur qui roulaient encore sur ses joues. Elle apercevait même Dylan et Tara au loin, savait que plusieurs de ses amis n'étaient pas à l'université à cette heure-là... elle était rassurée. Tout le monde semblait en bonne santé. Tout le monde... Ou presque. « On va vous emmener à l'hôpital, il y a un problème... votre pouls est bas, il faut faire des examens complémentaires pour le bébé. » Un problème? June releva les yeux vers le pompier, anxieuse. Elle déglutit difficilement, se mordillant la lèvre en acquiesçant. Elle serra la main de David, comme s'il était le seul à pouvoir comprendre ce qu'elle ressentait, comme s'il ressentait la même chose... comme si elle ne pouvait pas survivre sans sa présence.
Quelques heures plus tard, on lui annonçait qu'elle n'accoucherait pas. Elle avait perdu l'enfant.

Les semaines qui passèrent furent douloureuses. David et June étaient malheureux, c'est certain. Mais ils ne le disaient pas. « Bon appétit. » « Toi aussi. » ils étaient attablés sans appétit, se souhaitaient un bon repas mais ne voulaient pas manger leur plat réchauffé. La lumière paraissait moins forte que d'habitude, l'obscurité au dehors était plus pesante. Le silence était innommable. Ils se souhaitaient un bon appétit alors qu'à quelques mètres d'eux se trouvaient une pièce qu'ils avaient désignée comme étant la chambre de leur future fille. Qui ne viendrait pas. Toujours ce ton morne, toujours cette ambiance malsaine. Et plus un regard, plus une caresse, plus un mot qui ait une quelconque signification. Pourquoi ils ne pouvaient plus parler? parce que l'autre n'en parlait pas. Il ne voulait pas en parler, peut-être, sûrement. Il n'était peut-être même pas triste. Et si c'était moi qui en faisait trop? Ils se posaient ces questions à longueur de journée, restaient avec leurs craintes jusques aux soirs, dormaient mal, dormaient seuls, avec leurs pensées, dormaient dos à dos. June a toujours détesté pleuré. Pourtant ces quelques semaines elle ne faisait que ça. Tout lui rappelait l'enfant qu'ils auraient pu avoir, tout lui rappelait la distance indicible qui s'était immiscée entre son fiancé et elle. Elle n'en pouvait plus, il lui manquait. Il était si proche, et pourtant si loin. Ils étaient à des millénaires l'un de l'autre, ne se regardaient plus, ne regardaient seulement plus dans la même direction. Il aurait suffit qu'ils en parlent, mais quand on les connait, on comprend rapidement que les mots ne sont pas leurs plus grands amis. June voyait qu'il passait plus de temps avec Ashley. Elle-même passait plus de temps avec Phoenix; elle comprenait. Alors quoi, ils cherchaient chez ces gens l'attention que leur propre conjoint ne savait plus leur donner? Cette vision détruisait June. Ils auraient pu franchir cette épreuve ensemble, au lieu de cela ils ne voulaient pas être un poids l'un pour l'autre, et s'éloignaient trop rapidement. « T'étais avec Ashley? » Il hocha la tête. « Si ça t'embête je... » « Non. Je comprends. Je veux dire... c'est peut-être mieux comme ça. » Elle-même ne savait pas trop à quoi elle faisait référence. Ils savaient tous les deux que ça n'allaient plus. Qu'ils se détruisaient. Ils se détruisaient de silence, se détruisaient de distance. C'était tout ce qu'il leur restait à se dire. Ils se séparèrent; depuis un peu plus d'un mois, donc, ils ne sont plus ensemble. June est anéantie, elle n'envisage pas que tout soit fini, pas comme ça, pas autrement, d'ailleurs. Ils ne pouvaient pas avoir de fin. Elle pense sincèrement qu'il est passé à autre chose. Pourtant elle, elle en est incapable. Elle l'aime, elle n'arrive pas à le lui dire, pourtant elle semble à peine survivre sans lui et ne comprend pas comment elle peut se remettre de ce qui est plus qu'une simple déception amoureuse. Elle est détruite. Ils continuent à se chercher, quelque part, comme s'ils avaient besoin d'une phase intermédiaire entre la rupture officielle et la rupture effective.... Pourtant June voit ça d'une autre manière, elle espère encore ne pas le perdre, même si elle ne l'admet pas. Elle a toujours envie de se blottir dans ses bras, de se sentir à nouveau en sécurité à ses côtés. Mais elle n'en a plus le droit. « Tu me manques. Tu vois, c'est une chose qu'on pourrait dire banalement, qu'on pourrait sortir le plus naturellement possible. Une phrase qu'on dit souvent sans vraiment la penser, une phrase qu'on dit pour faire plaisir, pour montrer un moindre attachement à quelqu'un. Mais là aujourd'hui, je te le dit sincèrement, tu me manques. Et aujourd'hui, en disant cette phrase, j'ai mal, j'ai mal car je n'arrive pas à m'habituer à ton absence. » Elle ne peut plus le lui dire, elle ne peut que se le murmurer, seule, le soir entre ses draps rose.

On se fera la bise comme de vieux amis. On ira boire un café ensemble comme si la Terre ne venait pas de s'écrouler. Autour de nous les gens continueront de vivre. On bavardera d'un ton badin, puis, quand on se séparera, l'air de rien, ce sera pour toujours. 'Au revoir'... ce sera notre dernier mensonge.

Et sinon, moi c'est JUNE, j'ai en réalité 18 ANS et j'ai connu le forum PARCE QUE C'EST MON S.U ♥. Ceci est mon PREMIER COMPTE et je peux prouver que j'ai lu le règlement en vous confiant que le code est BIEN CACHE . Mon petit mot de la fin? JE VOUS AIIIIIIIIIIIIIIIIME .

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