SECRETS UNIVERSITY
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
BIENVENUE Invité! N'hésitez pas à faire un tour dans les scénarios & PVS, vous trouverez certainement votre bonheur!
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 " Les liens du sang sont intemporels "

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
avatar


WE LOVE YOU,
Invité



" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitimeDim 5 Aoû - 18:34


Le temps passe, les visages s'estompent, mais le coeur lui, reconnait toujours les battements de ceux qui l'ont touché...

Quand un frère & une soeur, d'origine Italienne se retrouvent sa peut être explosif. Préparez le basilic pour vous moucher & la sauce tomate à la mamma pour ensanglanté vos lèvres.



J'avais cru voir un ange un peu plus tôt dans la matinée, cette fille ressemblait tant à Leelou que la pauvre avait du se sentir gênée, tant je l'avais fixer. Faut dire que la ressemblance était si frappante, il est évident que si je suis amenée à la recroiser, j'aurais l'impression de voir son fantôme.
J'avais erré une bonne heure dans les couloirs de la faculté, avant de finir par assister à mon premier cours de stylisme. Quelques étudiants avaient essayer d'engager la conversation avec moi, mais je suis si meurtrie par sa disparition que je n'ai même pas réussit à répondre à cette question toute bête: "Comment tu t'appel ? " faut vraiment être atteinte du ciboulot!

Tel un zombie, je suivais le flot d'étudiants se dirigeant affamés à la cafétéria. Pas que j'ai faim, mais au vu des coups de pieds que je reçoit depuis une heure, mon petit monstre lui si. Je pris donc un peu de verdure, des pattes ainsi qu'un fruit. Puis emmena mon frugal plateau repas à une table un peu éloigné. Quelques passants me regardaient bizarrement, c'est sûre qu'il faut être un peu barge pour manger en face d'une urne.

© B-NET
Revenir en haut Aller en bas

J'aurai des cadeaux J'aurai des cadeaux
Lorenzo G. Daniele


WE LOVE YOU,
Lorenzo G. Daniele


► AVATAR : NORD
► NOMBRE DE MESSAGES : 204
► ME, MYSELF & I : " Les liens du sang sont intemporels " Tumblr_lxkghkOHz31r8jtlpo7_25024 ans ♣️ écrivain/peintre ♣️ en couple
Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup...
" Les liens du sang sont intemporels " 459616tumblrmax8trpqDX1qkmebxo4250
Points : 4250

Feuille De Personnage
Relationship:
Star sur l'avatar:: Shiloh Fernandez
Vos topics en cours:

" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: Re: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitimeDim 5 Aoû - 19:29




Les liens du sang sont intemporels

« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
La sonnerie annonçant la fin des cours mit fin à mes rêveries. Je relevais la tête en poussant un long soupir, ma main massant l'arrière de ma nuque afin d'enlever la tension de mes épaules. Ces 4h00 de littérature avait été particulièrement éprouvante. La prof nous avait demandé d'étudier un texte sans aucun intérêt et j'avais peiné à faire ma dissertation. Putain, cette histoire de merde n'avait absolument aucune logique. C'était juste un couple d'imbécile qui en sortant de leur palace doré se rendait compte que la vie était une salope. Ils passèrent la totalité du bouquin à se plaindre de la vie médiocre des pauvres et ils coururent se réfugier chez leurs parents adorés afin d'y couler des jours heureux. Pathétique. Qu'est-ce que je pouvais bien raconter là-dessus en faisant plus d'une copie et demie ? Rien, absolument rien. J'avais pataugé pendant une heure, écrivant, effaçant, écrivant et effaçant des mots stupides. Finalement j'avais rendu copie blanche. J'y avait annoté mon nom et ma classe. C'était toujours mieux que rien.

Avec un nouveau soupire blasé je rangé mes affaires dans mon sac et le jeté sur mon dos violemment. Je me penchais et récupéré mes béquilles avant de descendre avec une lenteur d'escargot les escaliers de l'amphiathéatre. Je fis bien attention de ne pas me rétaler sur le sol. Si je pouvais éviter de me casser une deuxième jambe, ma journée se passerait drôlement mieux. Il était l'heure de manger et je devais bien avouer que je crever la dalle. Mon ventre se manifesta en poussant un grognement animale terrifiant. Oh oui, j'avais même très faim.

- T'inquiète pas Bidou, papa court à la cafétéria.. Je fis une légère pause, me stoppant d'un coup au beau milieu du couloir. Enfin court.. Marche aussi vite que possible plutôt..

Plusieurs étudiants se tournèrent vers moi tandis que je parlais avec mon estomac. Je relevais un sourcil en les fixant froidement. Ils détournèrent la tête trouvant leur casier fort intéressant tout d'un coup. Bordel, je n'avais même plus le droit d'avoir une conversation avec mon propre corps sans que l'on ne me regarde comme une bête de foire. Marmonnant dans ma barbe des mots inintelligible je me dépêchais de rejoindre la cantine afin de satisfaire les besoins quotidiens de mes organes ambulant. Je me mis au bout de la file et sautillé pour parvenir à récupérer un plateau. J'y déposé un canette de coca, une crêpe fourré au fromage et au jambon, une mousse au chocolat maison et une pomme. En plat principal je pris un hamburger sans accompagnement. Une dame derrière les cuisines me proposa gentiment de déposer mon repas sur une table. J'hésitais un instant, ne voulant pas la déranger et puis finalement j'acceptais avec un léger sourire.

Elle me conduisit jusqu'à une table dans le fond, une fille y étais assise. Je scannais les alentours afin de trouver une table libre mais nada. Avec un soupire je remerciais l'employé et m'installais à l'autre bout de la table non sans difficulté. J'ouvris mon sac et déposa mon cahier de croquis à côté de mon plateau avec mon crayon de bois fétiche. Il était usé et tout petit mais .... absolument parfait. J'enfourné un morceau de crêpe dans ma bouche, mâchonnant sans y prêter attention, occultant volontairement la fille près de moi. Mon pendentif s'échappa de mon tee-shirt et se balança lentement en dessous de mon menton. Je le pris entre mes doigts et le contemplais. C'était ma petite soeur qui me l'avait offert lorsque j'avais eut 9 ans. Elle avait économiser pendant des mois afin de me l'offrir. C'était un petit gousset que l'on pouvait ouvrir à l'aide du bouton sur le dessus. A l'intérieur il y avait une photo de nous deux. Nous étions dans la neige, hilare avec nos chapeaux sur la tête. Elle avait appuyé son visage contre mon cou et j'avais passé mes bras autour d'elle. Nous sourions à l'objectif. Ce fut le meilleur anniversaire de toute ma vie.... Du moins jusqu'à ce que mon père rentre du travail. La tristesse prit place sur mon visage alors que je revoyais ma petite soeur courir dans le jardin, chantant la chanson de la pluie. Ou était-elle maintenant ? Que faisait-elle ? M'avait-elle oublié ?


Lorenzo G. Daniele & Joyce Anderson

CODE BY ANARCHY
Revenir en haut Aller en bas

Invité
avatar


WE LOVE YOU,
Invité



" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: Re: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitimeDim 5 Aoû - 20:08


Le temps passe, les visages s'estompent, mais le coeur lui, reconnait toujours les battements de ceux qui l'ont touché...

Quand un frère & une soeur, d'origine Italienne se retrouvent sa peut être explosif. Préparez le basilic pour vous moucher & la sauce tomate à la mamma pour ensanglanté vos lèvres.



Je regardais l'urne où séjournait SES cendres, telle une folle sortie de Sainte Anne je lui faisait la conversation, murmurant:

" Je pense te coller une photo, ta le teint trop fade " ... " Elle est potable la nourriture ici Leelou? "..." J'ai pas faim, tu veut ma salade?"

Le pire c'est que je peut épiloguer longtemps comme sa. J'arrêtais là ma discussion, lorsqu'un étudiant vint s'asseoir en face de moi, à la gauche de ce qu'il restait de Leelou. Je ne cessait pourtant point de fixer l'urne, grimaçant lorsqu'E.T, l'être venu d'ailleurs, à l'intérieur de moi-même se m'y à taper du poing.

" On se calme là-dedans " dis-je tout bas.

C'est pas que j'avais faim, mais bon je ne tenais pas à avoir encore une fois le bidon criblé de bleus. Déja que j'avais un gros ventre, alors si en plus il fallait qu'on pense que je me laissais battre par mon propre enfant...vous imaginez la honte!
Surtout qu'il est clair que lorsqu'il ou elle naîtra, je recevrais une multitudes de réflexions du genre; " Oh mais qu'elle est jeune".."Faudrait plutôt penser à vos études mademoiselle" ou bien "Pourquoi vous ne le faite pas adopter?"...alors autant bien l'éduquer pour leur fermer leur clapets à tous!

L'urne de Leelou me renvoya un éclat argenté dans le noeil. La trace du jet de lumière, m'ammena au jeune homme. Il jouait avec un médaillon qui attira immédiatement mon attention. Je le fixais sans gènes, troublé par la familiarité qui émanait de cet objet. Tel un flash de buzz l'éclair, je me décalais rapidement, me penchant pour enrouler deux doigts dans cette chaîne:

" OU AS-TU CHIPER SA? " (chipeur arrêter de chipper)

M'exclamais-je, la voix toute tremblante. Ce bijoux appartenais à mon frère, ce fût le dernier cadeaux qu'il reçut de moi. En l'honneur de son anniversaire, un anniversaire que l'on avait fêté rien que nous deux, riant et chantant à tue tête. Mes yeux s'embuèrent en repensant à tout sa, c'était il y a si longtemps maintenant...


© B-NET
Revenir en haut Aller en bas

J'aurai des cadeaux J'aurai des cadeaux
Lorenzo G. Daniele


WE LOVE YOU,
Lorenzo G. Daniele


► AVATAR : NORD
► NOMBRE DE MESSAGES : 204
► ME, MYSELF & I : " Les liens du sang sont intemporels " Tumblr_lxkghkOHz31r8jtlpo7_25024 ans ♣️ écrivain/peintre ♣️ en couple
Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup...
" Les liens du sang sont intemporels " 459616tumblrmax8trpqDX1qkmebxo4250
Points : 4250

Feuille De Personnage
Relationship:
Star sur l'avatar:: Shiloh Fernandez
Vos topics en cours:

" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: Re: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitimeDim 5 Aoû - 20:40




Les liens du sang sont intemporels

« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
J'entendis des paroles murmurés et je jetais un léger coup d'oeil à ma voisine. Elle mangeait en face d'une urne funéraire. Mon bout de crêpe bifurqua soudainement de sa trajectoire et s'insinua malgré moi dans le trou à tarte. Je me mis à tousser violemment comme un asthmatique. J'inspirais de grosse goulée d'air afin de ne pas devenir tout bleu. Mais c'est quoi ce bordel ? Moi qui pensait être dérangé, je me trouvais bizarrement banale tout d'un coup. Je tapais mon thorax à plusieurs reprises tachant d'ignorer le feu de ma gorge. Des larmes me piquèrent les yeux alors que la nourriture prit un malin plaisir à descendre lentement, très lentement afin de me torturer davantage. Je parvins à me reprendre, la respiration sifflante. Ouille. Je pris ma canette de coca et en but de longue lampée afin de calmer la douleur. Note mentale : faire toujours attention à son entourage avant d'avaler. En cas contraire : risque de mort imminente.

Je clignais plusieurs fois des yeux afin de faire cesser le picotements de mes larmes. Je fit très attention de ne pas regarder sur ma gauche lorsque je prit en bouche un morceau de mon hamburger. Je mâchais consciencieusement, réduisant le pains et les divers aliments à l'état de purée avant d'avaler. J'avais l'impression d'être un grand-mère sans dents, obligé de mixer sa nourriture pour pouvoir manger correctement. J'étais bon pour l'hospice. Je me frottais mes mains sur mon jean avant d'ouvrir mon cahier de croquis. Les traces de gras sur le papier ce n'est pas vraiment professionnel. Je contemplais avec un oeil critique mes derniers desseins, je n'avais pas était très bon dernièrement. Soudain deux doigts s’immiscèrent dans la chaîne de mon précieux bijoux, tirant légèrement dessus alors que je le tripotais toujours de ma main libre.

- Bordel mais qu'est-ce... ? m'exclamais-je en relevant la tête et en dévisageant le salopard qui m'enserrait la gorge. Le salopard en question était en l’occurrence la saloparde qui mangeait à la même table que moi. A dire que je pensais tout à l'heure qu'elle était folle. Non, c'était bien pire que ça. C'était une psychopathe bonne à enfermer. Je peut savoir ce que vous faites ? Lachez ça immédiatement vous allez le casser !

J'eus un geste de recule et je luttais un bon moment afin de ne pas tomber à la renverse. Mon équilibre étant plus que précaire avec ma jambe momifié. Elle ne m'avait toujours pas lâché et je sentis la colère montait sournoisement en moi.

- Mais vous allez me lâchez oui ?! criais-je hors de moi en essayant de retirer ces doigts de mon bijoux. C'était une vraie teigne ! Est-ce que vous êtes seulement consciente de ce que vous êtes entrain de faire au moins ? Attaquer volontairement un infirme est très mal vu par la loie. Alors si vous ne voulez pas que je vous arrache le bras. LÂCHEZ MOI !

Je redresser la tête, me démenant comme un diable pour échapper à sa prise. Son visage s'imposa à moi et je me figer au beau milieu d'une rotation rotative pour m'enfuir. Une sueur froide glaça la moindre particule de vie de mon être je devins aussi blanc qu'un cacher d'aspirine. Elle... Que.. N.. Non. Ce.. Enfin ce n'était pas possible. Ce regard, la forme de son visage, de sa mâchoire, de son nez. Et ces cheveux. Oh mon dieu ces cheveux.. Elle ressemblait tellement à ma mère. J'avais l'impression de voir son fantôme devant moi. Un fantôme avec une expression de martyre et des yeux larmoyants. Les larmes affluèrent à mes yeux et je fus incapable de respirer. Mon regard se dirigea automatiquement vers son bras dénudé par son tee-shirt ample et un nouveau tsunami déferla sur moi. Cette cicatrice.. Je me rappelais de ce jour comme si il était hier. Joyce était rentré au mauvais moment, notre père était entrain d'hurler sur notre mère. Joyce avait accourut dans le salon en jetant son sac par terre. Le bruit alerta mon père qui redressa aussitôt la tête et regarda avec froideur sa propre fille. En deux enjambées il était sur elle et il lui envoya une gifle monstrueuse. La jeune fille s'était écrasé contre l'étagère qui avait dégringolé sur son petit corps. Dans la chute, un vase s'était brisé et un éclat de verre s'était enfoncé dans son bras. Elle avait pleuré durant des heures ce jour-là alors que notre mère nous emmenés tous les 3 à l’hôpital. Je me rappel de mon inquiétude, de ma peur. J'avais caressé les cheveux de ma soeur pendant toute la durée de notre séjour là-bas. J'avais dormis dans son lit, je l'avais bercé, je lui avait raconté son histoire préféré, je l'avais gardé dans mes bras lui promettant monts et merveilles. Une seule larme roula sur ma joue alors que j'entendais encore ces cris de terreur alors que je dévalais les escaliers pour assister à la scène. Mes pensées se brouillèrent alors qu'un sanglot s'échappa de ma poitrine et que je relevais les yeux vers ceux de ma voisine.

- J.. Joyce ? couinais-je la gorge serrée. Est-ce que.. Est-ce.. Est-ce que c'est bien toi ?



Lorenzo G. Daniele & Joyce Anderson

CODE BY ANARCHY
Revenir en haut Aller en bas

Invité
avatar


WE LOVE YOU,
Invité



" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: Re: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitimeDim 5 Aoû - 21:33


Le temps passe, les visages s'estompent, mais le coeur lui, reconnait toujours les battements de ceux qui l'ont touché...

Quand un frère & une soeur, d'origine Italienne se retrouvent sa peut être explosif. Préparez le basilic pour vous moucher & la sauce tomate à la mamma pour ensanglanté vos lèvres.



Bon, il est vrai qu'à première vue, je ne faisait pas bonne impression à peine arrivé. Mais que voulez-vous, c'est pas de ma faute, si je vois des fantômes, & qu'une personne du sexe faible ai étrangement le même bijou que celui de mon frère. Non mais faut pas chercher une brune enceinte aussi...ou c'est l'accouchement prématuré qui m'attends. Il ne restera plus qu'au sexe faible, en l’occurrence ce goujat qui m'hurle dessus, d'essuyer la flaque qui se sera échapper de vous voudrez pas savoir d'où sa vient xD

" Il ne faudrait pas exagérer maître du jugement dernier...sauf que vous voyez, portant la vie, je pense que vos chances de gagner seront assez maigres! " Il est vrai que je ne lâchais pas ce médaillon des mains, comment le pourrais-je, il représentait tant de choses pour moi..pour Lorenzo. C'était tout nos souvenirs passés ensemble qui émanait de lui. Je le serrais entre mes doigts, sans pour autant tiré. Je suis folle, mais pas au point de vouloir brisé ce lien si infime qui me renvoyait à mon loup des bois.

" Arrache moi le bras & je t'émascule lorsqu'il tombera "

Sa c'est de l'humour cinglant tout craché du duo fraternel Corleone. Ce qui me serra instantanément la gorge, j'évitais de repenser trop souvent à mon frère, notre séparation m'ayant bien trop affecté. Et pourtant, la présence de ce goujat me le rappelais, sans que je ne puisse expliquer pourquoi. Faut dire que je ne regardais que son bijou. (Du haut je précise, car y'a des pervers ici)

A l'entente de mon prénom, car oui je m’appelle Joyce hein...je levais mon menton, lâchant brusquement la prise de son médaillon en croisant son regard humide. Je me perdais dans ce regard si familier, tremblant en voyant quelques cicatrices du passés, encore très visible sur ses avant bras. D'instinct, je lui pris la main, y trouvant une entaille que j'avais en mémoire, Lorenzo avait chuté en tentant de me protéger de notre père.

" Lorenzo????....tu...m'avais... promis! "

M'exclamais-je faiblement, me remettant dans la peau de la gamine que j'étais jadis. Je ne lachais pas sa main, mon regard embué de larmes était plongé dans le sien. Comment n'avais-je pas tilté de suite? comment avais-je pu douter de Leelou qui m'avais dit l'avoir retrouvé. Je serrais fortement ses doigts, n'arrivant pas à croire ce qu'il était entrain de m'arrivé. Pourquoi fallait il que je le retrouve au moment ou je perdais ma soeur? était-ce un signe du destin?
C'est alors qu'un homme en costard cravatte s'approcha de nous:

" Mademoiselle Joyce Anderson bonjour, je suis le directeur de l'université...je suis venu pour prendre l'urne, on aurait pas du vous la remettre tout de suite..le traumatisme est bien trop important. Vous serez d'ailleurs pris en charge par le psy de notre établissement!"

Alors qu'il se pencha pour saisir l'urne, je me précipitais telle une furie sur lui, pour la lui reprendre.

" NON...NE LA TOUCHEZ PAS, ELLE RESTE AVEC MOI! "

M'écriais-je en pleurs...puis répétais:

" ELLE RESTE AVEC MOI! "

Je serrais fortement l'urne contre mon coeur, puis me calmais quelques peu:

" Merci...mais les psy sa n'a jamais fonctionné avec moi, les paroles d'un inconnu ne peuvent réparé une vie déja brisée depuis longtemps! "


Sur ces paroles, comprenant bizarrement, il s'excusa & s'en alla. Mon regard ce reporta sur Lorenzo, le pauvre, on se retrouvait enfin, seulement les nouvelles que je lui apporterais ne seraient que sombre. Jamais je ne pourrais tout lui dire, au risque de lui brisé le coeur, au risque de le meurtrir plus qu'il ne devait l'être déjà. Je restais sans voix, mes larmes continuant leur bout de chemin...j'était triste & à la fois j'eu la force de le regarder avec tendresse & amour.

" Je n'arrive pas à le croire...elle t'avait réellement retrouvé ! "

© B-NET
Revenir en haut Aller en bas

J'aurai des cadeaux J'aurai des cadeaux
Lorenzo G. Daniele


WE LOVE YOU,
Lorenzo G. Daniele


► AVATAR : NORD
► NOMBRE DE MESSAGES : 204
► ME, MYSELF & I : " Les liens du sang sont intemporels " Tumblr_lxkghkOHz31r8jtlpo7_25024 ans ♣️ écrivain/peintre ♣️ en couple
Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup...
" Les liens du sang sont intemporels " 459616tumblrmax8trpqDX1qkmebxo4250
Points : 4250

Feuille De Personnage
Relationship:
Star sur l'avatar:: Shiloh Fernandez
Vos topics en cours:

" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: Re: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitimeDim 5 Aoû - 22:30




Les liens du sang sont intemporels

« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Je commençais à étouffer. Cette fille complètement cinglée empiété sur mon espace personnel. Je n'étais pas friand des contacts en générale. Je n'étais pas ce type populaire se trimbalant avec une blonde et une brune sous chaque bras. J'étais un solitaire, une espèce d'ermite totalement réfractaire aux sentiments étrangers. Cette fille s'était littéralement jeté sur moi, furieuse et méprisante alors que je dégustais tranquillement mon repas comme je le faisais tous les jours. Sa prise s’allégea légèrement sur mon collier sans pour autant le lâcher. J'avais envie de l'éloigner le plus vite possible. Cette étrangère touchait le seul bijoux que je possédais, le seul élément qui me ramenait au jour d'aujourd'hui à ma soeur perdue. C'était idiot, complètement idiot mais j'aimais à penser qu'elle serait la seule et unique fille au monde à pouvoir l'approcher. La femme à l'urne brisait tous mes plans en s'accrochant fermement à mon talisman. Je tentais de nouveau de retirer ces doigts mais elle s'accrochait comme une tique.

- Parce que vous pensez que j'en est quelque chose à foutre ? m'écriais-je en la fusillant du regard. Vous vous permettez de bondir sur moi comme une lionne enragée alors que je déguste tranquillement mon repas. Il faudra revoir vos techniques d'approche parce qu'elle sont carrément à chier !

Je soufflais un bon coup afin de me calmer. Mes mains tremblaient alors que j'étais à deux doigts de faire une attaque cardiaque. C'était.. foutrement ridicule ! Qu'est-ce qui n'allait pas chez elle nom de dieu ?! J'étais aussi silencieux que d'habitude et il fallait que je tombe sur la seule malade mentale de tout ce putain d'établissement scolaire. Je maudissais tout d'un coup la pauvre cuisinière charitable qui avait eut l'incroyable idée de poser mon plateau ici. Par sa faute j'allais surement finir décapité ou démembrer, éparpillé au quarte coins de la cafétéria comme une espèce de pantin désarticulé.

- Vous savez, les asiles ne font pas la fine bouche. En cloque ou pas, ils ne font généralement pas dans la charité alors je vous serez reconnaissant de reculer d'un pas et de lâcher pour l'amour de dieu ce collier ! m'exclamais-je une nouvelle fois en tentant vainement de la raisonner.

Je n'avais pas l'habitude de mêler Dieu à mes problèmes mais aujourd'hui était un jour particulier. Mais si une antiquité divine existe véritablement dans ce bas monde, j'espérais secrètement qu'il intervienne. Et vite. Ma mère était pratiquante. Elle ne cessait de nous faire la morale lorsque nous n'étions pas suffisamment sage. Elle répliquait que le seigneur allait descendre sur notre divine terre et nous punir de notre insouciance si nous ne cessions pas de la faire tourner en bourrique. C'était drôle maintenant mais lorsque j'étais petit je m'imaginais qu'un monstre munis de grandes oreilles allait se matérialiser dans ma chambre afin de me faire la leçon. Terrifiant. Un léger sourire flotta sur mes lèvres à ce souvenir, bien vite remplacé par une mine dégoûté en entendant la menace de la folle.

- Oh oui bien sur. J'oubliais qu'Hulk avait élu domicile dans MON université, qu'il parlait avec une URNE en plein milieu de la cafétéria et qu'il virait PSYCOPATHE en voyant un collier qui ne lui appartient même pas ! rétorquais-je acide.

Des souvenirs firent irruption derrière mes prunelles et tout ce que je vis fut le visage de ma mère à côté de celui de ma voisine. Tellement similaire. Les expressions qu'elles affichaient était identiques. Je lâchais violemment la main de la fille, comme si cette dernière m'avait brûlait et automatiquement je la posais contre mes lèvres, les yeux équarquillés. Je ne parvenais pas à y croire. Je veux dire quelles sont les probabilités pour que je retrouve ma jeune soeur dans une université gigantesque au beau milieu d'une cafétéria bondé ? Et il avait fallut que je choisisse cette table, cette table parmi tant d'autre pour déjeuner aujourd'hui. La chance ne faisait pas partie de mon vocabulaire. Généralement elle me contournait avec un large détour afin de me laisser gouverner ma vie comme je l'entends. Mais aujourd'hui j'étais prêt à m'agenouiller devant elle pour la remercier dut miracle qu'elle avait produit. La fille.. Joyce - j'avais dut mal à y croire - me prit vivement la main et contempla non sans effarement la cicatrice qu'y avait élu domicile dans ma paume il y a des années. Le choc la paralysa sur place. Nous étions comme deux crétins aussi immobile que des statuts. Je sentais sur ma nuque des regards insistants mais j'étais bien trop... sur le cul pour réagir et leur enfoncer la tête dans leur assiettes respectives afin de leur apprendre à se mêler de leurs putains d'affaires. Mes yeux se braquèrent dans ceux de Joyce lorsqu'elle prononça les dernières paroles qu'elles m'avaient dites avant que mes parents adoptifs ne m'éloigne d'elle. Une nouvelle perle salée dégringola sur ma joue et traça son chemin sur ma peau avant de tomber lamentablement sur mon tee-shirt.

- Joyce.. Je suis tellement, tellement désolé dis-je lamentablement alors que ma voix tremblait. Une boule se forma dans ma gorge et ma respiration s'intensifia sous la détresse. La peine se manifesta lorsque je revis dans mes souvenirs notre scène d'adieux. Je voulais lui dire que j'avais protesté, je voulais lui dire que j'avais hurlé que je ne voulais pas partir, que je voulais resté avec elle, que l'on ne pouvait pas me prendre si ma soeur ne venait pas avec nous. Je voulais lui dire mais lorsque j'ouvris la bouche aucun son n'en sortit. Rien, j'étais muet. La douleur de mon passé se fit si dévastatrice que je fus incapable de respirer. Elle anéantissa tout sur son passage me renvoyant en pleine figure le visage de mon père, ses coups de poings et ses cris de rage alors qu'il déversait sa colère sur moi, sur ma soeur et ma mère. La culpabilité se fraya un chemin dans tout ce bordel et me tordit littéralement le ventre.

Dans mon inconscience végétative je ne me rendis presque pas compte que le directeur se tenait à quelque centimètres de moi, tenant dans ces mains l'urne que Joyce semblait trimbalait partout avec elle. Je relevais la tête lentement et fixait sans vraiment la voir ma ... ma soeur arracher son bien des mains du dirlo, lui criant au visage qu'elle restait avec elle. Il semblait plutôt dépassé par la situation et il s'en alla simplement en haussant les épaules. Sage décision. Ne jamais mettre en furie une femme enceinte. Les hormones sont limite plus agressives que des putains de pitbulls. Je voyais dans ma tête des milliers de cellules roses couvertes des pieds à la tête par des boucliers et des casques, une épée en main chantant un cri de guerre militaire. Un couinement s'échappa de ma gorge et je me rendis compte que je venais de rire. Mes hormones semblaient elles aussi en pleine rébellion. J'entendis soudain une voix me parlait, je tournais la tête.

- Hein ? Quoi ? dis-je totalement perdu. Mon regard se posa sur le visage meurtrit par les larmes de Joyce qui me fixait avec amour. Je ne savais plus ou j'étais, ce que je foutais ici ni même comment je m'appelais. J'avais besoin d'un défibrillateur. Et vite ! Qui ? Qui m'a retrouvé ? m'exclamais-je quelque minutes plus tard lorsque ma conscience me dicta lentement ce que Joyce venait de dire.




Lorenzo G. Daniele & Joyce Anderson

CODE BY ANARCHY
Revenir en haut Aller en bas

Invité
avatar


WE LOVE YOU,
Invité



" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: Re: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitimeLun 6 Aoû - 22:18


Le temps passe, les visages s'estompent, mais le coeur lui, reconnait toujours les battements de ceux qui l'ont touché...

Quand un frère & une soeur, d'origine Italienne se retrouvent sa peut être explosif. Préparez le basilic pour vous moucher & la sauce tomate à la mamma pour ensanglanté vos lèvres.



Un petit coup d'oeil à droite, puis à gauche; tout le monde me regarde. Oui bah quoi, je suis belle, la nature m'a bien gâtée, j'ai tout ce qu'il faut là ou il faut. Un peu trop dans le ventre, oui merci de me le rappelé, et pas grand chose dans le ciboulot. Si ce dernier voulait bien marcher au ralentis lui aussi, cela m'éviterais de finir avec la camisole de force dans une jolie cage blanche. J'imagine déjà le directeur m'injectant une dose nucléaire dans le bras, un liquide si dangereux qu'il pourrait endormir un troupeau de lionnes affamés. Oui parait que les lionnes, sa devient gentil que lorsqu'elles peuvent piquer un roupillon tranquilles. Enfin malheureusement pour tout ces spectateurs, je n'était pas prête de ronfler à tue-tête. Espérons juste qu'il n'y est pas de caméras cachées, j'aimerais tout de même, être libre de choisir dans qu'elle émission de télé-réalité je deviendrais la star. Bah quoi, ta jamais rêver de gloire & de paillettes toi? si tu dis non je dis à ta mère que ta fais pipi au lit!...qui ose annoncer haut & fort que je dis que des conneries, rien que des conneries tu me le jure???...faut pas statuer trop vite sur une personne, surtout quand cette dernière se retrouve en état de choc extrême. Non mais tu t'est déjà retrouvé devant le fantôme de ton frère, tenant les poussières de ta fausse soeur dans les mains, enceinte d'un alien dans ton ventre toi?..si tu me dis " oui je le jure ", je saute par la fenêtre du rez-de-chaussé. Faut pas s'y fier hein, la chute sur l'herbe, c'est foudroyant lorqu'on a pas vanish pour que les tâches s'évanouissent à la maison.


" Oh que c'est bas...c'est tellement bas qu'après la momie ne peut que se momifier toute seule en fin de compte! "

Faut dire qu'en même temps,"pince mi" à force de tanguer de gauche à droite, me donne le tournis & la nausée...oui comme si je voguais dans la chaloupe d'Astérixmeuh. Ouai...ou bien possible que sa soit la conséquence de la crevette dans mon bidou qui s’entraîne pour les prochains 400 mètres nages libres!
Je levais les yeux au ciel, "Oh non, encore un gourou du monsieur en couche culotte "; décidément il va falloir apprendre au monde, que les bisounours sa n'existe pas. " Par l'amour de dieu " et puis quoi encore, comme s'il m'aimait Dieu depuis ma naissance. Si c'est le cas, il à une façon bien sadique de me le montrer.

" Oui enfin à défaut Hulk ne recherche que la justice, Toutankamon lui, la vie éternelle enroulé dans du PQ. A chacun sa folie! "

Non mais quel culot il à pour me parler ainsi ce grabataire là. Immédiatement je lui rétorquais:

" C'est moi qui est dessiné ce médaillon, pièce unique, alors normal que je me sente impliqué en me jetant sur toi! "

C'était Lorenzo d'ailleurs qui m'avait initié petite aux dessins, bien que le don soit génétiquement transmis par les Corleone.
J'étais si jeune le jour où j'avais conçu ce croquis que je l'avais emmené tout droit au bijoutier, le suppliant à genoux d'accepter de me créer ce médaillon. Je n'avais pas hésité à invoqué la question de vie ou de mort, je le rappelle j'était jeune. Puis dans un sens oui, je risquait la mort si l'on savait que je m'étais aventurée seule dans la ville. Une larme coula sur ma joue...je tremblais de nouveau en repensant à tout sa, et surtout au regard remplis d'étoiles et d'amour que m'avais alors lancé mon frère en recevant ce cadeau. C'était comme si à ce moment, cet objet allait devenir le plus précieux pour lui, comme une sorte de trésor. Ce fût l'unique fois, ou réellement, je le vis heureux et aussi souriant. Je chéri ce moment depuis toujours dans mon coeur, un moment indescriptible que je garde bien précieusement, fermé à clé, afin que rien n'y personne, ne me fasse oublié cet instant; JAMAIS!
Soudain, mon coeur se mit à battre la chamade...mon regard avait croisé le sien. Inutile de prononcer un seul mot, inutile de vérifier par une prise de sang pour que je reconnaisse mon propre frère. Tout se figea autour de moi, j'en oubliait même le directeur qui s'en allait dépité. Rien n'y personne ne comptais à présent, a part LUI!

" Ma soeur! "

Lui répondis-je faiblement, en larmes. Un silence long & pesant le poids de nos émotions se forma, un moment éternel durant lequel nos yeux ne se lâchaient plus, ou nos coeur semblaient se recoudre doucement...pour...ne former plus qu'un!

" Elle a été frappé un jour en te voyant sourire, trouvant qu'étrangement ce rictus lui était familier. Pourtant...elle ne te connaissait pas d'après son message...plus tard elle a su..via une recherche dans le formulaire de la fac, que tu avais été adopté.."

Je peinait à parler, tant les larmes inondaient mon visage:

" J'ignore comment elle a pu faire si rapidement le lien...je n'ai jamais eu l'occasion d'en parler avec elle....elle est...partie dans l'incendie...d'où le fait que tu me prenne pour une folle, à parler à une urne. Car...elle représentait tout pour moi...sans elle, j'étais toujours seule..perdue...dans le noir! "


© B-NET
Revenir en haut Aller en bas

J'aurai des cadeaux J'aurai des cadeaux
Lorenzo G. Daniele


WE LOVE YOU,
Lorenzo G. Daniele


► AVATAR : NORD
► NOMBRE DE MESSAGES : 204
► ME, MYSELF & I : " Les liens du sang sont intemporels " Tumblr_lxkghkOHz31r8jtlpo7_25024 ans ♣️ écrivain/peintre ♣️ en couple
Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup...
" Les liens du sang sont intemporels " 459616tumblrmax8trpqDX1qkmebxo4250
Points : 4250

Feuille De Personnage
Relationship:
Star sur l'avatar:: Shiloh Fernandez
Vos topics en cours:

" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: Re: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitimeMar 7 Aoû - 15:20




Les liens du sang sont intemporels

« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
La vie est imprévisible. Elle passe son temps à placer devant notre chemin des éléments perturbateurs afin de rendre notre journée belle et radieuse ou au contraire sombre et nul à chier. C'était le cas pour moi et cette salope semblait apprécier ce jeu pervers. Encore hier j'avais dut faire face à une couguar tout droit sortie d'un film X alors que je traversais paisiblement la rue. Elle s'était accroché à mon tee-shirt en murmurant des paroles dégueulasses à mon oreille. Je veux dire, comment aurais-je put prévoir en me levant ce matin-là que j'allais me faire agresser par une donzelle en manque de sexe ? La réponse est évidente : personne. Et surtout pas moi. Si j'avais eut le pouvoir de prédire l'avenir j'aurais carrément choisis de faire un grand détour afin d'éviter cette rue. Bien sur. Et c'était pareil pour aujourd’hui, si j'avais su j'aurais choisis de manger en paix dans le parc ou dans la pizzeria " Le Panda " dans face. Tout afin de ne pas croiser le regard vorace de cette drôle de fille qui fixait mon collier comme si il était un fantôme. C'était le cas pour moi. Il représentait l'esprit de ma petite soeur. Il était si beau.. Elle l'avait dessiné elle même de ces petites mains. Je me souvient qu'elle insistait toujours pour que je lui apprenne les bases du dessins. J'avais beau lui dire que c'était un sens inné chez une personne elle voulait absolument apprendre. Alors je l'avais fait. Incapable de résister à ces grands yeux de biche alors qu'elle me suppliait sur le pas de la porte, la bouche en coeur et la lèvre pendante. J'avais beau ne pas être un professeur hors paire, Joyce apprenait vite. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire elle était déjà très doué. Le jour de mon anniversaire, je m'étais levé, morose. Je ne parvenais pas à être joyeux alors que c'était censé être une date particulière pour moi. C'était une journée comme les autres. J'allais subir les foudres de mon père parce que je ne m'étais pas levé assez tôt, ou parce qu'il était simplement agacé. J'allais devoir protéger ma petite soeur de ces crises passagères. J'allais de voir endurer et la fermer. Comme toujours. Et pourtant je n'avais pas imaginé en ouvrant les yeux ce jour-là que cette journée banale à la base allait se révéler merveilleuse. Je revoyais encore son visage enthousiaste et son grand sourire joyeux alors qu'elle était entré en trombe dans ma chambre en criant à corps et à cris un énorme Bon Anniversaire de sa voix fluette. Elle m'avait sauté dessus en collant sur mes joues d'énorme bisous baveux. J'avais souris pour la première fois. Son enthousiasme était contagieux. Elle m'avait déposé entre les mains le précieux bijoux. " Regarde Regarde criait-elle en sautillant sur mon lit comme une sauterelle. Regarde ce que je t'ai dessiné. J'suis pas aussi doué que toi mais c'est plutôt réussi ah oui ? Dit oui grand frère ! Maman m'a conduit chez un vieux Monsieur à moustache et il me l'a fabriqué. Il puait le moisis mais il était très gentil " Tandis que les souvenirs de mon passé défilé comme un vieux film devant mes prunelles, mes doigts se resserrèrent naturellement autour du gousset. Je caressais lentement l'inscription au dos du bijoux. Une simple et unique phrase. Une simple phrase gravé à tout jamais dans mon coeur. Ensemble pour toujours. Elle me l'avait dite en zozotant légèrement, les yeux pétillant avant de se blottir contre mon torse. Elle m'avait murmuré à l'oreille qu'elle m'aimait et que nous nous ne serions jamais séparés. Elle disait que nous étions comme les chats siamois de notre tante Mina. Inséparable. Encore une fois, qui aurait put prédire que notre destin si étroitement lié allait se séparer aussi brutalement ? Pas moi. Et surtout pas elle.

Je relevais les yeux agacés par cette fille sortie de nulle part qui entravait ma solitude.

- Oh que c'est intelligent. Vous l'avez trouvé toute seule celle-là ?! demandais-je en serrant les dents. Entre nous, je préfère passer ma vie enroulé dans un rouleau de PQ que de me transformer en troll, d'avoir des problèmes intestinaux et de me balader avec les fesses à l'air couvert de peinture verte.

Je tiquais à ces paroles. Comment ça dessiné ? Ma concentration vacilla quelque peu. Ce n'était pas possible bordel de merde ! Il n'y avait qu'une seule et même personne qui connaissait l'existence de ce joyaux et ce n'était certainement pas cette inconnue.

- Vous faites erreurs déclarais-je froidement. La personne qui m'a confectionnait ce collier à disparut il y a des années. Ce n'est qu'un gousset. Tous les goussets se ressemblent.

La réalité fait mal. J'étais stupide. Si stupide. J'étais tellement hermétique au monde extérieur que je n'avais même pas fait attention à la personne en face de moi. Elle était ma soeur nom d'un chien, comment avais-je était incapable de ne pas la reconnaître au premier coup d'oeil ? . Elle avait tellement grandit. La dernière fois que je l'avait vu elle était aussi haute que trois pommes et pesait à peine 20 kilos. Et... elle n'était clairement pas enceinte. Je contemplais son visage, ses pommettes, ses yeux de la même couleur que les miens, la forme de sa mâchoire, la couleur de ses cheveux. Elle tenait définitivement d'Elizabeth. Son visage était une véritable oeuvre d'art. Elle ressemblait à une poupée de porcelaine. Je plongeais mon regard dans le sien et un doux sourire se dessina sur mes lèvres. Elle était là. Combien de fois avais-je rêvé de ce moment ? Au moins une bonne centaine. Je rêvé tantôt qu'elle bondissait dans mes bras, me serrant de toute ces forces et tantôt qu'elle me hurlait que je n'avais pas tenu ma promesse, que je l'avais abandonné. Combien de fois m'étais-je réveillé en pleure d'avoir échoué à mon rôle de grand frère ? J'avais culpabiliser pendant des années après notre séparation, je l'avais cherché bien entendu lorsque j'étais adolescent. Mais je n'avais jamais put retrouvé sa trace. C'était comme si elle avait disparut de la surface de la terre. Comme si un petit malin avait supprimer son existence d'un claquement de doigts. Les larmes dévalèrent le long de ses joues pâles et je m'en voulus instantanément de la faire pleurer. Je n'étais pas dans un meilleur état que le sien mais il me semblait impardonnable de la rendre triste. Je me levais maladroitement alors qu'elle m'expliquait comment sa soeur adoptive m'avait retrouvé, comment elle avait périt dans l'accident. Je contournais la table en essayant de ne pas tomber avec cette fichue jambe plâtré. Finalement je fus à son niveau. Je levais une main tremblante jusqu'à son visage que j'effleurais du bout des doigts. J'avais besoin de savoir qu'elle était vraiment là. Que ce n'était pas juste une hallucination. Que ce n'était pas à nouveau un de mes rêves. Je touchais le froid miracle de sa peau et un soupire de plaisir m'échappa. C'était vraiment elle. Mes yeux naviguèrent sur son visage et ma deuxième main se mêla à la première. Je caressais ses joues, ses paupières, son nez. Je n'étais pas fou. Bordel je n'étais pas fou. Et soudain, la pression s'échappa de mes épaules alors que je l'attirais dans mes bras. Des sanglots bruyants se firent entendre et je peiné à comprendre que tout ce boucan venait de mon propre corps.

- Je suis tellement désolé, tellement désolé Joy' dis-je entre mes larmes. J'ai essayé tu sais ? J'ai essayé de venir te chercher. J'ai crié pendant des heures pour qu'on me ramène à la maison. J'ai pleuré pendant des jours ton absence. Je suis partis. J'ai fugué de ma maison afin de te retrouver. Mais je n'y suis jamais arrivé. Tu avais disparut. Tu avais disparut comme maman. J'ai rêvé de toi pendant toutes ces années, je m'imaginais ce que tu pouvais faire aujourd'hui, qu'elle femme brillante tu étais devenue. J'ai vraiment fait tout ce que j'ai pus. Il faut que tu me crois. Tu m'as hanté, chaque jour de ma vie jusqu'à aujourd'hui. Je voyais ton visage remplis de larme, j'entendais ta petite voix me supplier de venir te chercher. Je suis retourné chez nous. J'ai dormis dans ma voiture pendant plusieurs jours et lorsque je me réveillais le matin j'espérais voir ton visage de petite fille au coin de la rue. J'espérais te voir rire aux éclats sur ton petit tricycle rouge. Tu étais si fière lorsque tu es monté dessus pour la première fois. J'ai vraiment fait tout ce que j'ai pus.. pardonne moi Joy. J'ai échoué. J'ai échoué alors que je devais te protéger. Je suis tellement désolé.

Je ne parvenais pas à arrêter le flot de paroles sortir de ma bouche. C'était plus fort que moi. Il fallait que je lui dise que j'avais tout tenter pour la retrouver. J'avais passer des heures à chercher sur Internet une trace de son passage, j'avais harcelé tous les orphelinats de la région. Je resserrais mes bras autour de son corps afin de la blottir davantage contre moi. Son parfum me submergea et j'enfouissais mon visage baigné de larmes dans son cou. Je sanglotais comme un enfant.



Lorenzo G. Daniele & Joyce Anderson

CODE BY ANARCHY
Revenir en haut Aller en bas

Invité
avatar


WE LOVE YOU,
Invité



" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: Re: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitimeMar 7 Aoû - 21:35


Le temps passe, les visages s'estompent, mais le coeur lui, reconnait toujours les battements de ceux qui l'ont touché...

Quand un frère & une soeur, d'origine Italienne se retrouvent sa peut être explosif. Préparez le basilic pour vous moucher & la sauce tomate à la mamma pour ensanglanté vos lèvres.



Ma mère me disait toujours enfant " Ma chérie, ne réponds jamais a celui qui ose te prendre pour une imbécile, car au final tu lui rendrais service en lui portant de l’intérêt! ". Donc je ferme mon bec à rototos, pas forcément pour obéir à la mama, mais plutôt par élan de flémardise aigue. Puis réellement, vous aviez vraiment penser que j'allais ainsi gâcher ma salive pour ce rouleau de papier chiotte? je suis une fille facile sans doute, mais j'ai, même si vous l'ignorer, un sens pratique & aiguisé des lois psychosomatiques des choses. Vous n'avez strictement rien compris à ma phrase? rassurez-vous moi non plus, on s'en fou, l'important c'est que sa fasse intelligent.Voilà ce que sa donne lorsqu'on me trouble ainsi, je sort des phrases incompréhensibles à consonances intellectuel. C'est fou comme ce médaillon était entrain de me torturer l'esprit, à croire que le monseigneur en couche culottes faisait tout de son nuage, pour qu'à peine arriver dans cette ville, tout le monde me prenne pour une psychopathe. Telle une droguée en mal d'amour, je fixais ce médaillon avec nervosité, je ne clignais pas mes paupières, de peur de perdre ce seul lien que je retrouvais de mon frère. Comment ce type pouvait il avoir sa autour de lui? et si mon frère avait eu des ennuis et que pour pouvoir mangé, il avait dû se résoudre à le vendre? y pensé me terrorisait. Non c'était impossible, même dans la pire des situations, Lorenzo n'aurait pas pu s'en séparé. A moins, qu'il est mit sa soeur au placard dans le but de se préserver de cette souffrance lié à mon absence??? comment savoir? après tant d'années, tout est possible.
Puis il s'exclama qu'on lui avait fabriqué, et que tous les goussets se ressemblaient, j'étais pétrifié par cette coïncidence, mais plus par le fait qu'il le trouve limite banal:

" Tous les goussets sont loin de se ressembler...celui là est singulier, je ne laisserais personne dire le contraire, JAMAIS! "

Réalisant tardivement qui j'avais en face de moi, j'ajoutais fébrilement:

" Comment ose tu dire sa? "

En entendant le message laissé par Leelou une semaine avant l'accident, je m'étais écrié dans la rue qu'elle était folle et n'avait pas pu croire un seul mot de ses dires. Je m'en veut aujourd’hui de ne pas avoir eu le temps de la rappeler, mais à vrai dire comment aurais je pu penser qu'elle ai pu avoir raison? Après tout, Leelou ne connaissait quasiment rien de Lorenzo. Mes larmes coulaient à flots, mais je restais comme une gourde, planté sur mes pieds, alors que je n'avais envie que d'une chose: être contre lui, pouvoir entendre de nouveau son coeur qui jadis, m'endormait le soir. Faut croire que le petit Jésus commence à avoir pitié de moi, car ma momie fraternel se rapprocha de mon imposant corps de femme engrossé. Au contact de ses doigts sur mon visage, je frissonnait de bien être, j'étais émue par la manière dont il était entrain de me regarder. C'était comme si je devenais l'être le plus important de l'univers, il me redécouvrait, tout comme moi, qui ne cessait d'observer le visage d'un jeune homme blessé, qui avait du devenir adulte bien trop vite. Lorsqu'enfin, l'étreinte se fit, j'expulsait toute cette colonne d'air tari depuis toutes ces années. C'était comme si on m'enlevais un lourd fardeaux de dessus mes épaules, je me laissais aller pour la première fois depuis près de 10 ans. Mon oreille se plaça contre son torse, au plus près de son coeur, c'était à mes yeux, le plus beau son au monde. Rassurée & émue de l'entendre de nouveau battre, je le serrais fortement contre moi, de peur qu'il ne s'en aille.

" Je me suis sentie abandonnée...de nombreuses années durant. Mais..je n'ai jamais pu me résigner à t'en vouloir...je priais même tous les soirs...pour que...tu est une famille qui t'aime...même si pour moi...personne pouvait t'aimé aussi fort que moi...& que sans moi, tu pouvais pas te sentir en famille..j'ai durant près de 3 ans, erré d'orphelinats en orphelinats..mais tant que je pensais à toi, je n'étais pas seule dans mon coeur..."

Ses paroles me touchèrent tellement, que je déposais des baisés sur ses joues mouillés..essuyant quelque peu, le torrent de larmes qui ruisselait sur son visage.

" Chuuuut...tu n'étais qu'un enfant, ce n'étais pas ton rôle...sa aurait dû en revanche être celui de nos parents! "

Je le serrais fort contre moi, ma main venant caresser sa nuque qui était penché contre mon cou. C'est fou ce que nos petits moments de tendresse m'avait manqué. Il n'y a qu'avec lui que je pourrais me montrer câline & tendre, car autrement, je n'ai confiance en aucun hommes.


© B-NET
Revenir en haut Aller en bas

J'aurai des cadeaux J'aurai des cadeaux
Lorenzo G. Daniele


WE LOVE YOU,
Lorenzo G. Daniele


► AVATAR : NORD
► NOMBRE DE MESSAGES : 204
► ME, MYSELF & I : " Les liens du sang sont intemporels " Tumblr_lxkghkOHz31r8jtlpo7_25024 ans ♣️ écrivain/peintre ♣️ en couple
Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup...
" Les liens du sang sont intemporels " 459616tumblrmax8trpqDX1qkmebxo4250
Points : 4250

Feuille De Personnage
Relationship:
Star sur l'avatar:: Shiloh Fernandez
Vos topics en cours:

" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: Re: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitimeMer 8 Aoû - 15:39




Les liens du sang sont intemporels

« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
La fille ne commenta pas ma phrase remplis d'humour. Une sorte de fierté s'empara de moi alors que je me félicitais intérieurement de lui avoir rabattu son maudis clapet. Je maniais la sarcasme avec une rare dextérité. Il faisait entièrement partie de moi même. C'était comme... mon double. Une sorte de jumeau maléfique qui ne supportait rien ni personne et qui le faisait savoir par tout les moyens. Il était aussi le frère de tata Kronenbourg qui dit en passant sifflé toute les bouteilles d'alcools à ma place. J'étais un corps remplis de milliers d'identités. Elles surgissaient selon les situations dans lesquels je me trouvais. Quand je disais que j'étais une sorte d'expérience scientifique raté je n'étais pas totalement dans le faux. Cette hypothèse s'avérer d'ailleurs de plus en plus vrai au fil du temps. La fille s'énerva davantage à mes paroles et je fronçais durement les sourcils. Elle avait raison, bien sur, ce bijoux était ... tout ce qu'il me restait de ma défunte famille. Je me demandais furtivement si j'avais un jour eut une famille digne de ce nom.. La réponse s'imposa d'elle même : oui. Lorsque ma soeur, ma mère et moi étions seuls à la maison, nous avions bel et bien eut une famille unis et soudé comme cela aurait toujours dut l'être. La réalité était bien différente lorsque le monstre rentré du travail. Ce n'est que lorsque je me rendis compte que l'inconnue folle à lier était en réalité ma soeur que mes paroles me frappèrent et j'ouvris automatiquement de grand yeux choqués.

- Non, non. Ce n'est pas ce que tu crois. Ce collier est tout ce qu'il me reste Joy et je le chéris plus que ma propre vie mais ... les autres n'ont pas besoin de le savoir tu comprends ? m'exclamais-je d'une petite voix. C'est une sorte de secret.. Entre toi et moi. Je ne le montre jamais... Personne ne doit savoir. C'est une partie de mon coeur qui est là. Il doit resté caché, tout comme le véritable.

J'étais plutôt... maladroit. Je ne savais pas vraiment comment expliquer ce que je ressentais. C'était plus fort que moi. Dans ma tête je m'imaginais que Joy était la dernière personne qui avait eut l'honneur de poser son regard sur lui. Et pour moi, cela devrait toujours en être ainsi. J'avais peur que les gens extérieurs détruisent la dernière trace que j'avais d'elle. C'était foutrement ridicule mais je ne voulais pas me battre contre mes différentes personnalités afin de changer ça. Elles s'étaient toute ligués contre moi afin que je garde ce talisman secret. Comme un trésor précieux que personne ne devait trouver. Je suis d'accord, cette phrase laisse légèrement penser à Jack Sparow qui recherche le coffre maudit du capitaine Davy Jones avec à l'intérieur son coeur amoureux encore palpitant, arraché de son propre torax. Il l'avait finalement trouvé ensevelis sous le sable sur une putain d'île déserte. C'était pareil pour moi. Les battements de mon propre coeur s'intensifièrent lorsque Joy posa son oreille sur mon torse, comme si le fait de l'entendre lui prouvait que j'étais vraiment vivant. Que j'étais là, avec elle. Mon étreinte se resserra davantage autour d'elle. Je respirais son odeur florale, m’imprégnant de son parfum destructeur. Il me semblait que la douleur se faisait moins brûlante à son contact. Comme si Joy était le baume dont mon corps avait besoin afin de se pardonner. Mon esprit lui, irradié totalement sous la culpabilité. Je ne l'avais pas suffisamment cherché, j'avais abandonné bien trop vite. Je l'avais laissé, livré à elle même dans un monde cruel et sans répits, je l'avais laissé dans l'obscurité alors qu'elle devait être terrorisé, je l'avais laissé aux mains de personnes dont elle ne connaissait absolument rien. Elle avait dut naviguer à l'aveuglette dans les méandres des abysses alors qu'on l'a ballotté de foyer en foyer. Plus de repères, plus d'éléments familiers. Rien, juste la peur du lendemain. Et quoi qu'elle en dise, tout était ma faute.

- Je suis responsable de ça m'exclamais-je en la serrant encore plus fort contre moi. Je suis responsable de tout ça. Je t'avais promis Joy, je t'avais promis de te protéger. Je t'avais promis que rien ni personne ne parviendrait à nous séparer. Nous avions tout prévu, nous étions censé quitter nos parents ensemble, prendre un appartement aussi loin que possible de la maison, faire de grandes études et devenir les maîtres de l'univers. Et j'avais beau savoir au fond de moi que la vie n'est pas aussi simple, je me disais simplement que du moment que nous étions tous les deux je ne voyais rien d'insurmontable. Et c'était vrai. Je le pensais sincérement. Parce que tout était toujours plus beau lorsque tu étais à mes côtés.

Je fermais brièvement les yeux alors que mes sanglots se firent plus nombreux et le torrent de larmes qui s'écoulaient sur mes joues plus abondants.

-J'aurais dut... j'aurais dut fuir avec toi avant tout ça. J'aurais dut trouver un moyen de nous sortir de là. Je suis ton grand frère, mon rôle est de veiller sur toi, de t'aider quoi qu'il arrive. Rien de tout ça n'aurait dut se produire. J'étais trop lâche, trop peureux pour m'en rendre compte. J'aurais dut réagir plus tôt. Bon dieu, pourquoi est-ce que je n'ai rien fait pour te sauver Joyce ? Hein ? Pourquoi je n'ai pas agit quand il en était encore temps ? J'aurais put la sauver Joy, je sais que j'aurais put le faire. J'aurais put vous sauvez toutes les deux !!m'écrias-je en haussant la voix et en m'énervant contre ma propre stupidité. Au fond je savais que je paniquais totalement et que je devais passer pour un fou mais ce n'était pas ma priorité majeure. Je voulais juste comprendre. Comprendre comment j'avais put les laisser tomber de cette manière. Ma mère, ma soeur. Ma famille.




Lorenzo G. Daniele & Joyce Anderson

CODE BY ANARCHY
Revenir en haut Aller en bas




WE LOVE YOU,
Contenu sponsorisé



" Les liens du sang sont intemporels " Vide
MessageSujet: Re: " Les liens du sang sont intemporels "   " Les liens du sang sont intemporels " Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

" Les liens du sang sont intemporels "

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SECRETS UNIVERSITY :: Corbeille :: Corbeille-