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 C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]

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Kelsey H. Roberts


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21 ans ♣️ écriture ♣️ en couple ♣️ Cette année "bien malgrè moi" j'ai rêvé de trouver l'amour, de plonger mon âme dans une autre et de réveiller un cœur anesthésié par la peur de souffrir. Mon rêve s'est réalisé et si ça c'est une tragédie, alors je souhaite la connaître à nouveau. ♥️
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« Ces plaisirs violents ont des fins violentes. Dans leurs excès ils meurent, tels la poudre et le feu que leurs baisers consument. » Roméo et Juliette, William Shakespeare, acte V scène 3.

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MessageSujet: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 22:13

C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Tumblr_llzbmicvpj1qh982fo1_500
→ Kelsey & Lorenzo« A partir de ce jour, j'étais foutu, j'étais accro. »


    Il était 17h, lorsque je passai la porte de l’amphithéâtre où venait de se dérouler mon dernier cours de la journée. D’une démarche plus ou moins décontractée mais tout de même correcte, je me dirigea lentement vers un endroit que je savais généralement calme, et reposant à cette heure-ci . En effet je n’avais pas envie de rentrer tout de suite à ma chambre, je préférais m’aérer un peu l’esprit et me distraire avant. Je marchai donc en direction du parc, tout en observant les arbres illuminaient par les rayons du soleil, leur feuillage chatoyaient avec la lumière du soleil, ainsi leurs feuilles ressemblaient à de l’or. Bien que ce ne fût pas la première fois que j’assistais à cela, le spectacle m’émerveillait toujours autant. Bien sûr, je suppose qu’il n’y avait que moi pour m’attarder sur des détails pareil. Bref, j’arrivai enfin à l’entrée du parc, seul quelques personnes s’y trouvaient, un calme absolue y régnait. Ce que j’appréciai tout particulièrement, je n’étais pas une solitaire, non pas vraiment, même si mon passée me poussait à l’être, mais tout de même j’aimais ces moments seule avec moi-même. Ceux où vous pouvez faire le point sur votre vie, sur vos projets, fabuler vos désirs et surtout coucher sur papier tout ce que vous ressentez, tout ce qui vous passe par la tête, tout vos débats intérieurs etc. Je vins m’assoir sur la pelouse, près de quelques tables de pique-nique en bois. Je sortie mon carnet d’écrit et me m’y à écrire d’innombrables choses et pensées, puis quand j’eusse finis je le rangeai soigneusement dans mon sac, préférant à présent l’échanger contre un livre. Ensuite je m’allongea sur le ventre, puis mon plongea dans ma lecture. Je stoppa celle-ci au bout d’un moment puis me positionna sur le dos, ainsi j’observai le ciel qui avait viré dans des teintes jaune voir orange. Dans l'attente certaine d'un prochain couché de soleil. Après quelques minutes de contemplation je fermai les yeux doucement, afin de reposer ceux-ci. Je commençai à me détendre, mais comme toujours, je ne pus m’empêcher malgré moi de penser à des choses désagréables qui ne faisaient que me tourmenter, encore et toujours. Sous le coup je ferma fort les yeux, comme pour chasser tout cela et me mordis la lèvre inférieure, pensive.

[Désolé du très peu de lignes, je n'étais pas très inspirée pour le début :S ]
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Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup...
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 23:46

Encore un cours de passé , encore une heure de perdue. J'étais incapable de me concentrer. J'étais un écrivain après tout . La plupart du temps je n'avais pas conscience des gens autour de moi . J'étais tout simplement dans ma bulle , dans mon jardin secret. Depuis toujours le dessin et l'écriture m'avait offert un échappatoire . Un moyen d'oublier temporairement toutes les crasses que la vie m'offrait gentiment. Je savais que bon nombre de gens n'étaient même pas capable de citer mon nom alors qu'il me côtoyer depuis une année déjà .. Et je m'en fichais royalement . Tout ce qui m'importait était de finir mes études une bonne fois pour toute . Je rêvais d'aventure et de paysages haut en couleur . Des scènes de vie fantastique qui me donnerait envie de les peindre ou de les écrire . Un petit coin reculé loin du bruit de la ville m'offrant l'inspiration qui m'attirait tant.

New-York était beau , New-York était grand . Je ne pouvais le nier. J'étais capable de reproduire le plus haut building de la ville dans les moindres des détails mais ou était l'intérêt?. La peinture n'était pas seulement un moyen de reproduction quelconque. Ce n'était pas qu'une simple photo faite à la main . Photographier n'était que prendre l'instant présent comme tout le monde pouvait le voir . Dessiner c'était reproduire la scène à sa façon. C'est d'ailleurs ce qui m'attirait dans cet art. Je n'étais pas obligé de suivre quelque chose en particulier . Je pouvais si je le désirais changer un détail , intensifier un regard , faire passer des émotions différentes.. La liberté . Voilà ce que je chérissais.

L'université ne proposait pas d'études de dessins . J'avais longuement hésité entre différentes sections mais voulant rester le plus proche de ma philosophie j'avais choisis l'écriture. Ce qui me plaisait énormément d'ailleurs. J'étais un élève sérieux, calme, patient mais pas du tout attentif . Je passais tous mes cours perdus dans mes écrits . Faisant part de mes pensées, des nouvelles du jours, du cour ennuyeux , des réactions des élèves autour de moi . En particulier d'une personne . Kelsey H.Roberts . La fille qui hanté tous mes rêves depuis quelques temps déjà. Il suffisait que je lise un passage d'une phrase que j'écrivais pour la voir apparaître entre les lignes . Elle était partout , tout le temps et j'étais incapable de comprendre comme ceci avait put se produire . Elle ne me connaissait même pas ! Elle n'avait jamais entendu le son de ma voix et n'avait surement jamais vu mon visage . J'étais obsédé par une fille qui ne se douté même pas de mon existence . Problématique.

Inconsciemment mes pas m'avaient emmenés dans ce parc près des dortoirs. Je ne savais même pas ce que je faisais là. Pour maintenant .. autant y rester . Je m'installais dans l'herbe après avoir marché sur le long sentier de caillou blanc. Posant mon sac près de moi , je relevais les yeux et me figea littéralement sur place . Elle était là , en face de moi , plongé dans son bouquin , bougeant dans tous les sens comme si elle était incapable de trouver sa place. En véritable professionnel je scrutai chacun de ces mouvements , tachant d'analyser ces froncements de sourcils et ces soupirs. Pour mon plus grand plaisir elle s'allongea , m'offrant ainsi le plus beau spectacle que je n'avais jamais vu. Son visage baignait par les rayons du soleil de cette fin d'après-midi . Je ne pus m'empêcher de sortir mon bloc de feuille et mon crayon , regardant tantôt mon papier tantôt son visage . Ma main partait dans tous les sens , balayant la surface blanche de trait noirs sans queue ni tête mais qui dans très bientôt prendrait forme humaine. Son expression laissait transparaître son dilemme intérieure mais je voulais autre chose sur mon dessin . Je voulais déceler l'éclat de son sourire, de sa joie . Je ne la connaissais pas et pourtant je voulais la voir heureuse au moins une fois.

" Ne t'en fais pas, il n'y a aucuns problèmes Very Happy.
En espérant que mon post te plaira Han "
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeJeu 1 Sep - 0:49

    Une légère brise se leva et une vague de souvenir vint me submergée, comme-ci le souffle du vent m’avait ramené tout ce que je rejetais et fuyais. Mon passée me revint, comme un cadavre qui reviendrait à la surface. Toutes les choses que j’avais fait, qu’on m’avait forcé à faire me revint à l’esprit, tout ce que j’avais enduré. La prostitution, les hommes, les autres filles, lui. Et plus particulièrement la douleur, celle physique. Mais la pire était sans doute celle mentale. Celle qui vous lacère à l’intérieure, qui vous broie, vous oppresse, vous détruit. Celle qui laisse une trace indélébile dans votre âme. Celle-ci est sans doute la pire, vous ne pouvez rien y faire, seul le temps à une emprise sur elle. Toutes ces horribles pensées me laissèrent comme un goût amer dans la bouche et me provoquèrent des frissons. J’avais froid, froid au plus profond de mon être. Et cela malgré les rayons du soleil qui caressaient ma peau. J’aurais tant aimé à cet instant que ces rayons puissent pénétrer en moi pour réchauffer tout cela, qu’il chasse ce froid que je ressentais jusqu’au os. Mais de toute façon j’avais l’impression que rien ne pouvait me réchauffer, et cette certitude ne faisait que s’accroitre quand je me repassais le mauvais film de mon passée dans ma tête. Toutefois j’avais toujours un infime espoir, depuis que j’étais dans cette Université je sentais que j’allais mieux, petit à petit je me reconstruisais, tout était plus clair. Ici, je pouvais écrire librement, et cela m’étais bénéfique. L’écriture était pour moi une sorte de thérapie, un moyen d’extérioriser ce que je ressentais, ou ce que j’avais ressentie. C’était une sorte de libération pour moi, en écrivant j’avais l’impression de me décharger de tout, de me laver de tout mes actes, comme-ci ce n’était pas moi qui avait vécut tout cela ou bien même ressentie. Le fait d’écrire était pour moi une chose indescriptible, écrire était devenus à présent un besoin vital, sans cela je pense que je ne m’en sortirais jamais.

    J’ouvris les yeux lentement, et aperçu l’astre dans le ciel, que je trouvai au passage magnifique. Bien que ma vision était brouillée par les larmes. Je portai alors mes mains à mes yeux et essuya brusquement celles-ci avec un sourire. Un sourire dont je ne savais pas vraiment la nature, de la reconnaissance ou de l’ironie ? Je n’en savais que trop rien. Je me redressai lentement et m’essaya jambes croisées, je remarquai alors que le parc était devenu désert, les personnes qui se trouvaient face à moi à mon arrivée, principalement des couples, n’était plus là. Laissant les lieux, vide et sans vie. Je tournai alors la tête et fus surprise d’apercevoir un homme, moi qui me pensais seul. Il était assis dans l’herbe, tourné dans ma direction, tête baissée, concentré, en effet celui-ci était entrain de dessiner quelque chose. Je fus fascinée, par la façon dont sa main glissait avec dextérité sur le papier. Mes yeux s’attardèrent sur son visage, ou du moins ce que j’en voyais. Car il était trop concentré dans son ouvrage pour me faire face, sans doute un détail qui lui demandait une plus grande précision. Ses traits avaient l’air fins et doux à première vu, quant à sa façon de dessiner elle ne m’était pas inconnue. Tout comme son visage d’ailleurs. Je ne le lâchais pas du regard, quand j’entrouvris légèrement les lèvres lorsque je le reconnue. C’est alors, qu’il stoppa sa main sur le papier et leva la tête dans ma direction.

[Oh oui j'adore Awn ! Moi non plus j'espère que je ne te déçois pas niveau rp Han ]


Dernière édition par Kelsey H. Roberts le Jeu 1 Sep - 15:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeJeu 1 Sep - 1:25

Pris dans la frénésie de mon dessin je coupais tout contact avec l'extérieur , ne pensant plus qu'à son visage . Je l'avais dessiné tellement de fois que je n'avais même plus besoin de relever la tête . Il suffisait que je ferme les yeux pour voir apparaître derrière mes paupières son doux visage angélique . Je fronçais légèrement les sourcils appuyant plus sévèrement sur la courbe de sa mâchoire . Ce dessin devait être parfait, à son image . Il était hors de question que je rate le moindres détails . Personne ne le verrait , c'était pour moi . Je terminais toujours ce que je commençais de la meilleure façon possible . Je relevais la tête , pour voir l'expression qu'elle affichait maintenant . Aussitôt , je fus happé par ces grands yeux torturés. Ma première réaction fut de me figer sur place . Ma main s'arrêta en pleine action . C'était comme si toute trace de vie avait déserté le parc . Même le vent c'était tut . Oh Seigneur !.

Lorsque je descendis enfin de mon petit nuage je détournais rapidement le regard . Il ne me manquait plus que ça . Je venais de me faire repérer. Elle allait à tous les coups me prendre pour un de ces pervers qui photographie des gens pour fantasmer sur ces derniers plus tard. Elle allait me prendre pour un obsédé . La seule fille qui m’intéressait sur terre allait me prendre pour un dégénéré ! Cela ne pouvait pas être pire . J'avais imaginé des centaines de fois des façons de l'aborder. Des milliers de scénarios plus foireux les uns que les autres . M'installer à côté d'elle lors d'un de nos cours , lui poser une question sur un terme que je n'aurais pas compris ( ce qui serait faux bien entendu ), la bousculer intentionnellement au détour d'un couloir , j'avais même pensé à saboter sa voiture . Un peu excessif tout de même. Mais là .... là .... j'avais ruinés mes chances en à peine 2 secondes. Un record.

Pour me donner une contenance je fis semblant de regarder les buildings derrière le parc , essayant de jouer au mec plutôt inspiré par ce grand bloc de béton gigantesque. Plus le temps passés et plus je m'enfonçais. J'étais certains d'avoir rougis . Ce qui était très embarrassant . Incapable de réfléchir correctement, je me laissais tomber sur le dos et fermais les yeux , priant pour qu'elle oublie tout . Je fouillais dans mon sac à taton , trouvant rapidement mon Ipod. La mélodie de " Vlast - Flames " se fit entendre dans mes écouteurs . ___You are the only thing .Tu es la seule chose .That makes me want to live at all. Qui me donne envie de vivre vraiment____ Les paroles de la chanson s'insinuèrent en moi lentement , balayant chaque parties de mon être comme la brise sur mon visage . Les paupières closes, sont visage s'imposa de nouveau à moi et je ne pus qu'être d'accord avec le chanteur. C'était comme si il l'avait écrit pour moi , pour elle . Je pris soudain conscience que mes mauvais rêves m'avaient fuient depuis qu'elle était entré dans ma vie . Grâce à elle, je vivais de nouveau. D'être hanté par mes vieilles obsessions, cela me rassure. Mieux vaut un cauchemar apprivoisé que la blessure à vif d'un souvenir récent. Kelsey avait la faculté - à distance - de me faire oublier mes vieux démons . Je respirais de nouveau.

Ah non , j'adore. Vraiment Awn C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] 85893
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeVen 2 Sep - 1:01

    Quand il releva la tête, je pus déceler sur son visage une expression de surprise, ses grands yeux marrons/vert restèrent posés une fraction de seconde sur moi, avant de se poser sur autre chose. Mais je devais avouer que cette seconde me déstabilisa. Puis Je remarquai qu’une légère rougeur apparut sur ses joues. Ce que je ne compris pas tout de suite, avant de me rendre compte qu’il venait de rougir. Amusée, je me demandai la cause de cet embarras. Quand je compris. Étais-ce moi ? Lorenzo, ce garçon si calme si mystérieux de ma section venait de rougir ? Car moi, oui moi je venais de le regarder? Incrédule, je clignai plusieurs fois des yeux, avant de me poser une autre question. Était-il entrain de me dessiner ? J’avais déjà surpris plusieurs fois son regard sur moi en cours ou du moins je l’avais senti. Peut-être étais-je folle ? Mais j’étais certaine qu’il me regardait quelque fois, certes des regards furtifs, mais il m’en lançait. De mon côté, en cours je me surprenais souvent à l’observer entrain de dessiner. Je prenais plaisir à voir ses expressions lorsqu’il faisait glisser la mine de son crayon sur le papier. Afin de donner vie à son imagination. Sa bouche qui s’entrouvrait, ses sourcils qui se fronçaient et se levaient et surtout, son air si concentré, si impassible et serein à certains moments. Comme si rien ne pouvait l’atteindre et l’extraire de son monde. Généralement rien ne pouvait me distraire en cours mais lui y arrivait. En effet il arrivait je ne sais comment à m’obnubiler. Même si une fois le cours finit je l’occultais complément, trop préoccupée par diverses raisons.

    Je l’observais toujours, à présent il avait l’air très absorbée par la vue qu’il avait, bien que la minute d’avant il m’avait l’air totalement mal à l’aise. Sa polyvalence me déconcerta, encore plus quand celui-ci se laissa tombait soudainement en arrière. Puis il fouilla dans son sac et sortit un ipod, pour ensuite visser ses écouteurs sur les oreilles. Comme pour se couper du monde une nouvelle fois. Je détournai alors le regard me sentant idiote il était évident qu’il ne m’avait pas dessiné, je devais juste le gêner pendant qu’il dessinait le paysage. Après tout, je devais être lucide, je n’étais pas le genre de fille qui devient le modèle d’un dessinateur ou la muse d’un musicien. J’étais juste une pauvre fille stupide, qui avait vendus son corps par amour pour un c*** . Cette pensée me dégouta et je balança violemment mon livre dans mon sac avant de me lever, cependant je me redressai trop vite et perdis l’équilibre mais sans chuter pour autant. Contrairement à mon sac qui s'écrasa au sol, exposant tout son contenue sur la pelouse, ainsi que mes cours qui se trouvaient sur quelques feuilles volante. Irritée je me baissai pour les ramasser, mais c’était sans compter sur une rafale de vent qui les fit s’envoler dans la direction de Lorenzo. Oh mon dieu il ne manquait plus que cela ! C’était pire qu’un film ! Je roulai les yeux consternée, mais bien vite je me précipitai pour les rattraper. J’avais sans doute l’air ridicule, à courir comme une dératée et à me démener pour attraper ces fichus cours. Je passai à côté de Lorenzo en courant, le frôlant presque. A ce moment je n’avais qu’un désir, celui qu'il garde les yeux fermés pour ne pas assister à ce spectacle saugrenue.

[Sorry, c'est nul ]

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeVen 2 Sep - 14:53

Mon dieu, qu'elle humiliation. Je sentais son regard sur moi, même à travers mes paupières closes, mon cerveau ne pouvait s'empêcher de revenir inlassablement sur elle. Je me surpris à imaginer ces expressions. Elle devait être furieuse. Je ne connaissais pas Kelsey, je ne connaissais pas son caractère et encore moins ces réactions. Mais, il était impensable qu'elle soit heureuse de se faire épier de cette façon. J'étais cuit, autant changer de bahut immédiatement. Je ne serais plus capable de la regarder droit dans les yeux sans être mal alaise. Me connaissant c'était une certitude. Malgré les braillements incessants du groupe Muse dans mes oreilles, je fus capable de percevoir un bruit sourd. Comme si elle avait jeté quelque chose. Oui, elle était furax et moi j'étais définitivement mort de honte.

Une bourrasque de vent me percuta, ébouriffant mes cheveux et soulevant légèrement ma chemise. Un véritable tsunami. Je me redressais aussitôt lorsque Kelsey passa si près de moi que l'effluve de son parfum s'écrasa sur mon visage. C'était la fragrance la plus enivrante que je n'avais jamais sentit. Le spectacle de la voir courir dans tous les sens en essayant de rattraper ces feuilles m'arracha un sourire. Elle était adorable. Je secouais la tête -histoire de me remettre les idées en place- et me levais, tachant à mon tour de l'aider à récupérer sa paperasse. Nous avions surement l'air de deux jeunes enfants à sauter dans tous les sens.

Un souvenir voila mon regard. Il faisait froid. Nous étions la veille de Noël. Un petit garçon tout en fossette sautillé joyeusement dans le salon, heureux à la seule perspective du lendemain. Sa mère aimante, fantasque et attachante regardait son fils avec tendresse. Heureuse à la simple vision de voir son fils d'aussi bonne humeur. Cela faisait longtemps que le petit Lorenzo n'avait pas souris de cette façon. « Maman ! Regarde maman ! Il neige !! Maman il neige ! » Il ne cessait de piailler cette phrase, courant dans tous les sens, tirant sa mère par le bras pour l’aider à se redresser. « Maman lève toi, allez vient jouer avec moi. S’il-te-plaît. Il neige !! » Elle se leva, ne voulant pas freiner l’élan de son fils et se jeta à sa suite dans le jardin, attrapant au passage écharpes, manteaux et bonnets. S’en suivit un bonhomme de neige plus vraie que nature, des rires, des sourires, du bonheur. Ils avaient sautés dans le jardin, chantonnant la danse de la neige pendant de longues minutes, voulant un Noël plus vraie que nature. Lorsqu’elle s’apprêta à glisser la carotte pour faire le nez d’Oscar – c’est ainsi qu’il l’avait baptisé- de gros flocons duveteux s’écrasèrent sur son visage. Elle eut alors la chance de voir le plus beau spectacle de sa vie : le visage poupin de son enfant orienté vers le ciel, les bras grand ouvert et un sourire radieux sur ces adorables traits de petit garçon. Cette fantastique journée c’était brusquement arrêté lorsque le cri du père de famille venant du salon c’était fait entendre, faisant fuir leurs deux sourires respectifs. Le rêve était finit, la réalité reprenait sa place.

J’ouvris brusquement les yeux, immobile, des feuilles dans les mains au beau milieu d’un parc désert. Je me rendis compte que mes mains tremblaient ainsi que mes jambes qui n’allaient plus supporter mon poids encore très longtemps. Je fis volte face, tombant nez à nez avec Kelsey. Au même moment une nouvelle bourrasque de vent fit envoler mes propres croquis qui comme par enchantement tombèrent droit dans les bras de la fille qui ne devait absolument pas les voir. Mon sang se figea dans mes veines. Trop d’émotions d’un seul coup. J’ouvris la bouche mais la refermais aussitôt. Recommençant ce manège plusieurs fois d’affilés. Je ne savais ni quoi faire ni quoi dire. Le dessin que j’avais à peine finit quelques minutes plus tôt était en première page. Forcement. C’était vraiment une journée étrange.

« Hum...Bonjour... »

J’étais ridicule.

|Même pas vrai| Langue

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeVen 2 Sep - 21:01

    Et voila ! Je venais d’attraper une copie au vent et d’en ramasser une, il ne m’en manquait plus que deux. Celles-ci étaient certainement derrière moi. Je fis donc volte face dans le but de récupérer celles qui me manquaient, tenant fermement celles que j’avais en main pour éviter qu’elles ne s’envolent une nouvelle fois. C’est là, à cet instant, que je me retrouvai face à Lui, surprise j’eus un léger mouvement de recul. Il se trouvait là, planté devant moi à me regarder, tenant ce qui semblait être mes cours. C’était la première que je le voyais d’aussi près, étant plus petite que lui, je devais incliner légèrement la tête pour voir son visage en entier et pour pouvoir le regarder dans les yeux. Bien que ce ne fut pas voulut je plongeai mon regard dans le siens. C’était la première fois que je le voyais d’aussi près, et il était tout aussi beau. Je remarquai également des choses que je n’avais jamais eus l’occasion de voir avant. Étant toujours trop loin de lui d’habitude. Comme par exemple, ses yeux, leurs formes un peu en amande, et surtout leur couleur qui me sembla encore plus belle vue de près. Mais dans tout cela ce fut l’intensité de son regard et l’expression qui se dégagea de ses yeux qui me surprirent, et me déstabilisèrent. En effet ses yeux dégageaient une mélancolie mélangée à une sorte de tristesse. Son regard m’interpella. Je n’avais jamais vue un regard pareil et dieu sait combien de personnes j’avais vue défiler devant moi, toutes plus expressives les unes que les autres. Comme par exemple, des regards malsains, désireux, mauvais ou alors moqueur ou bien même méprisant. Je ne connaissais que cela. J’avais l’impression que ma vie en était remplit. Je ne me souvenais même plus de la douceur d’un regard amoureux, de son intensité, de sa caresse. Il en était de même pour un regard compatissant.

    Soudain le vent se leva violemment, je le senti fouetter mon visage et faire onduler mes cheveux derrière moi. Puis, je sentis quelque chose tomber sur mon pied, par réflexe je baissai la tête pour regarder ce que c’était. Me détachant ainsi de ce regard qui m’ébranlait. Je vis alors un cahier de croquis étalé à mes pieds. Cela devait être le sien, je le ramassa donc et ramena une des pages en arrière par réflexe. Esquissant un sourire je m’apprêtais à lui rendre, lorsque je figeai et perdu mon sourire. Je venais de voir le dessin en première page. Celui- ci représentait une jeune fille allongée dans l’herbe, et cette jeune fille c’était moi. En effet le dessein me représentait lorsque j’étais allongée sur la pelouse un peu plus tôt. Il m’avait donc effectivement dessiné, je compris alors pourquoi il avait rougis lorsque je l’avais regardé un peu plus tôt. Bouche bée, j’admirai son croquis, magnifique et vraiment très réussi, bien qu’il n’était pas finit. Ce qui était de ma faute, car j’avais sans doute du le surprendre lorsque j’avais tourné la tête vers lui. Voila pourquoi il s’était arrêté. Lorenzo avait vraiment un très bon coup de crayon, je m’étais toujours demandé à quoi ressemblaient ces dessins, lorsque je le voyais dessiner en cours. Et bien maintenant j’en avais un avant goût et cela m’impressionna. Curieuse, je me demandai ce que donnaient les autres. Je relevai enfin les yeux vers lui. Il m’adressa alors, un « bonjour » l’air gêné. Je lui adressai alors un sourire timide et lui répondit :

    -C’est vraiment très beau. Tu es très talentueux. –je lâchai un petit rire amusé et poursuivis- D’ailleurs on dirait que tes desseins m’embellissent.–je baissa ensuite les yeux sur les copies qu’il tenait dans ses mains, lui souris et ajouta en les désignant- Enfaite merci pour ça.

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeSam 3 Sep - 11:37

Kelsey releva la tête vers moi. Je n'avais jamais remarqué qu'elle était aussi petite. C'était la première fois que je la voyais aussi près et cela valait vraiment le détour. Elle était encore plus belle à cette distance. Il fallait absolument que je redescende sur Terre. Comment une fille aussi incroyable que Kelsey pourrait s'intéresser au gars paumé et invisible de sa promo ? Il y a certaine chose qui sont perdus d'avance, celle là l'était. Je n'étais déjà pas d'une humeur excellente mais cette sombre pensée me plongea un peu plus dans les abysses de mes mauvais rêves.

Nos regards s'accrochèrent pour ne plus se lâcher. J'étais incapable de faire le moindre geste. Nous étions là, tous les deux, au beau milieu d'un parc, entrain de nous fixer comme si notre vie en dépendait. Pour la première fois depuis mes 15 ans, je respirais de nouveau. Je pris une grande inspiration, emplissant mes poumons de l'air frais du début de soirée. C'était si agréable qu'un léger sourire de coin s'installa sur mes lèvres, un sourire de bien-être de soulagement. J'étais bien. Kelsey était un vrai petit miracle. En un regard elle m'avait fait revivre.

Je maudissais le vent. Lorsqu'elle tourna la première page de mon cahier je tendis la main en avant, comme pour le reprendre, avant que mon geste ne s'arrête. Je laissais retomber mon bras le long de mon corps. Il était déjà trop tard. Une humiliation de plus, une. Son sursaut me fit faire un bond moi aussi, si bien que je reculais d'un pas ou deux. Elle avait les yeux écarquillés, la bouche entrouverte en forme de « o ». Adorable si cela n'avait pas était dans un moment critique. J'aurais tout donné pour lui bondir dessus, attraper mes croquis et prendre la fuite comme le lâche que j'étais. J'aurais bien voulut, sauf que mon corps s'était une nouvelle fois statufier. La seule chose que j'étais capable de faire aujourd'hui apparemment.

« C’est vraiment très beau. Tu es très talentueux. D’ailleurs on dirait que tes desseins m’embellissent. Enfaite merci pour ça. »

Lorsque’elle releva la tête j’étais à peu près certain d’avoir les joues rosés. J’étais vraiment très gêné. Ce qui m’étonna tout de même fut qu’elle n’était pas fâché, ni furieuse, ni en colère, ni triste pourquoi pas. Non, elle semblait ... heureuse, contente ? Je n’avais jamais très doué pour détailler les expressions joyeuses des personnes qui m’entouraient. Pour ce qui est des tristes, j’étais un professionnel. Il y avait un peu de tout dans mon carnet, de l’université jusqu’à des paysages de New-York, d’établissement très célèbre jusqu’à des scènes de vie banale .Mais bien entendu il avait le visage de Kelsey sur la quasi-totalité du book. Elle en cour penché sur son bureau, elle sur le banc près du parking pleinement concentré dans son livre, elle entrain d’écrire dans sa voiture.

« Oh ... Merci beaucoup. Il n'y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n'y a qu'une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle. »

Oh quel abrutit ! Je venais à peine de lui avouer subtilement que les dessins n’étaient que la réalité de ce que j’avais sous les yeux. Il fallait que je calme l’écrivain en moi. Je m’étais suffisamment ridiculisé comme ça.

« Je t’en prie. Dis-je en lui tendant ces copies. Je m’en serais voulut de ne pas te les avoir récupérer. Ce sont tes cours après tout. Enchanté de faire ta connaissance Kelsey ».
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeDim 4 Sep - 17:34

    Lorsque je finis de m’adresser à Lorenzo, sa réaction, surtout physique ne m’échappa pas. Ses joues avaient une nouvelle fois virées au rouge, comme un peu plus tôt lorsque je l’avais surpris entrain de me dessiner. Je trouvai cela mignon comme tout, bien que j’avoue que cela me surprenais agréablement. A vraie dire je n’aurais jamais imaginé que Lorenzo était le genre d’hommes à rougir. Et franchement je ne trouvai pas cela enfantin ni déplacée sur son visage d’adulte, mais tout simplement charmant et incroyablement séduisant. En effet cela était une partie intégrante de son charme.

    -Oh ... Merci beaucoup. Il n'y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n'y a qu'une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle.


    Je le regardai une nouvelle fois dans les yeux, fascinée, puis ne pus m’empêcher d’esquisser un petit sourire, car en plus de cela c’était un poète. Mais un bon ! Je trouvai cette remarque extrêmement belle et tout à fait vraie en y réfléchissant. En même temps il n’était pas dans la section écriture pour rien.

    "Je t’en prie. Je m’en serais voulut de ne pas te les avoir récupérer. Ce sont tes cours après tout. Enchanté de faire ta connaissance Kelsey ."

    Je pris les copies qu’il me tendait, tout en l’écoutant, quand quelque chose m’interpella, il connaissait mon prénom. J’en fus stupéfaite, c’est vraie, je me faisais tellement discrète en cours, et pourtant il savait mon prénom, il l’avait retenue. Quoique, moi aussi je connaissais son prénom, mais entre lui et moi il y avait une différence. Enfin, bref. Je lui tendis à mon tour son cahier de croquis tout en lui répondant :

    -De même Mr Lorenzo Daniele.- je lui adressai un regard malicieux puis poursuivis- Mais c’est très gentil de ta part. Tu sais, ce n’est pas comme-ci c’était une grande perte, entre nous je ne suis pas très fervente des cours de Mr Callawell. –je souris-.


    Je ne savais pourquoi, le fait de lui montrer à mon tour que je connaissais son prénom et son nom me ravis. Comme une petite satisfaction personnelle. Allez savoir pourquoi! Je savais que je pouvais passer pour une folle à lié, complément obsédée par lui. Et pourtant, étrangement cela ne me dérangea pas. Cela serait même mieux. Ainsi il s’éloignerait de moi, on ne suivrait pas le « scénario ». Celui où l’on fait connaissance, on ne continuerait pas à parler, on ne pourrait pas se donner le temps de s’apprécier, et enfin on ne deviendrait pas amis. Ainsi on reviendra à la case départ, et je n’aurais pas à lui cacher des choses à propos de moi, ou à lui mentir dans le futur. De toute façon, c’était déjà aller trop loin. Je sentais que je l’appréciais et cela bien avant que je le rencontre, aujourd’hui. C’était une grosse erreur. Bien que je savais que je devais arrêter tout cela et m’en allais. Mais je n’en n’avais aucune envie, quelque chose me poussais vers lui. Depuis que j’étais arrivée ici, c’était la première fois j’avais une telle envie de de faire la connaissance de quelqu’un. C’était toujours les autres qui étaient attirés par moi. Et maintenant c’était le contraire, pourtant on ne s’était échangés seulement que quelques mots, c’était si peu cependant assez pour décupler mon envie. C’était tellement étrange.

    Mon visage était sans doute passé par une multitude d'expressions car, je remarqua que Lorenzo me regardait avec insistance. Embarrassée je me mordis la lèvre inférieure, le regard un peu fuyant, même si l'envie de plonger mes yeux dans les siens était présente. Car il m'avait un peu plus tôt gratifié d'un nouveau regard, celui-ci dégageait une douceur et une sincérité sans pareille, à tel point qu'on avait envie de s'y jeter à corps perdu pour s'y noyer.







Dernière édition par Kelsey H. Roberts le Dim 4 Sep - 22:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeDim 4 Sep - 19:31

Kelsey semblait m’étudier elle aussi, détaillant mon visage que je savais colorer par ma gêne. De mon côté je ne pouvais m’empêcher de fixer les moindres détails de sa personnalité. Elle était légèrement maquillée, si peu, que cela semblait plutôt naturel. Elle n’avait cependant nullement besoin de ces subterfuges. Ces cheveux ondulaient légèrement sur ces épaules encadrant son visage en forme de cœur comme pour le protéger. J’avais déjà remarqué qu’elle avait tendance à se cacher derrière ces derniers, comme si elle fuyait le regard des autres. Ces lèvres pleines couleur cerise qui en ce moment même me souriaient timidement, la courbe parfaite de son nez, le léger froncement de ces sourcils signifiaient qu’elle ne se sentait pas vraiment à son aise. Elle avait une peau plutôt pâle mais curieusement cela lui allait à merveille. C’était comme si chaque détails de son être fusionnaient pour faire de la femme en face de moi le fruit d’une perfection à couper le souffle.

J’avais gardé ces yeux pour la fin, sachant que lorsque j’y plongerais mon regard je serais incapable de réfléchir correctement. Elle avait de grands yeux sombres encadrés par de longs cils formant une demi-lune sur ces joues lorsqu’elle regardait le sol. Leur couleur était saisissante. Je n’avais jamais rien vue de tel depuis un long moment. Jamais pour être exact. Le plus étrange était les émotions qu’elle était capable d’exprimer avec ces prunelles. Je pouvais déceler la tristesse, la honte et la colère. Elle semblait confronter à de nombreuses émotions à la fois mais ne laissait rien paraître. Physiquement parlant. Elle avançait la tête haute, comme si tout allait bien. Elle semblait si triste et si seule que l’envie de la prendre dans mes bras et la réconforter me prit soudain. Je dus me faire violence pour rester immobile. J’étais capable de la comprendre, je savais ce qu’elle ressentait. Il ne fallait pas avoir une licence de phycologie pour deviner qu’elle traîner ces propres démons depuis longtemps déjà. Comme je portais les miens.

Ma famille d’accueil m’avait recueillis, m’avait aidé lorsque j’étais enfant et il continué de me soutenir encore aujourd’hui. Comme si j’étais l’un des leurs. Comme si j’étais un Smith. Leur fils. Je l’ai aime, ils sont mes sauveurs et je ne les remercierais jamais assez d’avoir fait tout ça pour moi. D’avoir était là tout simplement. Malgré tout j’étais incapable de leur montrer mon amour et ma gratitude. C’est comme si ... j’étais incapable d’aimer de nouveau, incapable de faire confiance. Même aux gens qui ne me veulent que du bien. Tout ça à cause de quoi ? A cause de mon père et de mes erreurs passées. Je traînais mon fardeau depuis mes 15 ans. Je comprenais.

C’était précisément pour cette raison qu’il m’était interdit d’être avec Kelsey. Même une relation amicale était risquée. Parce que je n’étais pas quelqu’un fait pour elle. J’étais seul bien trop souvent, dans mon monde la plupart du temps. J’étais incapable de dormir une nuit complète sans me réveillé toutes les deux heures tremblant, suffocant et transpirant, hanté par le visage de mes géniteurs. Elle méritait mieux qu’un ami comme moi. Cette révélation s’imposa à moi comme un coup de massues dans la poitrine. Et pourtant Dieu sait combien j’en avais envie. Entendre le son mélodieux de sa voix chaque matins, sentir sa main contre la mienne m’insufflant sa chaleur, me prouvant sa présence lors de mes crises potentielles. J’étais certain qu’elle serait incapable de me juger, qu’elle serait une oreille attentive comme je le serais pour elle. J’allais la faire souffrir et ceci était intolérable.

« De même Mr Lorenzo Daniele. Mais c’est très gentil de ta part. Tu sais, ce n’est pas comme-ci c’était une grande perte, entre nous je ne suis pas très fervente des cours de Mr Callawell. »

Son sourire parvint à me dérider rapidement. Cette fille serait ma perte. C’était une évidence. Et qu’elle perte … la plus belle de toute. Mon cœur fit un bond lorsqu’elle prononça mon prénom. Elle me connaissait. Cela faisait des mois que j’étais certain de mon invisibilité à ces yeux et en réalité ce n’était absolument pas le cas. Elle savait qui j’étais, depuis le début. Un rire se fit entendre et je mis plusieurs minutes à comprendre que c’était le mien. Je n’avais pas rie depuis des mois. C’était une sensation étrange mais agréable.

« Tu sais qui je suis murmurais-je plus pour moi que pour elle. Euh... Je viens vraiment de dire ça à haute voix ? »

Merde.Je passais ma main dans mes cheveux, encore plus mal alaise. Elle me mettait dans tous mes états et il me fallut plusieurs minutes pour me reprendre et sortir une phrase descente. Elle allait fuir face à un crétin pareil.

« Certes, il est néanmoins nécessaire que tu révises pour les examens prochains. Et Mr Callawell risque de taper la main avec sa règle en fer si tu n’obtiens pas une note descente dis-je en agitant les doigts pour mimer la scène. Cet homme est une sorte de tyran mais je ne peux m’empêcher d’être impressionné par son savoir. Même si je passe plus de temps le nez dans mes dessins plutôt que sur mes feuilles de cours. Mais je ne t’ai rien dit … »

Je lui fis un clin d’œil complice. Juste pour détendre un peu l’atmosphère qui se faisait lourde. J’attrapais mon carnet et le serrais contre mon torse avec un petit sourire.

« Merci. Je suis désolé de t’avoir dessiné. J’aurais du te demander ton accord. Si tu souhaites que je le jette je le ferais tu sais… Tu n’as qu’à me le demander.»


Dernière édition par Lorenzo G. Daniele le Lun 5 Sep - 16:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeDim 4 Sep - 22:22

    Je venais de reposer enfin, le regard sur Lorenzo (ces quelques secondes sans le regarder me parurent incroyablement longues), quand une douce mélodie vint à mes oreilles. Celle-ci n’était autre que son rire. Lorenzo venait de rire doucement, d’un rire pur et cristallin. L’effet de son rire eut sur moi un effet inattendu. Je ressentie comme une vague de chaleur qui m’envahit des pieds à la tête. Ses traits avaient soudainement changés, il me paraissait plus détendu, ce fut un plaisir pour les yeux de voir son visage s’ouvrir. Je remarquai, aussitôt les petites fossettes sur son visage et ses lèvre incroyablement bien dessinées, ce qui fit indéniablement chavirer mon cœur. J’en fus toute émoustillais. Mais que m’arrivait-il ? Non, c’était normal après tout j’étais humaine et il était incroyablement séduisant, et cela je ne pouvais le nier. D’ailleurs, je ne l’avais jamais vue avec une copine, cela m’étonnais qu’il n’en n’ai pas. Peut-être en avait-il une. Ou bien était-il le genre d’homme à ne pas s’attacher et à passer d’une fille à l’autre. Ces pensées provoquèrent en moi quelque chose que je ne su identifier, de la jalousie, de l’envie ? Impossible. Pourquoi serais- jalouse ? C’était complètement absurde. C’est alors qu’il murmura dans un souffle presque inaudible :

    -Tu sais qui je suis. Euh... Je viens vraiment de dire ça à haute voix ?

    Sa remarque me fit rire, il venait de penser tout haut je crois. Je ne pus m’empêcher de m’en amuser, il était tellement mignon. Il passa sa main dans ses cheveux, geste que je jugeai nerveux, il devait sans doute le faire lorsqu’il était mal à l’aise, sans doute. Puis il poursuivit :

    "Certes, il est néanmoins nécessaire que tu révises pour les examens prochains. Et Mr Callawell risque de taper la main avec sa règle en fer si tu n’obtiens pas une note descente dis-je en agitant les doigts pour mimer la scène. Cette femme est une sorte de tyran mais je ne peux m’empêcher d’être impressionné par son savoir. Même si je passe plus de temps le nez dans mes dessins plutôt que sur mes feuilles de cours. Mais je ne t’ai rien dit … "

    Il m’adressa un clin d’œil, avec un petit air malin, que j’appréciai beaucoup, uhm vraiment beaucoup. Puis je lâchai malgré moi :

    -Oh oui ça je sais !

    Je venais de me rendre compte de ma bourde je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire nerveux, avant de coincer une de mes mèches derrière mon oreille. Espérant qu’il n’y prête guère attention. Je maudissais son petit clin d’œil qui m’avait fait baisser ma garde. Plus le temps passait et plus je me rendais compte à quel point il avait du charme, auquel je n’étais pas insensible ce qui me déplaisait. Sa façon de parler, ses petites maladresses, son rire, ses regards. Je n’avais pas rencontré un homme aussi charmant depuis …
    Je me figeai d’un coup, arrêtant de rire, je venais de repenser malgré moi au dernier homme auquel je voulais penser. Depuis tout cela, je n’avais jamais réussis à prononcer son prénom. Je buttais, même dans ma tête mon esprit ne voulait pas le reformuler . Car l’homme qu'il désignait m’avait tellement détruite. Il m’avait abusé et était le seul responsable de mon enfer, je le haïssais, d’une haine sans pareil. Je me braquais sans le vouloir et me racla la gorge afin de me redonner une contenance, dans l’espoir de chasser l’image de mon bourreau de ma tête.

    Je baissai les yeux sans doute l’air ailleurs, et je l’étais. Je n’étais plus ici dans ce parc avec Lorenzo, mais j’étais dans ce salon, aux murs rouges et aux canapés en cuir. L’odeur de tabac froid me revint aussi, j’étais là, étendue sur le sol, la lèvre ensanglantée, l’œil boursouflé et violacé, avec une côté cassée, et de multiples hématomes sur le corps. Meurtrie aussi bien physiquement, qu’intérieurement. « Jamais au visage », c’était la règle d’or, mais je l’avais humilié, j’étais la seule qui osait se dresser contre lui, je m’étais interposée, je l’avais insulté devant les autres filles. Il m’a frappé, je me suis défendue et il m’a assené un coup encore plus fort. C’est là, qu’il m’a frappé au visage, sa colère avait grandit car il avait violé la règle à cause de moi. Alors il m’a ruait de coups me cassant ainsi une côte au passage, dans le but de se venger et me donner une énième "leçon". Mais il faut croire que j'étais une très mauvaise élève qui n'en faisait qu'à sa tête.

    Soudain Lorenzo prit son cahier de mes mains ce qui me remmenât au moment présent, tremblante je touchai inconsciemment ma côte.

    - Merci. Je suis désolé de t’avoir dessiné. J’aurais du te demander ton accord. Si tu souhaites que je le jette je le ferais tu sais… Tu n’as qu’à me le demander.

    Lorsque je relevai les yeux vers lui, j’avais la tête qui tournait, je me ne sentais pas très bien, mais me força tant bien que mal à lui sourire. Je le regardai en silence pendant un moment, avant de lui répondre un « non » presque murmuré, comprenant lentement ce qu’il venait de me dire. Puis je me repris et lui répondis : « Un non ! » cette fois-ci a demi- révoltée.

    -Non, non ! Tu ne va pas le jeter, il est magnifique ! Sa ne me dérange pas le moins du monde je suis juste surprise que tu prennes un modèle aussi laid que moi. J’ai l’air d’un petit zombie aujourd’hui, regarde moi ces cernes.


    Je lui désignai mes cernes, et lui adressa un sourire quelque peu forcé, l’esprit encore embrumé dans les souvenirs indésirables qui me hantaient. Il fallait que je fasse bonne figure, j’avais l’habitude, quoi de mieux qu’un peu d’humour ?

[Ps : Mr Callawell est un homme xD ]


Dernière édition par Kelsey H. Roberts le Sam 24 Sep - 20:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeSam 24 Sep - 17:10

J’étais incapable de détourner le regard. Son visage était mon paradis personnel. Il était si expressif. J’avais l’impression de lire son âme. Je n’étais pas quelqu’un de très observateur, généralement je fuyais la société et les individus la peuplant, préférant me réfugié dans mon monde entouré de mots, de vers, de phrases et de peintures. Un moyen de me protéger peut-être… Beaucoup de personnes pensaient que je les prenais de haut et qu’ils n’étaient pas assez bien pour que je leur adresse la parole. Des suppositions idiotes mais je m’en fichais. Qu’on pense ce que l’on veut de moi. Kelsey était rayonnante, son sourire était chaleureux. Elle semblait en paix avec elle-même. Chose que je n’avais pas vu chez elle depuis un moment. Elle semblait toujours perdue dans ces pensées. Elle faisait bonne figure mais ceci n’était qu’un masque, une carapace. Nous avions plus de points communs que nous voulions bien le croire. Deux reclus de la population urbaine, deux âmes vieilles comme le monde. Du moins, la mienne l’était.

Je n’avais jamais vue Kelsey avec un petit copain ou quoi que ce soit d’approchant. Elle n’était pas souvent seule mais jamais aucuns garçons de l’université n’avaient posé la main sur elle. Si c’était le cas, ils étaient très discrets. Depuis quelques mois je m’étais transformé en parfait psychopathe à la suivre des yeux au moindre de ces mouvements. Mon comportement était inexcusable, j’étais un monstre, un foutu pervers. Je fixais un point derrière elle. Il fallait que j’arrête, que je stoppe cette obsession pour Kelsey. Je ne voulais pas qu’elle est peur de moi et je ne voulais pas me transformer en traqueur de nouveau. La question est : Est-ce que tu seras capable de t’éloigner d’elle ? De ne plus la dessiner ? De ne plus la décrire à travers tes écrits ? Ne plus lui parler ? Ne plus la voir sourire ?...

Un tintement de clochette attira mon attention et je me rendis compte que c’était son rire. Un son doux, suave, musicale. Même son rire avait des allures féeriques. Kelsey était une sorte de petit lutin. Un petit lutin ravissant et fascinant. C’est vrai, elle me fasciné. Lorsque nous étions en cour je ne pouvais m’empêcher de l’observer, de me poser des tonnes de questions. Pourquoi fronce-t-elle les sourcils ? Est-ce l’exercice qui lui pose problèmes ou alors pense-t-elle à quelque chose de désagréable ? Pourquoi mordille-t-elle son crayon ? Est-elle embarrassée par l’attention du professeur sur sa personne ou a-t-elle un rendez-vous après notre heure de classe qui la rend nerveuse ? Je n’avais malheureusement jamais eut de réponses étant donné que je n’avais jamais osé lui parler. Je me voyais très mal le faire maintenant alors que nous venions juste d’entamer la conversation. Drôle d’entrée en matière. Et je serais forcé en plus de ça d’avouer qu’elle est devenue « ma raison de vivre » depuis quelques temps.

-Oh oui ça je sais !

Elle se rendit compte du double sens de sa phrase et plaqua sa main sur sa bouche comme pour s’empêcher d’en dire plus. Sa gêne me fit sourire. Ces joues étaient rosés ce qui lui allait à ravir. Je rêvais de caresser son visage, sa peau, elle semblait si douce, si fraîche. Soudain son expression se figea. Elle semblait… torturée, horriblement triste. Je restais immobile à mon tour, analysant ces expressions de profonde tristesse. Qu’est-ce qui avait put la mettre dans cet état ? Je me demandais aussitôt si j’avais une quelconque implication dans son malheur. Après tout il n’y avait que nous deux dans ce parc.

Quelques minutes plus tard, elle était toujours aussi immobile, dans son masque de peine. Cela m’était insoutenable. Je n’en pouvais plus de la voir dans cet état sans pouvoir rien faire. Inconsciemment je tendis le bras et mes doigts frôlèrent sa mâchoire. Quand je me rendis compte de mon geste je reculais aussitôt. Je ne mettais pas trompé : sa peau était très douce. Je me mordis la lèvre, gêné encore une fois. Décidemment cela n’arrêtait pas ce soir. Moi qui veillais constamment à maintenir mon indifférence en place sur mon visage, c’était plutôt loupé pour le coup.

Elle cligna soudain des paupières et je soupirais de soulagement. J’avais faillis l’emmener voir un médecin ou je ne sais quoi. Au moins elle ne c’était pas transformé en statut de pierre. Elle me sourit mais ce dernier ne toucha pas son regard qui resta éteins. Mes questionnements se bousculaient dans ma tête, je voulais savoir. Je n’étais habituellement pas curieux mais Kelsey était une énigme. Une énigme que je voulais découvrir. Le père Fourasse n’a qu’à bien se tenir. Elle émit un petit gémissement que je ne compris avant de reprendre plus fort : Non.

-Non, non ! Tu ne va pas le jeter, il est magnifique ! Sa ne me dérange pas le moins du monde je suis juste surprise que tu prennes un modèle aussi laid que moi. J’ai l’air d’un petit zombie aujourd’hui, regarde moi ces cernes.

Je fixais un peu plus que nécessaire ces cernes avant de plonger mon regard dans le sien. Elle se trouvait donc laide ? Les femmes…

« Tu rigole j’espère ? Tu ne te vois pas très clairement Kelsey. Au moins tu ne te cache pas derrière un masque de cosmétiques. Tu es naturel. J’aime le naturel ajoutais-je sans le faire exprès. »

Je me baissais et rangeais mon carnet dans mon sac, fuyant son regard perçant. Il fallait vraiment que j’apprenne à contrôler mon cerveau défaillant.

« Est-ce... Est-ce que ça va Kelsey ? Tu me semble triste. Est-ce que j’ai fais quelques chose de mal ? Si c’est le cas il faut vraiment que tu me le dises. Parce que je suis déjà entrain de m’en vouloir et je risque de passer la nuit à cogiter sur cette conversation… Et… Et je parle trop, excuse moi ».
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeJeu 29 Sep - 16:37

    Je tenais grandement à masquer les apparences et à ne pas exposer mes faiblesses, comme toujours. Je continuais donc à sourire, l’air faussement enjoué. Quoi que je devais avouer que je ne me forçais pas des masses. En effet un seul regard sur le visage de Lorenzo avait eut le don de m’apaiser considérablement, et cela je ne sais comment. Pourquoi ce gars à qui je n’avais jamais parlé, me procurait cette sensation de calme et de plénitude ? Que d’ailleurs j’avais moi-même tant de mal à trouver. Pourquoi, son regard me troublait à ce point ? Et, pourquoi le contact de sa peau avec la mienne m’électrisait et me chamboulait autant? En effet le contact de ses doigts sur mon visage lorsqu’il m’avait frôlé un peu plus tôt me revinrent à l’esprit. Trop absorbée par mes souvenirs cauchemardesques, je n’y avais pas prêté une grande attention, et n’avait pas eus de réaction du moins en surface. Car je n’avais peut être pas énormément conscience de ce geste mais mon corps lui, avait était réceptif. Lorsqu’il m’avait frôlé, j’en fus comme électrisé et ce fut agréable. Sans expliquer pourquoi lorsque ce contact bref eut finit, bien que mon esprit était ailleurs, je savais que j’avais été déçu.
    Lorenzo observa donc les cernes que je lui montrais Je me sentis alors un peu idiote, n’étais-je pas censé cacher mes défauts comme les autres femmes ? Au lieu de les mettre en évidences comme cela ? Peut être qu’il prendrait ma réaction comme une vulgaire technique pour flatter mon égo. Comme les femmes qui se dévalorise afin qu’on les couvre de compliments.

    -Tu rigole j’espère ? Tu ne te vois pas très clairement Kelsey. Au moins tu ne te cache pas derrière un masque de cosmétiques. Tu es naturel.

    Il se baissa alors pour ranger son carnet dans son sac, me laissant assimiler la nouvelle. Était-il entrain de dire indirectement qu’il me trouvait jolie ? Cette possibilité me fit plaisir, j’observais Lorenzo, avec sans doute une petite moue involontaire qui trahissait mes pensées.

    -Est-ce... Est-ce que ça va Kelsey ? Tu me semble triste. Est-ce que j’ai fais quelques chose de mal ? Si c’est le cas il faut vraiment que tu me le dises. Parce que je suis déjà entrain de m’en vouloir et je risque de passer la nuit à cogiter sur cette conversation… Et… Et je parle trop, excuse moi .

    Je serrai les copies qui se trouvaient dans ma main droite, quelque peu perplexe. Il avait remarqué que j’étais triste ? Je me sentis soudain incroyablement vulnérable. Bien qu’il n’en sache pas les causes, la preuve il pensait que c’était lui qui me rendait ainsi. Quelle idée! Comment pouvait-il penser cela ? Il faisait tout le contraire de me rendre triste ! Quelque peu déstabilisée, je me contentais de le fixer, avant de répliquer, l’air aussi convaincante que je pouvais, malgré le fait qu’il venait de toucher sans le vouloir un point faible :

    -Mais qu’es que tu raconte, moi triste ? Non pas du tout je suis parfaitement bien. Et quand bien même je le serais, tu n’en serais pas la cause, sa serait même le contraire.-Il se releva enfin et je pus apercevoir son regard, ce qui n’allait pas être simple pour continuer à nier. Je t’assure...-Gênée je décida d’aller chercher mon sac- Euh… je vais chercher mon sac pour ranger mes copies.

    Je le contournai donc et me mis à marcher en direction de mon sac, puis me frictionna les bras. Le vent ne s’était pas calmé. Il commençait à faire plutôt frais. Arrivée à mes affaires, je m’agenouillai et commença à les ranger, tout en me retournant plusieurs fois. Comme pour m’assurer qu’il était encore là. Je me levai donc, balança la lanière de mon sac sur mon épaule, puis lâcha un soupir, déstabilisée. Avant de me retourner vers lui.
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeVen 7 Oct - 19:34

Je remarquais avec grande attention le frisson qui la traversa lorsque mes doigts frôlèrent son doux visage. Immédiatement un flot insaisissable de questions me submergea sur les raisons de cette réaction. Dégoût ? Plaisir ? Peur ? Timidité ? J’étais incapable de trouver une réponse cohérente. Son corps avait beau être expressif, son visage ne l’était pas du tout. Elle était immobile, ces cheveux se baladant sur ces joues et ces épaules au rythme du vent, les yeux fixés dans le vide. Elle n’était plus dans ce parc avec moi, elle était loin, un endroit qui m’était inaccessible, un recoin de son esprit qui ne me serait probablement jamais dévoilé. Je n’étais pas un garçon curieux, j’étais tellement préoccupé par mes études que je passais généralement devant les gens sans m’en rendre compte, sans rien analyser. Pourtant Kelsey était une énigme brillante et fascinante qui m’attirait constamment.

Une part de moi voulait être ce type, celui vers lequel elle se tournerait dans ces moments de doutes, ce type toujours là pour elle. Je me rendis compte en y pensant que je pouvais être ce gars si je le voulais. J’avais envie et besoin de plus. Mais je pouvais l’être. En cet instant perdus dans ces longs cheveux foncés, Kelsey semblait si vulnérable, si démunis… Une image que je ne pouvais pas supporter. C’était décidé. Je serais l’ami, l’épaule pour pleurer. J’en étais capable. Pour Kelsey, j’en étais capable.

« Mais qu’es que tu racontes, moi triste ? Non pas du tout je suis parfaitement bien. Et quand bien même je le serais, tu n’en serais pas la cause, sa serait même le contraire. Je t’assure. Euh… je vais chercher mon sac pour ranger mes copies ».

Après avoir rangé mes feuilles dans mon sac je me relevais et un haussai un sourcil en l’entendant. Me prenait-elle pour un débutant ? Un benêt incapable d’analyser quoi que ce soit ? Elle avait peut-être un talent certains pour cacher ces émotions, pour se forger ce masque de dureté qu’elle s’acharnait à maintenir en place tous les jours. Ce qu’elle ne savait pas ce que j’avais depuis longtemps réussi à capter sa « double facette ». Je l’avais tellement fixé que j’étais capable de reconnaître la moindre de ces émotions. Il n’en restait pas moins qu’elle n’était pas assez doué pour dissimuler les expressions de son regard. C’était le point qui la vendait toujours.

Elle me tourna le dos, marchant rapidement jusqu’à son sac. Un nouveau frisson secoua ces épaules au moment où une bourrasque de vent frais la frappa. Il est vrai que la soirée était déjà bien tombée et il faisait de plus en plus froid. Elle balança son sac sur son épaule et me rejoignis, gênée d’avoir était démasqué sans doute. Malgré tout, je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir répondre. Elle devait bien comprendre qu’elle ne parviendrait pas à m’embobiner. Un sourire chaleureux naissait déjà sur mes lèvres.

« Kelsey, je suis un dessinateur, un peintre. J’ai depuis longtemps appris à comprendre les expressions des gens. Un simple froncement de sourcils ou même un regard vague me permette de comprendre beaucoup de choses sur les traits de personnalité d’un individu. Je suis un créateur, je passe mes journées à écrire et à dessiner. Si il y a bien une personne que tu ne peux pas tromper, c’est bien moi ».

Je ne voulais pas la forcer à se confier. Elle n’était même pas obliger de répondre à ceux-ci. Elle savait maintenant qu’elle ne pouvait pas me mentir plus longtemps. Après tout un ami est censé déceler les mensonges, les secrets non ? Je lui fis un large sourire et le souvenir de son frisson me fit tressaillir. J’enlevais aussitôt mon manteau et l’emmitouflé sagement à l’intérieur.

« Je m’en voudrais de te causer un rhume… Si c’est le cas je payerais les frais du médecin, c’est promis. Est-ce que tu veux aller ailleurs ? Un endroit un peu plus chaud ? Un café peut-être ? ».
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeDim 9 Oct - 16:45

    "Je me levai donc, balança la lanière de mon sac sur mon épaule, puis lâcha un soupir, déstabilisée. Avant de me retourner vers lui. "

    J’étais là, debout au milieu de ce parc complètement désert entrain de regarder la seule personne qui s’y trouvait à par moi. Cette même personne qui avait su me faire perdre pied, et cela depuis que j’étais dans cette Université. Je ne pu m’empêcher de me mordre la lèvre quelque peu préoccupée par la situation, la réflexion que m’avait faite Lorenzo toute à l’heure m’avait ébranlée, je devais l’avouer. Je n’avais pas l’habitude qu’on me prête attention au point de déceler mes sentiments. De plus j’étais une spécialiste pour les cacher. En enfin, pour moi cela était devenu une habitude, un quotidien. Une même rengaine dans ma vie sociale, et une barrière pour celle-ci. Mais je ne pouvais rien y faire, je me comportais ainsi, depuis. C’était devenu une sorte « d'instinct» de protection. Pour ne pas dire de survie ! Et à vraie dire cela m’allait parfaitement, car je la jugeais plus ou moins efficace. Cependant avec lui, j’avais complément baissée ma garde, submergée par une vague de souvenirs incontrôlable. Ma réserve était tombée malgré moi, tel un voile. Mais cela aurait très bien pu arriver avec quelqu’un d’autre, d’ailleurs cela était déjà arrivé. Plusieurs fois même. Et ces jour-là ces personnes ont cru à mes faux prétextes, que j’avais inventé sur le moment. Il ne m’on pas vraiment prêter attention. Mais Lui si, j’avais été stupide et vulnérable, en laissant transparaitre des émotions, malgré moi. Le pire, c’est qu’il s’en été rendu compte de plus il n’était pas naïf. Et pourtant cela ne devrait pas me surprendre venant de lui. J’étais donc pour ainsi dire, furieuse contre moi-même, perplexe et affolée. Je détestais ce sentiments de vulnérabilité qui c’était installé depuis tout à l’heure en moi. Car, pour moi laisser transparaitre ses sentiments, c’était comme se dévoiler, se donner, s’exhiber. Tout simplement ce que je détestais. Ce n’étais jamais bon de faire cela, car une fois qu’on se livre, qu’on accorde sa confiance. Nous devenons faibles, il en va de même pour une personne avec un fort caractère (ce qui était je dois dire mon cas). Car les sentiments ont toujours le dessus, ils sont traitres, ce sont eux les causes de notre perte, le plus souvent.

    Ayant reprit mes esprits, je revins donc vers lui. Aller prendre mon sac, n’étais qu’un prétexte pour m’éloigner de Lorenzo. Fuir cette situation qui me mettait mal à l’aise. Je pensais donc qu’il serait passé à autre chose, lorsque je serais revenu vers lui. Mais j’avais tord. Car lorsque je revins il me dit arborant un sourire :

    - Kelsey, je suis un dessinateur, un peintre. J’ai depuis longtemps appris à comprendre les expressions des gens. Un simple froncement de sourcils ou même un regard vague me permette de comprendre beaucoup de choses sur les traits de personnalité d’un individu. Je suis un créateur, je passe mes journées à écrire et à dessiner. Si il y a bien une personne que tu ne peux pas tromper, c’est bien moi .

    Je le fixai d’un regard perçant (sans doute peu rassurant). Car je me sentis d’un coup, cerner, menacée, et par-dessus tout faible. Je ne pus m’empêcher de me braquer. Je n’appréciais pas comment cette conversation avait tourné. Car elle tournait autour de moi pour ainsi dire, et autour de mes sentiments. Toutefois je savais qu’au plus profond de moi, j’étais soulagée qu’il me dise cela. Plus précisément que ça soit lui. C’est alors qu’il m’adressa un nouveau un sourire, pourtant celui-ci ne paraissait pas faux. Ses sourires étaient tellement sincères, ses yeux si doux, si rassurant. Il s’approcha alors de moi lentement, ce qui me surprit, l’effluve de son parfum se mit à caresser mes narines. C’est alors qu’il commença à enlever sa veste, je l’observai faire, puis il s’approcha de nouveau vers moi réduisant ainsi l’écart qui nous séparez l’un de l’autre. Cette proximité, bien qu’elle ne fût pas si infime que cela, eut le don de provoquer en moi une chose indescriptible. Un mélange subtil entre quelques sentiments hasardeux et contradictoire, mais qui en outre en résultait quelque chose de plus que positif. J'en fus totalement confuse, ce qui à mon avis ne passa pas inaperçu. Lorenzo posa alors sa veste sur mes épaules et m’emmitoufla dedans, avec une douceur dans le geste qui m’interpella et me troubla, je cligna sans le vouloir plusieurs fois des paupières tout en le regardant. Avant de le fixer dans les yeux. Geste contradictoire, car à ce moment là j’aurais voulu les détourner. Mais mon corps n’en fit rien, je sentis alors, le contact du vêtement chaud sur ma peau ce qui je dois dire fut agréable, même si la différence de température entre ma peau froide et le vêtement me donna quelques frissons. Je ne tardai, tout de même pas à me réchauffer. Mais cela ne fit rien à côté du plaisir de sentir son parfum. Je humai donc discrètement celui –ci en m’en délectant secrètement, il était si agréable, je crus que j’allais perdre la tête. Ce geste, me calma quelque peu, je lui en fus reconnaissante, et lui adressa un sourire timide, tout en luttant contre les pensées qui se formaient dans ma tête face à sa beauté.

    -Je m’en voudrais de te causer un rhume… Si c’est le cas je payerais les frais du médecin, c’est promis. Est-ce que tu veux aller ailleurs ? Un endroit un peu plus chaud ? Un café peut-être ?

    Certes il était charmant, et sa proposition séduisante, mais je fut comme de nouveau piquée à vif par ce qu'il m'avait dit juste avant celles-ci. Il avait donc à peine finit sa phrase que je lui lançai d’une voix froide, en éludant ses questions :

    -Pourquoi fais-tu cela ?


    Je regrettai tout de suite d’avoir ouvert la bouche. J’avais comme qui dirais dit haut et fort ce que je pensais. L’impulsivité était l’un de trais de mon caractère. Et ici c’était en autre mon désarroi face à lui, qui m’avait fait parler. Je lui en voulais de m’avoir fait devenir si vulnérable face à lui et cela en quelque parole. Pourquoi donc s’intéressait-il à moi ? Qu’es que cela pouvait-il lui faire que j’étais triste. Et pourquoi me troublée t-il autant ? Je ne trouvai pas de réponse à ces questions ou du moins plausibles. C’est alors, que je me rendis compte que cette fameuse question était encore une nouvelle fois, un signe de faiblesse et affolée j’essayai de me rattraper, de plus je pouvais ainsi dévier du sujet. Il ne fallait pas que la conversation stagne autour de cela, il fallait donc contre-attaquer.

    -Je veux dire pourquoi, restes-tu avec moi ? Tu... je veux dire tu n’a pas d’autres choses à faire ? Enfin, merci pour la veste, mais tu devrais la reprendre, non ? Il en va de même pour toi,tu va attraper froid par ma faute.


    Je lui souris et cette fois-ci sincèrement.
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeMer 28 Déc - 17:55

    J'avais clairement deviner que récupérer son sac n'était qu'une ruse de plus pour fuir la conversation en cours. Elle ne semblait pas beaucoup apprécier le fait d'être le centre d'attention. Avait-elle fait ça toute sa vie ? Partir dès que l'attention était fixé sur sa petite personne ? Je n'avais rien à dire de ce que côté-là, je n'étais sans doute pas mieux. Je ne fuyais pas ces situations, non, je les occultaient complètement. J'étais là sans y être, perdue dans mes pensées, dans mes écrits ou dans mes dessins. Avec l'expérience je suis même parvenu à faire abstraction des voix qui m'entourent. Je me mordis la lèvre lorsque je compris qu'elle me fuyait peut-être également. Après tout j'étais un illustre inconnu qu'elle ne connaissait que depuis quelques minutes et j'étais déjà entrain de la mettre mal alaise. Bien joué Lorenzo. Brillant, comme toujours. Cette constations me fit lever les yeux au ciel, il y a des jours ou je ne me supportait même pas moi même. Comment le pourrait-elle si je n'en étais pas capable ?

    Lorsqu'elle fut revenue vers moi, son visage était si inexpressif que ma première réaction fut de reculer d'un pas. Elle semblait .. vide. Elle releva les yeux vers moi. Elle ne semblait pas ravie. Pas ravie du tout. Le regard qu'elle me lança était perçant. Ces prunelles auraient été des mitraillettes je serais déjà mort et sur le sol à l'heure qu'il est. Génial. La seule fille intéressante de ce bahut me détesté. Je savais en me levant ce matin que cette journée serait 100 fois pire que les autres. Mais je pouvais comprendre sa réaction. Après tout, elle devait s'épuiser toute la sainte journée à maintenir un masque qui ne lui appartenait pas pour donner le change. Et puis d'un coup HOP comme si un magicien avait claqué des doigts un peinture littéraire foutait tous ces plans par terre. De quoi mordre, oui.

    Qu'avait-elle à cacher de si terrible pour se faire passer pour quelqu'un qu'elle n'était pas ? J'étais peut-être dingue, mais pas à ce point-là. Je refusais d'être autre chose que moi même. Qu'importe les rumeurs et les insultes. Cela me passait par dessus la jambe. Il faut de tout pour faire un monde pas vrai ? Je ne me sentais pas mal dans ma peau. Je suis Lorenzo Gianni Daniele. Et personne d'autre. Jusqu'à ce qu'on me force à oublier ma personnalité je resterais Lorenzo G. Daniele. Un peintre rêveur et fantasque , perdus dans ces mots et ces couleurs. Elle ne quitta pas mon regard et je ne quittais pas le sien non plus. Hors de question que je flanche. Elle pouvait me transpercer de ces lasers toute la fin de soirée si cela lui plaisait. J'avais besoin de comprendre. Mais je ne la forcerais pas à m'expliquer. Logique.

    -Pourquoi fais-tu cela ?

    Sa voix me fit serrer les poings. La situation dégénéré plus vite que je ne l'aurais crus. Qu'est-ce que je pouvais répondre a ça ? " Kelsey, cela fait des mois et des mois que je t'observe de mon pupitre et je me pose encore et toujours la même question : Qui es-tu ? Pas au sens " Quel est ton nom ?" non " Qui es-tu vraiment ? Derrière ces sourires forcés ,ces yeux larmoyants et tes airs de samouraï prête à tout pour défendre ce qui te définis ,Qui es-tu ? "

    - Pourquoi je fais quoi ? Pourquoi je t'invite à boire un café ? Je voulais simplement que tu saches que tu n'avais pas besoin de t'épuiser à te faire passer pour quelqu'un que tu n'es pas avec moi. Qui es-tu vraiment Kelsey ?

    Je relevais les yeux puis les baissais rapidement, réfléchissant à un moyen de lui faire comprendre qu'elle pouvait me faire confiance. Je plongeais rapidement vers mon sac et en sortit mon carnet de croquis. Je me mis à feuilleter le bouquin rapidement à la recherche des dessins dont j'avais besoin. Ah, trouvé. Je les mis côte à côte devant son visage et relevais mes prunelles vers les siennes.

    - Que vois-tu ?

    Ce n'était pas une question commune, surtout pour une première rencontre mais pourtant j'étais bel et bien entrain de la poser. Les deux dessins la représentait. Sur le premier, je l'avais imaginé tout sourire un jour dans l’amphithéâtre, un vrai sourire, un sourire heureux et chaleureux. Sur l'autre dessin, c'était la Kelsey de tous les jours. Une Kelsey faisant semblant de rire, de s'amuser alors que ces yeux étaient vide de vie.

    - Tu veux que je te dise ce que moi je vois ? Sur le premier dessin je vois la vraie Kelsey, celle que tu t'efforces à cacher aux yeux de tous pour une raison que j'ignore totalement. La Kelsey que j'aimerais rencontré, que j'aimerais faire rire et sourire. Celle qui te caractérise vraiment. Celle qui représente qui tu es. Sur le deuxième dessin je vois celle que tu prétend être. C'est là toute la différence de ces deux croquis. Parce que c'est toujours toi. L'attachante et magnifique Kelsey H. Roberts, brillante étudiante de littérature. Si tu me demandais mon point de vue je te répondrais tout simplement que discuter avec la représentation d'une fausse Kelsey ne m'intéresse pas. Alors la question que je te pose maintenant est : " Qui désires-tu être ? ".

    Je déposais avec douceur les dessins dans ces mains , refermant avec précaution ces doigts sur le papier. Je relevais les yeux vers les siens et lui fit un léger sourire de coin. Un véritable sourire, réconfortant et bienveillant. Après tout si je ne voulais pas son bonheur je ne serais pas là a lui parler. Je venais de lui mentir légèrement. Discuter avec la fausse Kelsey ne m'intéressait pas ? Qui étais-je pour oser lui dire ça ? Du moment que Kelsey était avec moi j'étais très heureux. Mais peut-être que cette simple phrase agirait comme un électrochoc. Je misais la dessus en tout cas.

    Elle se serra dans ma veste, le vent faisant voler ces boucles autour de son visage. J'avais le mince espoir que son odeur se dépose sur mon manteau. Un espoir débile mais un espoir quand même. J'avais eut l'occasion de respirer son parfum lorsque je le lui avais glissé sur les épaules. Envoûtant.

    -Je veux dire pourquoi, restes-tu avec moi ? Tu... je veux dire tu n’a pas d’autres choses à faire ? Enfin, merci pour la veste, mais tu devrais la reprendre, non ? Il en va de même pour toi,tu va attraper froid par ma faute.

    Je savais que c'était encore une technique pour ne plus parler d'elle mais j'avais fait exprès d'oublier d'y répondre. Un léger rire m'échappa et je passais ma main dans mes cheveux, amusé.

    - Non, je n'ai rien d'autres à faire. Mais si ma compagnie te dérange je peut m'en aller. Je ne suis pas un gars facile à vexer tu sais. Je peut comprendre que tu souhaites resté seule ou que quelqu'un t'attend. Je ne veux surtout pas te forcer à rester là si tu n'en a pas envie. Je n'ai pas froid, j'ai le sang chaud. Garde la veste.
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21 ans ♣️ écriture ♣️ en couple ♣️ Cette année "bien malgrè moi" j'ai rêvé de trouver l'amour, de plonger mon âme dans une autre et de réveiller un cœur anesthésié par la peur de souffrir. Mon rêve s'est réalisé et si ça c'est une tragédie, alors je souhaite la connaître à nouveau. ♥️
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« Ces plaisirs violents ont des fins violentes. Dans leurs excès ils meurent, tels la poudre et le feu que leurs baisers consument. » Roméo et Juliette, William Shakespeare, acte V scène 3.

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeJeu 19 Jan - 16:36

    Je venais de lui sourire sincèrement, et déjà je sentais que mon sourire se dissipait lentement sur mon visage. Oui, je lui avais sourit, signe que j’appréciais son geste, car en effet ce petit geste qui pourrait paraître anodin. Avait eu le don déclencher en moi un infime plaisir et ma surprise n’avait fait que l’accroitre. Cependant, malgré mon sourire, signe encourageant et confiant aux premiers abords. Je n’avais pour autant pas baissée ma garde, car, j’étais toujours quelque peu sur la défensive. Venant d’ailleurs, tout juste de lui demander en somme pourquoi il faisait tout cela, sur un ton plutôt froid. Oui, pourquoi faisait-il donc tout cela. Par bonté d’âme, par intérêt ? Que voulait-il de moi ? Pourquoi cherchait-il à se rapprocher ? Je n’étais pas le genre de personne avec qui on n’a envie de passer du temps et encore moins d’aller boire un café ! Ou du moins je ne l’étais plus. Je n’étais plus la fille extravertie, pétillante et pleine d’humour que j’étais autrefois. Non je ne l’étais plus. Et si je l’étais encore, celle-ci était bien enfuie. Écrasée, opprimée, brisée. Et cela dans un sens m’arrangeait car je m’interdisais d’être un nouveau ainsi, de plus je n’y arrivais plus. Je ne savais donc si cela ne dépendait de moi ou de ma volonté. Mon comportement auto protecteur m’allait, j’étais rassurée. J’avais donc l’assurance, de ne plus me faire berner, de ne plus souffrir ! Je ne voulais plus revivre cela. C’était trop difficile. J’étais devenue cette fille méfiante et qui s’évertuait en permanence à cacher ce qu’elle ressentait vraiment. Je le savais, mais cela m’allait. Alors que me voulait-il ? Pourquoi ? Oui, pourquoi donc venait-il tout chambouler ? Qu’essayait-il donc de faire ? Toutes ces interrogations venaient s’ajouter à celles qui me taraudaient déjà. J’avais sans doute réussit à lui parler froidement. Signe probant d’une certaine impassibilité ? Mais cela était encore une surface, car à l’intérieur de moi tout était en dessus dessous. En seulement quelques phrases, Lorenzo, ce gars à qui je n’avais jamais parlé de ma vie. Avait réussit à me désarçonner, à tel point qu’il avait réussit à me braquer et à me mettre sur la défensive. Ce qui était très rare puisque là plupart du temps, personne ne cherchait à comprendre mes réactions, ou a essayer de savoir ce que je ressentais ou bien même à s’en apercevoir. Il faut dire que c’était la dernière chose que je voulais. Et voilà, que lui, cet inconnu, que j’avais si souvent observé et avec qui je venais d’avoir mon premier contact. Venait donc de m’envoyer en pleine figure, telle un claque monumentale, ce don je m’évertuais à cacher à tous chaque jours de ma foutu vie. C’est alors que je m’aperçu que ses poings étaient serrés. Que lui arrivait-il ? Je ne compris pas sa réaction. Ou du moins je ne voulus pas la comprendre, je me doutais qu’il avait sans doute été blessé par mon soudain changement de comportement à son égard. Ou bien mon hostilité dans la voix ne lui avait pas plus. Il me répondit alors :

    - Pourquoi je fais quoi ? Pourquoi je t'invite à boire un café ? Je voulais simplement que tu saches que tu n'avais pas besoin de t'épuiser à te faire passer pour quelqu'un que tu n'es pas avec moi. Qui es-tu vraiment Kelsey ?

    Sa réponse me désarçonna une nouvelle fois, de plus je remarquai qu’il venait à son tour d’éluder quelques unes de mes questions. Ne s’étant concentré que sur ma première aux accents agressifs : « Pourquoi fais-tu cela ? ». Je pris conscience alors de son impact sur sa personne, chose qui dans un sens me surpris. A vraie dire je ne m’attendais pas à cela. Et comme un coup porté, dans une vitesse fulgurante et d’une violence à vous couper le souffle, la panique m’envahit avec une rapidité sans pareille avant de se répercuter en moi. J’entrouvris quelque peu la bouche prête à lui répondre, mais l’a renferma immédiatement, car les mots restèrent coincés dans ma gorge. Ses questions se mirent alors à résonner à mes oreilles ? Comment pourrais-je lui dire qui j’étais, alors que je ne le savais pas moi-même ? J’étais complètement perdue. Que devrais-je lui répondre ? Qui suis-je vraiment ? Une prostituée. Voilà ce que j’étais ? Une pauvre fille, qui avait vendu son corps et sa dignité pour un connard ? Quelqu'un que je ne suis pas ? Il le fallait, je ne voulais plus être cette (je buttai encore et toujours sur les mots) cette « pute ». Je sentis alors, l’impact violent de ce mot horrible sur ton mon être. Sa dureté et sa résonance m’inspira un profond dégout. Le dégout de soi certainement. Ce dégout violent et subit qui me submergea eut le don de me faire trembler de la tête aux pieds, mais cette manifestation se concentra principalement sur mes mains, je m’empressai de les dissimuler sous la veste de Lorenzo, qui se trouvait sur mes épaules. J’avais tellement entendu ce mot craché par toutes ces voix, toutes plus mesquines et horripilante les unes que les autres. Le mépris, le dégout, le sexe, la perversité, toutes ces choses abdominales et malsaines suintaient de ce mot. Lorenzo, me surpris alors, avec le son de sa voix, je le voyais sans vraiment le voir, mais je savais qu’il venait de sortir quelque chose de son sac et qu’à présent il me le mettait sous le nez. Tout en me regardant dans les yeux avec une certaine détermination. Je voulais détourner mon regard, mais c’était comme-ci ses prunelles exercées sur moi un contrôle puissant et mystérieux. Son regard soutenait donc le mien me forçant étrangement à ne pas m’en défaire.

    - Que vois-tu ?


    Je m’arrachai à ses prunelles et à son influence, non sans difficulté et posa mon regard sur ce qui semblait être son carnet de croquis. Je pus alors découvrir avec stupeur deux croquis de moi. En effet, je ne pouvais avoir de doute, Lorenzo dessinait tellement bien que chacun des détails de ma personne y était scrupuleusement dessinaient et cela à la perfection. A tel point que l’on aurait dit une photo. Cependant, une photo n’aurait pu me transmettre une telle sensation. Une, que je supposais, était propre au style de Lorenzo, il avait le don lorsqu’il dessinait d’aller cherchait encore plus loin que ce qu’il voyait. A tel point que j’en fus bouleversée. Car en effet, sous mes yeux, se trouvait deux croquis qui m’envoyaient au visage la vérité, cela eut le don de me prendre aux tripes. Deux dessins s’offraient à moi, deux dessins complètement opposés, et qui résumaient parfaitement mon comportement. J’étais entrain de voir une chose que je vivais chaque jours, sur lequel je ne pouvais ni mettre de mots, ni d’images. Je ne dis rien, et me contenta d’observer les deux dessins. C’était la première fois à par tout à l’heure que je voyais ses dessins d’aussi prêts.Sa vois résonna de nouveau et eut le don de m’extraire de ma contemplation :

    - Tu veux que je te dise ce que moi je vois ? Sur le premier dessin je vois la vraie Kelsey, celle que tu t'efforces à cacher aux yeux de tous pour une raison que j'ignore totalement. La Kelsey que j'aimerais rencontrer, que j'aimerais faire rire et sourire. Celle qui te caractérise vraiment. Celle qui représente qui tu es. Sur le deuxième dessin je vois celle que tu prétends être. C'est là toute la différence de ces deux croquis. Parce que c'est toujours toi. L'attachante et magnifique Kelsey H. Roberts, brillante étudiante de littérature. Si tu me demandais mon point de vue je te répondrais tout simplement que discuter avec la représentation d'une fausse Kelsey ne m'intéresse pas. Alors la question que je te pose maintenant est : " Qui désires-tu être ? ".

    Il me déposa le carnet dans les mots avec précaution et douceur. Me donnant l’impression d’être une enfant, une enfant vulnérable face à une vérité. Et cette sensation ne me quitta pas, car je me mis à chercher son regard. Je ne sais pourquoi, j’avais besoin de son regard pour me rassurer. Lorsque je le trouvai enfin, je me sentis moins perdue, il me sourit alors, d’un sourire franc et qui avait l’air bienveillant. Son sourire ne ressemblait pas à un sourire satisfait et mauvais, sans doute car il ne se doutait pas de ce qu’il venait de faire. Ses dires m’avaient ébranlé. Je ne savais comment y répondre, car une multitude de sentiments contradictoires se bousculaient en moi. Peur, panique, irritation, colère, calme, espoir, gratitude, désarroi …

    Car à ce moment là, je luttais contre les larmes, étant complètement déboussolée. Comment osait-il ? Comment ? Comment avait-il pu faire cela ? Je ne savais pas comment réagir. La colère et l’indignation grondaient en moi. Il venait de briser tout ce que je m’évertuais à faire chaque jours, tout ce que j’avais réussit à faire. Et il avait tout détruis en quelque paroles. C’était comme si mon masque venait d’exploser et que je me raccrochais encore désespérément à quelques morceaux. Je lui en voulais vraiment, je me sentais cerner, en danger. C’était comme s’il m’avait mise à nue, comme s’il m’avait humilié. J’avais tout simplement peur. Voilà pourquoi j’avais une telle réaction. Car au fond de moi j’étais soulagée, heureuse, ses mots m’avaient tellement touchés, ils avaient étaient si agréable mais à la fois si rude. Mais ils m’avaient été bénéfique, tellement bénéfique. Mais je ne pouvais me l’avouer, j’étais en colère, en colère contre lui, contre moi-même. Je n’avais pas était assez méfiante, je l’avais sous estimé. Je me serrai alors dans son manteau, certes j’avais froid à cause du vent, mais cela était également un mouvement de protection. Comme si j’essayais de me protéger de lui, de ses regards. Et de me contenir. Allait-il encore d’un simple regard détailler mon comportement ? Jusqu’à savoir mon passée ? Mes blessures ? J’avais envie de lui hurler qu’il ne pouvait comprendre, et qu’il serait préférable qu’il me laisse en paix et qu’il parte loin de moi. Paradoxalement je ne pouvais concevoir qu’il me laisse, après m’avoir dit tout cela. Je voulais qu’il soit près de moi. Même s’il ne parlerait pas, ni ne me toucherais, ni me regarderais, je voulais juste qu’il soit là près de moi. Qu’il répare ce qu’il venait de faire. Je me contins donc, et me fit extrêmement violence pour ne pas le faire, je ne voulais pas lui donner encore ce pouvoir. Celui de mon voir dans un tel état, je me l’interdisais. Lorsque que je fus certaine que mes larmes ne couleraient pas, je feignis la neutralité. Et reportant mon regard sur lui.

    - Non, je n'ai rien d'autres à faire. Mais si ma compagnie te dérange je peux m'en aller. Je ne suis pas un gars facile à vexer tu sais. Je peux comprendre que tu souhaites resté seule ou que quelqu'un t'attend. Je ne veux surtout pas te forcer à rester là si tu n'en a pas envie. Je n'ai pas froid, j'ai le sang chaud. Garde la veste.


    Je m’approchai alors de lui, réduisant ainsi une nouvelle fois, l’espace qui nous séparez. Il venait à peine de finir sa phrase que je plaquai lentement mais dans une geste brusque son carnet sur son ventre. Je me trouvais assez près de lui. Je plantai mon regard dans le sien, luttant pour qu’il n’y discerne rien, mais je savais que mon regard me trahirait c’était inévitable, celui-ci ne coïnciderait pas avec mon discours. Et il se chargerait de dire ce que je pensais vraiment pendant que ma bouche dirait tout autre chose. Ce que je fis sur une voix égale :

    -Tu dessine très bien.

    Je le contournai et commença à partir à contre cœur. Mais il fallait que je stoppe les choses ici. Il était allait trop loin. Il était « dangereux » pour moi. J’espérais que mon comportement passif et qui pouvait être jugé méprisant, l’incite à m’en vouloir à ne pas me suivre. A m’oublier. Je voulais l’avoir déçu, il le fallait. Bien que cette pensée me révulsa et me rendis profondément triste. Et pourquoi ça ? Il était juste un membre de ma section rien d’autre. J’essayais de m’en convaincre oui, mais je savais pertinemment qu’il était plus pour moi. J’avais eut l’idée saugrenue que pendant quelques secondes Lorenzo aurait pu être mon espoir, cette lumière éclatante qui jaillirait au cœur de ma nuit. A vraie dire j’avais la conviction incertaine qu’il l’était. Et je venais de lui tourner le dos, me complaisant dans ma réserve et ma méfiance. En continuant d’être l’artisan de mon propre malheur sans doute. J’avais accélérée, je sentais que j’allais craquer et que mes larmes ne tarderaient pas à couler, signe concret de mes regrets et de tous mes maux. Cependant je savais qu’elles n’emporteraient rien avec elles malheureusement. Au contraire, elles me seraient amères. Je me stoppai alors brusquement, lorsque je me rendis compte que j’avais toujours le blouson de Lorenzo sur moi. Je me retournai alors, je n’étais pas très loin de lui, j’étais à la même distance que lorsqu’il m’avait dessiné un peu plus tôt. Je ne voulais pas le voir, mais je m’étais retourné par réflexe. Non je ne voulais pas du tout le voir, je sentais mon cœur se compresser dans ma poitrine, je ne voulais pas voir son visage, son regard. Je ne voulais pas y percevoir ce qu’il pensait de moi à présent et encore moins voir son comportement changer à mon égard. Idiote, je l'étais. J'avais sans doute réduit en cendres son intérêt fulgurant pour moi. Bien qu'il n'avait pas prit le temps de se consumer comme il le devait. Maintenant, j'allais recevoir les cendres en espérant dans un espoir teinté de masochisme de recevoir quelques braises incandescentes. Punition encore trop faible. Et bien maintenant, avais-je fait cela pour moi ou pour lui ? Sans doute pour les deux, je voulais me protéger et l'empêcher de ressentir une quelconque amitié ou sympathie pour moi. Ne voulant pas le faire souffrir et moi non plus. J'étais tout simplement une lâche.

    [Désolé, c'est un peu nul, juste le temps de me remettre dans le bain. Je suis désolé j'ai du laisser pas mal de fautes :/ ]
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeSam 21 Jan - 15:33

    Son visage rayonnant n’était désormais que le masque de lui-même. Son sourire chaleureux et avenant que j’avais entre perçu l’espace de quelques secondes n’étais désormais plus qu’un lointain souvenir, comme la lueur scintillante dans ces prunelles qui en ce moment reprenait cette expression vide. Aussi vide que les yeux des poupées de cire. Elle ne semblait même pas se rendre compte de ça. Kelsey était perdue dans sa bulle. Un lieu interdit, puisqu’elle s’échinait à garder les portes closes. Je pouvais comprendre qu’elle avait besoin de sa solitude, de garder caché dans un recoin ces plus sombres secrets. Je fonctionnais de la même manière. Mais je n’étais certainement pas aussi méfiant qu’elle. Je n’étais pas stupide, je savais que faire confiance à un type qu’on ne connaît que depuis quelques heures n’est pas vraiment la chose la plus intelligente à faire. Mais comment pouvait-elle être aveugle au point de ne pas voir que je n’avais aucune envie de lui faire du mal ? Je ne connaissais pas l’histoire de Kelsey, et je n’allais pas la forcer à me la raconter. Notre passé, nous appartiens. Et si elle jugeait que je n’étais pas suffisamment digne de confiance pour l’entendre alors je pouvais attendre. Elle ne semblait pas très heureuse de voir que j’avais percer ces défenses aussi facilement. Comme si je représentais une menace qu’elle devait immédiatement éliminé. Comme si j’étais l’horrible personnage qu’elle fuyait depuis si longtemps. Je ne voulais pas être ce type. Tout ce que je souhaitais, c’était que Kelsey soit elle-même. J’avais également monté un mur entre moi et les autres. Comme si il représentait un bouclier contre les mauvaises personnes. Pour ne plus souffrir. Pour ne plus pleurer. Pour ne plus devoir me justifier. « Pourquoi semble-tu si triste Lorenzo ? » « Il est bizarre. Pourquoi fixe-t-il le vide de cette façon ? »« Ce type me fait pitié.»  C’était exactement ça, pour ne plus lire la pitié dans les yeux des gens autour de moi. Mais la vérité est que s’enfermer dans une tour de verre est encore plus douloureux. Parce que les gens nous apprécient pour les mauvaises raisons. Parce que chaque sourires est un enfer et que tout le monde pense que nous sommes sincère. Ta meilleure amie te prend pour une adepte du shoping alors que tu détestes cela. Ta famille pense que tu adores le chili con carne alors qu’une simple bouchée te donne envie de vomir. Tes potes pensent que tu es un junkie alors que tu as simplement envie d’oublier. D’oublié tes faux sourires et tes faux éclats de rires. D’oublié ton passé et la cascade de problèmes qui ont surgis avec lui. D’oublié les soirées seuls dans ta chambre d’étudiants à maudire la totalité de tes camarades en pleurant toutes les larmes de ton corps. D’oublié la culpabilité qui te ronge chaque nuits, même dans ton sommeil. D’oublié que tu aurais put agir différemment mais que tu ne l’as pas fait, de peur que quelque un découvre le pot aux roses. S’en vouloir continuellement, quotidiennement de réagir comme ça alors qu’il serait tellement plus simple d’être soit même. De ne plus jouer. De ne plus prétendre. De ne plus mentir. Parce que quoi que tu fasses, la tristesse est là, présente, se faisant ressentir lorsque tu n’en a pas envie afin de te ravager davantage. Quoi que l’on fasse , la douleur reste, s’accroche. Ce n’est pas une vie, c’est un fardeau.

    Ce n’était pas l’existence que je lui souhaitais. Elle méritait tellement plus. Si seulement était capable de se rendre compte de tout ça. D’ouvrir les yeux, enfin, et de se dire « Aujourd’hui j’ouvre les yeux sur un nouveau monde. Aujourd’hui ma vie commence. Une nouvelle destinée s’offre à moi. Aujourd’hui je serais Kelsey H. Roberts. Aujourd’hui je serais moi ». J’avais beau ne pas connaître Kelsey depuis plus longtemps que cette après-midi, l’envie de l’aider me rongé de l’intérieur. J’avais sortis la tête de l’eau, seul. Si c’était cela qui l’empêchait d’avancer il fallait qu’elle sache que je serais là pour l’aider à trouver une stabilité. Je pouvais être n’importe qui. Le pushing-ball lorsqu’elle aurait besoin de déverser sa colère, l’épaule pour pleurer lorsqu’elle ferait face à un échec, la personne de confiance lorsqu’elle aurait besoin de se confier, le clown de service si elle avait envie de rire. J’étais capable de tout pour elle. Et même si tout ça ressemblait un peu au scénario d’un film à l’eau de rose je n’avais jamais était aussi sincère, je n’avais jamais était aussi sur de moi. Je pouvais le faire. Pour elle je pouvais le faire. Même si elle s’efforçait de m’éloigner, je ne pouvais m’empêcher d’avancer encore plus. Elle était touchante et perdue. Une bataille cauchemardesque faisait rage dans ces yeux magnifiques. La colère, car malgré mes efforts pour lui annoncer la nouvelle avec calme et détachement elle n’appréciait pas le fait que je la lui jette à la figure. Et le bonheur. Le bonheur de voir que quelque un n’était pas naïf au point de la croire lorsqu’elle souriait face aux blagues débiles de ces condisciples. Son visage se crispa sous la panique que je lisais dans ces yeux. Je m’en voulais de la mettre dans cet état. Aurais-je finalement du me taire et la laisser croire qu’elle m’embobinait comme tous les autres ? Aurais-je du la laisser s’enfoncer davantage ? Aurais-je du passer mon chemin et ne pas m’attardait sur le sien ? Plus j’y réfléchissais et plus j’étais incapable de regretter mon geste. J’avais agis à l’instinct mais il ne me trompait que rarement. Je refusais tout simplement de l’abandonner alors qu’elle semblait si démunis. Je n’avais pas peur de son passé. Elle pouvait même m’avouer qu’elle avait tué quelque un si c’était le cas. Je pouvais tout affronter. Et si il fallait que je me batte pour deux, je le ferais sans hésiter. Si il fallait que je souffre en me mettant face à face avec ma propre histoire alors je le ferais. Si il fallait que je la supplie de me laisser l’aider alors je le ferais. Pour Kelsey je le ferais. Parce que je ne voulais plus jamais revoir la lueur que je voyais en ce moment dans ces yeux. Parce que je refusais de la laisser se faire engloutir et gâcher sa vie. Parce que Kelsey était une jeune femme envoûtante et magnifique. Elle avait un potentiel. Il suffisait de regarder sa moyenne de littérature pour s’en rendre compte. Elle pouvait aller si loin dans ce métier. Gravir les échelons, elle en était capable. Elle avait la carrure et la force d’y parvenir, même si elle devait tenir tête à deux trois connards pour passer le palier suivant. C’est une femme de caractère, je ne me faisait pas de problème pour elle de ce côté-là. Oui, Kelsey avait un potentiel mais qui était inutile si elle ne parvenait pas à laisser son passé derrière elle. Je voyais son histoire la hanté à travers le voile de ces larmes. Je voyais la douleur suintait par tous les pores de sa peau. Cela me donna la force de ne pas détourner mon regard du sien. Parce que l’émotion qu’elle me laissait admirer était de la haine pure. Ma première réaction fut de déglutir. Mais pourtant je ne bougeais pas, bien au contraire. Je restais campé sur mes positions, mes bras pendant dans le vide contre mes flancs. J’attendais ma sentence ou peut-être la sienne. Qui sait ? Ce silence était inconfortable mais je ne pouvais le briser. Je lui avais donné mon avis, je lui avais posé la question. « Qui veux-tu être ? ». Je n’étais pas censé poursuivre. C’était son tour. Il fallait qu’elle réagisse. Qu’elle me crie dessus par exemple. Je préférais nettement qu’elle me saute dans les bras mais je n’avais pas d’espérance de ce côté-là. J’avais comme l’impression qu’elle se sentait trahis. Je me détesté de lui faire ressentir ça. Mais j’avais l’infime espoir que cela lui soit bénéfique.

    Lorsque je lui mis mes croquis dans les mains, elle resta un moment immobile avant de baisser le regard vers les dessins. Il me semblait qu’elle testé le pour et le contre. Ces yeux s’agrandirent sous la surprise quand elle vit la vérité dessiner entre ces mains. Voir la réalité en face est généralement plus dur que de l’imaginer. Car notre esprit fait toujours tout pour atténuer les choses. Sur mes dessins je n’avais rien atténuer du tout. C’était la vérité brute. La plus douloureuse. La plus dure à accepter. La plus dure à réaliser. Inconsciemment j’avais détourné les yeux vers l’horizon. Son expression était beaucoup trop difficile à contempler. Le silence était toujours aussi lourd. Aussi lourd que l’atmosphère qui régnait dans le parc. Il bruinait légèrement et chaque gouttes tombant sur mes bras dénudés me donné l’impression d’être électrocuté. Nous étions seuls, aucuns étudiants n’avaient pris la peine de sortir par ce temps plutôt maussade. Peut-être ressentait-il également la tension que nous avions créer entre nous deux. Elle était de plus en plus lourde au fil du temps et j’avais comme l’impression de suffoquer un peu plus à chaque minutes. Je la vis relever la tête mais je refusais toujours de la fixer. J’avais peur de ce que j’allais voir. Peur de ce qu’elle serait susceptible de me dire. Mais je ne pouvais fuir la situation plus longtemps alors je plongé mon regard dans le sien, retenant ma respiration quelques secondes. Ces yeux s’embuèrent de larme et je me mordis la lèvre pour me retenir de m’excuser. Tu n’as rien fait de mal Lorenzo, tu essaie de l’aider. Oui, moi je le savais, et si pour elle ce n’était pas le cas ? Si pour elle j’essayais seulement de l’enfoncer ? Si pour elle j’étais juste un salaud de plus qui cherchait à l’intimidé ? Ces yeux me criaient de m’en aller. Tout son corps semblait vouloir mon départ. Cette découverte me fit l’effet d’un couteau en plein cœur. Ces lèvres étaient pincés comme si elle retenait des paroles malheureuses, comme si elle s’empêchait de me hurler dessus. Peut-être que c’était préférable. Je préférais qu’elle m’exprime ces sentiments. Ce silence me tué complètement. J’étais de plus en plus inquiet, tout en sachant que cela ne changerait rien. J’avais agis pour son bien. Il fallait qu’elle s’en rende compte, c’est tout.

    Elle réduisit la distance entre nous et plaqua sèchement le cahier de croquis contre mon torse. Elle chercha mon regard et je fus surpris d’y voir la douleur. Enfin surpris, non pas vraiment. Son expression était très difficile à décrire. Indéchiffrable. Même pour moi. Le peintre des sentiments. Je clignais plusieurs fois des paupières. Je lui avais offert ces croquis mais elle ne semblait pas vouloir les garder. Comme je le disais, la vérité fait mal. Car je savais précisément ce qu’elle était entrain de faire. Elle était entrain de m’éjecter de sa vie aussi vite que j’y était entrais. Elle me balayait d’un simple revers de main. Je représentais la menace absolue. Celle qui l’avait découverte. Elle ne pouvait côtoyer quelque un qui avait savait qui elle était réellement. Un long soupire s’échappa de mes lèvres. Un soupire résigné. Étais-je en droit de la retenir ? Après tout je n’étais même pas son ami. Elle était beaucoup plus que cela pour moi, mais pour elle… Je n’avais pas le droit d’agir. Pas si elle ne me donné pas l’autorisation de le faire. Je n’avais pas le droit et cela me tué à petit feu. Je ne voulais pas qu’elle s’en aille. Je l’aimais suffisamment pour le comprendre. Je ne pouvais pas revivre un nouveau départ. J’étais certain de ne pas m’en remettre. La vision de Kelsey, de dos s’éloignant de moi s’imposa à mon esprit et la douleur fut-elle que mes yeux se remplirent d’eau salé. Si Kelsey partait, je n’étais pas sur d’être capable de me relever.

    - Tu dessine très bien.

    Et ce fut tout. Sa voix était si…froide. Il n’y avait rien. Aucune émotion. Le néant. Elle ne voulait pas me donner davantage d’indices sur elle. Et Kelsey fit la seule chose que pouvait m‘anéantir également, elle se détourna et s’éloigna lentement, la tête basse mais les épaules hautes. Elle s’éloigna sans se retourner, me laissant planter là, au beau milieu d’un parc vide. Aussi vide que mon expression. Ce n’était pas une surprise, j’avais prémédité sa réaction. Mais comme je le disais, c’est beaucoup plus dur de le voir arriver sous ces yeux. Chaque pas qu’elle faisait me propulsait un peu plus vers les ténèbres que je fuyais depuis tant d’années. Le vent me cinglé le visage, faisant dévaler sur mes joues quelques larmes brûlantes. Étais-ce seulement le vent ? Ou le fait de revivre un souvenir désagréable y avait contribuer ?Sûrement un peu des deux. J’essuyais les perles qui dévalaient mes joues sans quitter une seule seconde de vue Kelsey. Puis la fatalité s’abattit sur moi comme la tempête qui envahissait de plus en plus Los Angeles. Je n’avais pas agis la première fois pour sauver ma mère, mais aujourd’hui j’avais le choix. Je n’étais plus ce petit garçon faible et pas plus haut que trois pommes. Aujourd’hui j’étais un homme et j’avais le choix. J’avais le choix de la laisser s’en aller ou j’avais le choix de la rattraper. Si je choisissais la première solution j’allais m’en vouloir pour le restant de mes jours. Je serais incapable d’aller en cour sans angoisser à l’idée de voir son visage. Je ne pourrais m’empêcher de me sentir affreusement mal en la voyant continuer de jouer un jeu qui ne lui ressemblait pas. Cela me détruirait sûrement. Si j’optais pour la deuxième solution et que je perdais quand même, j’aurais la sensation d’avoir fait tout ce qu’il y avait en mon pouvoir pour la convaincre de cesser son manège. Cela me détruirait également. La souffrance serait toujours aussi délicate à gérer mais je la vivrais en ayant la certitude d’avoir agis comme il le fallait. Je ne pouvais pas l’abandonner de toute manière. Mon corps fut plus rapide que mon esprit. Mes pieds guidés déjà mes pas sans même me demander mon avis. Je faisais le bon choix. Je fus près de Kelsey en quelques secondes. Je stoppais ma course afin de lui barrer la route. J’étais essoufflé mais cela n’étais pas important. Je posais mes mains sur ces épaules et plongé mon regard dans le sien.

    - Kelsey, il faut que tu m’écoutes. Et qu’importe si tu me détestes au point de ne pas le vouloir. Il faut que tu le fasse. Je comprend. Je sais ce que tu ressens. Tu as peur. Peur de moi parce que je n’ai pas hésité un seul instant à briser tes barrières. Parce que je t’ai claqué en pleine face ce que tu t’efforces d’oublier depuis des années. Je pense que j’aurais réagis de la même façon. Mais je refuse d’être le type qui participera à ta chute au deuxième plan. Parce que c’ est ce qui va t’arriver si tu ne réagis pas. Ton passé te bouffera. Il est déjà entrain de se sustenter de ta peur et il forge tes craintes au fur et à mesure. Tu penses que tu le gère mais ce n’est pas le cas. Il est déjà entrain de ruiner ta vie sociale, ta vie scolaire. Tu ne t’en rend pas compte, parce qu’il passe inaperçu, parce qu’il se faufile dans la foule, mais il est là, tapis, à l’affût de tous tes gestes. Et il attend. Il attend le bon moment pour agir. Il t’observe lorsque tu te lève, lorsque tu mange, lorsque tu es en cours, lorsque tu discutes avec des gens, il est même présent dans ton sommeil, se frayant un chemin jusque dans tes rêves. C’est à ce moment là que tu es la plus vulnérable. Parce que par le biais des rêves il te fait passer des messages. Des messages sous forme de souvenirs. Et si tu continue de le laisser gouverner ta vie, tu finiras par tout perdre. Ta vie, ta famille, ta personnalité, ton sourire. Kelsey H. Robert n’existera même plus. Tu seras l’ombre de toi-même. Et je ne peut pas le cautionner. Et toi, tu ne peut pas le cautionner non plus ! Qui dirige ta vie Kelsey ? Toi ? Ou ton passé ? Pose toi la question en changeant l’ordre des mots et en en amenant d’autres « Laisseras-tu ton passé prend les commandes de la véritable Kelsey H. Roberts ? »

    Sur ces mots, je fis la chose que je rêvais de faire depuis des mois. Je n’avais jamais eut la force de le faire. Ou bien étais-ce la peur. Mais aujourd’hui je me sentais invincible. Et je savais que c’était là ma seule occasion. Je n’aurais plus jamais la force de le refaire par la suite. Je pris son visage entre mes paumes et je posais délicatement ma bouche sur la sienne. Les yeux clos je profitais de la douceur et du parfum de ces lèvres. J’avais rêvé de cela depuis si longtemps. Je profitais du moment autant que possible, ne voulant perde aucunes minutes de cet instant de rêve. C’était la première et dernière fois que j’avais la possibilité de l’embrasser. Ce petit goût de paradis n’était qu’un maigre grain de sable. Mais j’avais graver chaque instants dans ma mémoire. Je reculais ensuite, lâchant son visage à contre cœur.

    - Je serais là. Même si tu ne le veux pas. Tu peut même me traiter de tous les noms. Je serais là. Si cela peut t’aider. Si c’est la seule chose qui peut t’aider alors je ne partirais pas.
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21 ans ♣️ écriture ♣️ en couple ♣️ Cette année "bien malgrè moi" j'ai rêvé de trouver l'amour, de plonger mon âme dans une autre et de réveiller un cœur anesthésié par la peur de souffrir. Mon rêve s'est réalisé et si ça c'est une tragédie, alors je souhaite la connaître à nouveau. ♥️
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeJeu 9 Fév - 18:24

    Je restais donc là tourner vers lui, le regard perdue dans le vide. Me faisant violence pour ne pas lever mon regard vers lui. C’était trop dur, je ne voulais pas voir ces choses qui me seraient désagréable et qui me blesseraient. Mais d’un autre côté je voulais tellement le regarder. Voir une dernière fois le visage de l’être, de cet homme qui venait de chambouler mon monde. Et dont j’allais essayer d’effacer de ma vie par simple lâcheté ! Ma stupide lâcheté ! Je me fis donc violence pour ne pas relever les yeux vers lui tout en refoulant mes larmes. Je fis ensuite volte face brusquement et continua ma route. Occultant complètement la raison de mon arrêt. Car oui, j’avais encore son blouson sur les épaules. Qu’importe, qu’importe, je lui rendrais un jour. Un jour, oui où il ne me détesterait plus. Il sera comme un vestige du passé. Je continuai donc à marcher d’un pas rapide, mon désarroi était tel que le parc où l’obscurité commençait à se rependre m’avait l’air inconnu. Tout me semblait flou et les larmes qui embuaient ma vision n’arrangeait rien, le vent quelque peu glaciale fouettait mon visage et faisait voler mes cheveux dans tout les sens. Soudain, j’entendis une respiration accélérée, puis quelqu’un se planta devant moi. C’était lui, c’était Lorenzo. Cet acte m’obligea à m’arrêter. Je le regardais alors complètement perdu mais non sans joie. Je ne savais pas ce que je devais ressentir ou ce que je voulais ressentir. Ni pourquoi je ressentais tout cela. Lorenzo me regardais complètement essoufflé, puis posa avec empressement et détermination ses mains sur mes épaules. Comme si celui-ci dans un geste instinctif, voulait m’empêcher de m’enfuir une nouvelle fois. Comme s’il voulait me mettre face à la vérité en me contraignant à lui faire également front. Il planta alors ses yeux dans les miens et je me sentis mourir, ou revivre. Qu’en savais-je ? Tout était tellement confus, mais son regard déclencha en moi une sensation si vivace, si intense qu’elle me fit défaillir. L’assaut de ses magnifiques prunelles me transperçait dans une douceur sans pareille que je ne pus m’empêcher de m’indigner de ne pas avoir eus cette chance plus tôt. Alors il prit la parole :

    -Kelsey, il faut que tu m’écoutes. Et qu’importe si tu me détestes au point de ne pas le vouloir. Il faut que tu le fasse. Je comprend. Je sais ce que tu ressens. Tu as peur. Peur de moi parce que je n’ai pas hésité un seul instant à briser tes barrières. Parce que je t’ai claqué en pleine face ce que tu t’efforces d’oublier depuis des années. Je pense que j’aurais réagis de la même façon. Mais je refuse d’être le type qui participera à ta chute au deuxième plan. Parce que c’ est ce qui va t’arriver si tu ne réagis pas. Ton passé te bouffera. Il est déjà entrain de se sustenter de ta peur et il forge tes craintes au fur et à mesure. Tu penses que tu le gère mais ce n’est pas le cas. Il est déjà entrain de ruiner ta vie sociale, ta vie scolaire. Tu ne t’en rend pas compte, parce qu’il passe inaperçu, parce qu’il se faufile dans la foule, mais il est là, tapis, à l’affût de tous tes gestes. Et il attend. Il attend le bon moment pour agir. Il t’observe lorsque tu te lève, lorsque tu mange, lorsque tu es en cours, lorsque tu discutes avec des gens, il est même présent dans ton sommeil, se frayant un chemin jusque dans tes rêves. C’est à ce moment là que tu es la plus vulnérable. Parce que par le biais des rêves il te fait passer des messages. Des messages sous forme de souvenirs. Et si tu continue de le laisser gouverner ta vie, tu finiras par tout perdre. Ta vie, ta famille, ta personnalité, ton sourire. Kelsey H. Robert n’existera même plus. Tu seras l’ombre de toi-même. Et je ne peut pas le cautionner. Et toi, tu ne peut pas le cautionner non plus ! Qui dirige ta vie Kelsey ? Toi ? Ou ton passé ? Pose toi la question en changeant l’ordre des mots et en en amenant d’autres « Laisseras-tu ton passé prend les commandes de la véritable Kelsey H. Roberts ? »

    Je n’eus même pas le temps d’encaisser tout ce qu’il venait de me dire que celui-ci fit une chose, dont je ne m’attendais absolument pas et qui me laisser stupéfaite. Car à ce moment ces mains étaient posées sur mon visage et ses lèvres étaient pressées contre les miennes. Il enchaîna ensuite directement m’abandonnant à ma stupeur :

    - Je serais là. Même si tu ne le veux pas. Tu peux même me traiter de tous les noms. Je serais là. Si cela peut t’aider. Si c’est la seule chose qui peut t’aider alors je ne partirais pas.

    Je restai pendant quelque instants complètement figeait, certainement aussi livide qu’un spectre. Ces mots me parurent si étrange tant je n’avais pas l’habitude de les entendre. Ces phrases eurent un impact énorme sur moi et se répercutèrent sur toute ma personne. Et son geste audacieux mais si intime me laissa un goût mitigé. Tout cela venait encore de me chambouler, mon être se trouvait dans un tel état de confusion et de sentiments extrêmes. Que je crus qu’il allait se briser. Tout mes sentiments opposés, totalement différents, montèrent en moi, se mêlèrent et s’entrechoquèrent violemment. Et je luttais, je luttais pour contenir tout cela, mais j’étais trop faible pour, cette fois-ci. Cette bataille était vaine et je laissai alors tout jaillirent. Je me mis à hurler contre lui, en lui intimant le silence:

    - Tais-toi ! Tais-toi ! Tu ne sais rien, arrête ça !


    Les larmes ruisselaient sur mes joues, comme si je n’avais pas pleuré depuis des années. Dans une confusion totale, j’étais entrain de tout extérioriser devant lui et cela m’horrifiais. Je plaquai ma main violemment sur ma bouche horrifiais tout continuant à pleurer. Voulant m’arrêter mais j’y étais incapable, car je ne contrôlais plus rien. J’étais en colère, complètement effondrée, m’agitant violemment. J’étais dans un état second, je m’approchai alors de lui et me mit à le frapper gauchement sans grande force sur le torse, tel une enfant désemparée. Tout en criant :

    - Je te déteste, je te déteste ! Pourquoi ?


    Mes cris se mêlaient à mes sanglots et ma voix diminuait à chaque mot prononcé, jusqu’à mourir. Je ne pensais absolument pas ce que j’étais entrain de lui dire. Mais les mots sortaient dans un flot que je ne pouvais contrôler. Honteuse je sentis mes genoux me lâcher et je me laissai glisser au sol, tout en voyant que Lorenzo suivait mon mouvement. J’étais pathétique ! Je murmurais :

    - Laisse moi, va-t’en ! Je t’en pris laisse moi !


    Mes dires étaient en complète incohérence avec ce que je ressentais, de plus mon ton était tellement peu convainquant ! Je voulais qu’il reste près de moi, qu’il me prenne dans ses bras. Mais voilà ce que j’étais entrain de lui dire, j’étais honteuse infligée qu’il ait réussit à me faire flancher, je ne voulais pas qu’il me voit ainsi. Je n’osais même plus le regarder. Je tremblais, je savais que j’étais entrain de faire une sorte de crise. J’y étais habituée, j’en faisant énormément, depuis ma période « noir ». Et absolument rien n’arrivait à me calmer. Mais cette fois, c’était plus violent, plus intense. J’étais secoué de violent tremblement du à mon état et j’agrippais le bras de Lorenzo. Ma vision était complètement brouillée, mais ces mots n’étaient pas l’unique cause de mon état. Mais il y avait aussi son geste, son baisé, qui avait ramenés à la surface d’innombrables choses. Chose si banal pour la plupart, qui pour moi était une intimité magnifique. Un luxe à présent dont je pouvais profiter à loisir. Mes lèvres m’appartenais, on ne les souillés plus. J’étais maîtresse de mes envies, Lorenzo était le premier homme depuis des mois à m’embrasser. Et son geste m’avait complètement chamboulé. Son baisé était doux, complètement différent de tous ces hommes. Mais il m’avait prit de cour, sans que j’eusse le temps de réagir. Ce qui avait eut le don de ramener de très mauvais souvenirs à la surface, lorsqu’on m’arrachait des baisers sans vergogne et avec une banalité dégoutante me reléguant au statu de "chose". Pourtant j’avais appréciais le baisé de Lorenzo, ses lèvres était exquises, mais cette surprise avait était trop brutale pour moi. Inconsciemment je posais mes doigts sur mes lèvres que j’effleurai doucement tout en essayant en vain de me calmer. Je repensais à ce baisé brulant, malgrè la vague de souvenirs qu'il avait accompagnés. Mais la douceur de son baisé avait dés lors sur le moment apaisée momentanément toutes ces blessures et atténuée ces souvenirs horribles.





Dernière édition par Kelsey H. Roberts le Sam 10 Mar - 17:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeLun 5 Mar - 18:42

    J’avais courus. Couru pour la rattraper. Couru parce que c’était la seule chose à faire. J’aurais peut-être dut abandonner. J’aurais peut-être dut la regarder s’en aller sans bouger. Après tout elle ne voulait pas de mon aide, je l’avais compris à travers son regard. Elle fuyait, parce que c’était la seule chose qu’elle était capable de faire depuis toutes ces années. Elle me fuyait moi, le danger imminent qui bouleversait ces petits habitudes. Elle n’aimait pas les changements, elle préférait être invisible. J’avais comme l’impression qu’elle avait arrêté de vivre. Elle se forçait à se lever le matin parce qu’elle n’avait pas d’autre choix, elle discutait avec ces camarades de classe parce que c’était un automatisme. Un bon point pour elle, elle était passé maître dans la catégorie des comédiennes. Kelsey était une très bonne comédienne. En surface on ne voyait strictement rien. Sourire, yeux qui pétillent, voix enjoué. Mais si on l’observait bien, on était capable de discerner cette réserve, ce petit brin de tristesse, ce gouffre qu’elle tentait vainement de dissimuler sous ces rires et ces bonnes paroles. Cela me semblait si faux.. Si.. Faux. Il n’y avait pas d’autre mot possible. Qui étais-je pour lui faire la morale après tout ? Je n’étais pas mieux. Moi, le grand solitaire, l’ermite, le mystérieux Lorenzo. Quel est le secret de l’homme qui ne parle jamais ? Qui peut bien être ce type au dernier rang plongé dans son cahier de croquis ? Quel lourd secret cache-t-il ? Oui, finalement je n’étais pas beaucoup mieux. Mais, aussi bizarre que cela puisse paraître, je trouvais inconcevable que Kelsey fasse la même chose. Peut-être parce qu’elle méritait mieux. Sûrement. Je n’étais pas grand-chose, plus de famille, pas de frère et sœur, pas de véritable but dans la vie et mon seul talent était le dessin et l’écriture. Je n’étais absolument pas pistonné et je doutais sincèrement que mes créations se voient un jour reconnus dans le monde entier. Je n’étais peut-être même pas suffisamment doué pour ça. Kelsey avait tout ce qu’il fallait là ou il fallait pour parvenir à ces fins. J’avais déjà eut l’occasion de lire ces dissertations ( ne me demandait pas comment, vous n’avez vraiment pas envie de savoir ), elle avait un tel un talent. Sa syntaxe était parfaite, elle décrivait mieux que personne les sentiments des gens et lorsque j’avais lu son histoire, j’avais eut l’impression d’être LE personnage. Ce personnage froid et charismatique, Ce personnage droit et fier qui ne laisse rien ni personne lui dicter sa conduite. J’avais inconsciemment traversé le pays à bord d’une camionnette miteuse pour un pari débile. J’étais même parvenu à m’imaginer, sur cette petite falaise, le visage éclaboussait par l’embrun des vagues. J’avais courus à travers les bois, heureux par la simple perspective du lendemain. Pour la première fois de ma vie je m’étais évadé. Pour la première fois, j’avais oublié ma mère, mon père, ma condition, ma tristesse. J’avais enfilé un costume et je m’étais mis à la place de l’acteur principale. J’étais persuadé qu’elle avait devant elle, une carrière spectaculaire capable de l’emmener au firmament des plus grands auteurs de best seller. Et je ne disais pas ça parce que j’avais une étrange fascination pour elle. Non. Elle en était capable. Vraiment capable. Alors pourquoi étais-je le seul de nous deux à en être conscient ?!

    Je n’étais pas vraiment doué pour parler aux gens. Je n’avais jamais fait l’effort non plus. Je me contentais de quelque phrase polis et basta. J’étais moi-même étonné de mon monologue. Étonné aussi par l’audace que j’avais eut en osant l’embrasser de cette façon. Sur le coup, j’avais imaginé qu’elle me rendrait ce baiser et qu’elle me sauterait au cou. Oui, j’avais très bien imaginé, parce que la vérité était tout autre. Elle me fixait de ces grands yeux écarquillés les lèvres entrouvertes et aussi blanche qu’un spectre. J’avais l’impression de regarder un fantôme. Sa réaction me fit froid dans le dos. Je lâchais son visage, mes bras tombant lâchement le long de mon corps. Cette bonne idée n’était en réalité qu’une belle connerie. J’avais oublié que la vie n’était pas un gag, ou un film à l’eau de rose. Nous n’étions pas dans le Titanic ou tout est beau tout est rose. Même si l’exemple du Titanic n’était pas vraiment l’exemple type à prendre. Son regard était si absent que je me demandais si il fallait que je la pince pour qu’elle revienne à la raison. Je voyais dans ces yeux la fureur prendre le dessus petit à petit. J’allais en prendre pour mon grade. Et j’étais prêt à recevoir. Qu’importe sa colère et ces mots blessants, j’allais tout encaisser et l’aider malgré tout. J’étais têtu. Peut-être trop. Mais cela en valait la peine. C’était Kelsey après tout. Et je ne regrettais rien. Ni ma leçon de morale, ni même ce baiser tant espéré.


    - Tais toi ! Tais toi ! Tu ne sais rien, arrête ça !


    La voir dans cet état me faisait terriblement mal. Je ne voulais pas la faire souffrir. C’était bien la dernière chose que je souhaitais. Cela en vaut la peine Lorenzo. Tu fais ça pour son bien. Ne t’en veut pas. Tu fais ça pour elle. Cela en vaut la peine. Cela en vaut la peine. J’essayé de m’en convaincre mais c’était de plus en plus dur. Elle hurlait littéralement, les larmes coulant sur ces joues. Je me mordis la lèvre, me maudissant. Je n’avais jamais voulut ça. Sa réaction était tout de même mieux que son silence. Sa main se porta à sa bouche, comme si elle tentait vainement de cacher sa peine, comme si elle voulait arrêter ces pleures. Depuis combien de temps n’avait-elle pas ouvert les vannes ? Cela devait faire une éternité. Son petit poing s’abattit sur mon torse. Puis le deuxième. J’encaissais chaque coups sans broncher. Je l’avais mérité. Elle en avait besoin. Elle avait besoin d’extérioriser toute cette colère. Je me demandais même comment elle faisait pour vivre avec celle-ci chaque jours.

    - Je te déteste, je te déteste ! Pourquoi ?


    Et je ne pouvais m’empêcher de m’excuser à son oreille tandis qu’elle s’effondrer au sol, m’emmenant dans sa chute. Ces mots étaient durs. Il m’était douloureux de prendre en compte que d’un côté c’était sûrement vrai. Elle pouvait me détester. J’étais celui qui lui faisait subir cela. Je me détestais moi-même.

    - Laisse moi, va-t’en ! Je t’en prie laisse moi !

    C’était dur. Tellement plus dur que ce que j’avais imaginé. J’étais un monstre. Elle me semblait tout d’un coup si fragile. Une véritable poupée de porcelaine. J’étais horrible de lui infliger cela. Qui étais-je pour faire souffrir une jeune femme aussi exceptionnelle que l’était Kelsey ?. C’est ainsi que je commençais à douter. Je n’avais peut-être pas prit la bonne décision. Cette constations me fit fermer les yeux. J’avais un poids lourd horrible dans l’estomac. Je m’en voulais. Tellement. Elle serré mon peau si fort que j’étais absolument certain qu’elle allait avoir mal aux doigts demain. Aussi naturellement que possible, j’entourais sa taille de mes bras afin de l’attirer contre mon torse. Ma joue se posa sur le sommet de son crâne et mes yeux se fermèrent. Je me mis à la bercer, d’avant en arrière. Qu’étais-je censé faire d’autre ?

    - Je t’ai dis que je ne m’en irais pas. Je ne peux pas. Pas après ça. Je.. Je suis désolé. Je n’aurais pas dût t’embrasser.. Ce.. Enfin ce n’était pas le bon moment pour ça. Excuse moi. Je n’ai pas était très intelligent sur ce coup-là. Ce n’était pas censé se passer comme ça. J’aurais dût te demander l’autorisation avant d’agir ainsi. Mais.. Je n’ai rien put contrôler. Je n’ai pas réfléchis.


    Je me mordis furieusement la lèvre avant de continuer.

    - Tu m’as demandé pourquoi ? Pourquoi ? Je te l’ai déjà dit ! Je t’ai déjà tout dit. Je suis incapable de te laisser te détruire. Je suis prêt à tout entendre. Absolument tout. Je n’ai pas peur. Je n’ai pas peur de toi ou de ce que tu as bien put faire. Si tu l’as fait, c’est que tu avais une bonne raison. Personne ne s’inflige des choses douloureuses sans bonnes raisons. Je n’ai rien fait pas gaieté de cœur non plus. Je n’ai pas sauvé ma mère quand j’en est eut l’occasion, je vis avec cette pensée depuis des années. J’ai accepté l’idée que je l’avais laissé mourir sans intervenir. Parce que .. Je ne peut plus rien changer. C’est trop tard pour moi. Mais j’ai encore de l’espoir pour toi. Rien n’est terminé pour toi Kelsey. Tu as le droit d’avancer ! Tu as le droit d’avancer et d’oublier ! Tu ne pourras rien changer non plus, le passé reste le passé et si nous étions capable d’effacer certains événements nous l’aurions tous fait ! Mais tu pourras accepter. Tu pourras accepter afin de vivre avec lui. Et de te pardonner. Tu n’es pas obligé de vivre avec ce poids toute ta vie.

    Je caressais doucement son dos, tachant de resté doux afin de ne pas la brusquer. Elle tremblait comme une feuille. Et ce n’était pas de froid. Je resserrais mon étreinte autour d’elle, l’attirant dans ma bulle de chaleur. Ce baiser n’avait pas dût lui plaire. Je l’avais secoué plus que nécessaire. J’avais mal agis. Ou plutôt, j’avais mal choisis mon moment. C’était tout moi ça. Quel crétin. J’avais probablement tout gâché. Mais j’avais également exaucé un de mes plus grands désirs. L’embrasser. Je m’efforçais de graver ce moment dans ma mémoire pour pouvoir y repenser plus tard. Je n’avais pas le droit d’oublier ne serait-ce qu’un dixième de ce moment. Il en était hors de question. Ceci avait été ma seule et unique chance. Un cadeau précieux en somme. Je pris mon courage à deux mains, puis après une grande inspiration, je me lançais.

    - Raconte moi.
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] Icon_minitimeDim 11 Mar - 16:47