| Sujet: Rencontre inattendue au fin fond des livres poussièreux ! [Ft. Lorenzo] Mer 12 Déc - 21:37 | |
| Giulia franchit le seuil de la porte d'entrée de cet endroit qui était si étranger pour elle ; La Bibliothèque. Tout ceux qui la connaissait un minimum pourraient vous dire que Giulia et les endroits éducatifs ça faisait dix... Si elle était là aujourd'hui, ce n'était pas par plaisir. Elle était venue chercher dans les archives de SU, des informations au sujet d'anciens élèves. Elle faisait un projet pour l'un de ses cours, et elle voulait reproduire une scène dans l'enceinte de l'université à l'ancienne. Il lui fallait donc des photos des anciennes classes avec leurs façons de s'habiller etc. bien qu'avant, l'université n'était pas un endroit pour les étudiants issus de milieux défavorisés, c'était tout de même une université, et l'important c'était de trouver les habits et coiffures des années 50/60.
Elle se dirigea vers le fond de la salle et commença à chercher les livres de fin d'année avec toutes les photos de classe. En voyant le nombre de cartons qu'il y avait, elle soupira et s'installa plus confortablement par terre. Elle en avait pour un moment là...
Une fois installée, elle se mit au travail en ouvrant le premier carton de la rangée...
Tout en cherchant, elle était perdue dans ses pensées. En faite, elle pensait à tout sauf à ce qu'elle était venue faire ici, et surtout à des souvenirs. Certains qu'elle regrettait, d'autres qui lui manquaient. Elle aurait bien voulu que quelqu'un passe par là lui tenir compagnie...
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| Sujet: Re: Rencontre inattendue au fin fond des livres poussièreux ! [Ft. Lorenzo] Dim 23 Déc - 14:49 | |
| Depuis quelque mois, j'avais trouvé un travail à la bibliothèque de l'université. Un bon moyen pour moi de subvenir à mes besoins tout en faisant ce que j'aimais depuis ma plus tendre enfance : lire. Je ne pouvais pas être plus heureux qu'ici, entouré de bouquins vieux comme le monde. C'était plutôt compliqué d'allié les études et le boulot mais pour le moment je ne m'en sortais pas si mal. Je veux dire.. Je commençais les cours parfois plus tard que d'habitude et je finissais aussi parfois plus tôt. Ce genre de situation me permettait de venir bosser sans grande difficulté. Par contre, ça devenait plus compliqué lorsque j'avais des examens. Je ne pouvais pas me permettre d'abandonner Mme Smith et mon boulot mais je ne pouvais pas non plus oublier mes études pour autant. Généralement, je prenais mes cours ici et je révisais entre deux rangements de livres. Il fallait bien se débrouiller. C'était la seule solution que j'avais trouvé pour contenter tout le monde même si les conditions de travail n'était pas forcément toujours adéquat. Aujourd'hui était une journée comme une autre. Je m'étais levé, préparé et j'étais venu au lycée avec David. Un pote qui était venu me chercher chez moi puisque j'étais dans l'incapacité de conduire avec ma jambe plâtrée. Foutu accident. Je boitillais jusqu'à l'entrée de la bibliothèque et je tapais à la porte afin que Mme Smith m'ouvre. « Lorenzo ! » s'exclama-t-elle avec un grand sourire. Elle posa soudain son regard sur ma jambe et aussitôt son expression changea radicalement. « Oh mon dieu ! Mais qu'est-ce qui t'ai arrivé mon petit ? Est-ce que ça va ? » s’écria-t-elle en s'empressant de mon prendre mon sac de cours tout en me tenant la porte pour que je puisse entré. Pauvre Mme Smith. Elle passait son temps à s'inquiétait pour moi. Elle avait tout le temps peur que de sa faute je loupe les examens. Elle passait parfois 30 minutes à m'expliquer qu'elle m'en demandait trop et qu'elle culpabilisait que je sacrifie mes heures de libre pour elle. Cette femme était adorable. « Je vais bien Mme Smith, ne vous inquiétez pas. C'est à cause de l’incendie. Rien de grave. » C'était pas totalement faux. Le plus grave était que j'allais devoir porter les livres par l'opération du saint esprit. Incapable dans mon état de pousser le lourd chariot. Un soupir m'échappa alors qu'elle babillait sur ma jambe. « Je vais me mettre au boulot » la coupais-je en m'en allant lentement – trop lentement à mon goût – vers le chariot. Je pris plusieurs livres rangés dans la même rangée et les calés sous mon aisselle. Arrivée à destination, j'aperçus une jeune fille assise sur le sol, entourée des cartons remplis des anciennes photos de classe. « Salut, je peux peut-être t'aider ? » demandais-je en rangeant les livres que je tenais avant de m'approcher clopi clopant vers elle. Son profil se dessina progressivement et un hoquet de stupeur m'échappa lorsque je le reconnus. « Lia c'est toi ? »
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