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 C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]

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Lorenzo G. Daniele


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► ME, MYSELF & I : C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] - Page 2 Tumblr_lxkghkOHz31r8jtlpo7_25024 ans ♣️ écrivain/peintre ♣️ en couple
Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup...
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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Juil - 14:19

    Je me sentais impuissant, j'étais simplement immobile, attendant qu'elle se décide, qu'elle réfléchisse. Je ne voulais pas la brusquer, je ne voulais pas la forcer à me répondre. J'avais un poids lourd dans l'estomac, incapable de savoir si elle allait me faire plonger dans les abysses ou faire de moi l'homme le plus heureux du monde. Elle était imprévisible. Rien dans ces yeux ne me permettait de savoir si oui ou non elle allait définitivement me rayé de sa vie pour toujours. J'étais mal alaise, me dandinant constamment sur mes jambes, mes doigts trifouillant tantôt mon tee-shirt, tantôt ma ceinture. Je ne parvenais pas à me relaxer parce que j'avais.. peur ? Est-ce que c'était vraiment de la peur ? Non, en fait j'étais terrifié. Terrifié de ne plus pouvoir la voir, de ne plus pouvoir la toucher, la sentir, de ne plus pouvoir l'embrasser, de ne plus entendre sa voix.. Étais-je aussi dépendant de Kelsey ? Je ne m'étais même pas rendu compte que mon monde gravité autour du sien depuis le début. Dans ces pupilles, j'avais l'impression d'y voir ma mère. Son visage, ses cheveux, ses traits tirés par la fatigue. Kelsey habité un mal être qui me faisait penser à la femme de ma vie : ma mère. Je n'avais pas put la sauver quand j'étais enfant. Est-ce que j'aimais Kelsey à cause de ça ? Parce que je voulais la sauver elle aussi ? Juste pour cette raison ? Non, je ne pouvais pas y croire. Je l'aimais réellement, entièrement pour ce qu'elle était au fond d'elle, son cœur chantait pour moi depuis le premier jour. Et bien que je ne l'avais pas entendu auparavant, aujourd'hui sa musique habité mes nuits.

    Durant mon monologue, j'avais réussi à la faire rire et sourire. Un véritable exploit vu notre situation. Son rire était magnifique. Je l'avais très peu entendu depuis le début de l'année et je ne pouvais m'empêcher de songer que j'avais loupé quelque chose. C'était une clochette, une clochette de lutin qui raisonné autour de moi. Magnifique. Je m'étais penché afin de poser mes lèvres sur sa mâchoire. Je crus au début qu'elle allait m'envoyer balader mais elle resta aussi immobile qu'une statue, figé dans une expression de surprise. Je pus s'en mal faire glisser mes lèvres sur sa peau douce, sentir son odeur florale, goûter sa saveur sur le bout de ma langue. Mes yeux se fermèrent d'eux même afin d'apprécier le moment à sa juste valeur. Lorsque je l'avais dans mes bras je me sentais enfin vivant. Je veux dire vraiment vivant. Il était clair que j'étais toujours en vie, je marchais, mangeais et dormais tous les jours. Kelsey faisait simplement rebattre les battements de mon cœur mort depuis des années. J'avais oublié ce que c'était d'aimé quelqu'un. L'amour avait disparut de ma vie quand ma mère était partie. C'était un sentiment puissant que j'avais volontairement écarté de mes pensées. J'avais perdu la seul famille que je n'avais jamais eut. Ma mère biologique. J'avais toujours une photo d'elle quelque part, que sa soit dans mon portefeuille ou dans un cadre chez moi. Elle était présente dans mes peintures et mes écrits. Toujours. Une façon pour moi de garder sa mémoire à mon bon souvenir. On a beau accepté son passé, il est toujours là. Caché derrière nos paupières, attendant patiemment le moment idéal pour surgir sur les feux de la rampe.

    Kelsey m'écouta parler sans intervenir. La couleur de ces yeux ne cessé de changer au fil du temps, selon ces humeurs. Je voyais parfois un brin d'espoir briller dans ces prunelles, très vite balayé par la peur et la souffrance. Mais bizarrement, à cet instant je vis tout autre chose. Elle semblait sure d'elle et le vert de ces yeux se stabilisa. Elle avait fait son choix. Ma respiration se bloqua quelque instants mais je fis tout mon possible pour ne rien laissé paraître. Si elle décidait de me faire attendre, je ne voulais pas qu'elle est pitié de moi ou quelque chose comme ça. J'avais récupéré nos affaires afin de les sauver de la pluie. J'espérais sincèrement que mes dessins étaient encore en bon état. Enfin, je suppose que le plus important était la santé de K. Je la pris donc dans mes bras, cherchant un endroit susceptible de nous garder au sec.

    -Lorenzo, c’est mignon mais tu sais je peux marcher. 

    Je souriais, secouant la tête de droite à gauche. Je ne savais même pas pourquoi je l'avais pris dans mes bras. J'en avais envie bien entendu mais j'avais agis sur l'instinct. Avec sa chance elle allait tombé et se fracturer la jambe. J'inclinais la tête vers elle, mon nez frôlant sa joue.

    « Je ne serai pas un très bon gentleman si je te laissais marcher dans cette boue en talon » déclarais-je gentiment en continuant ma route.

    Finalement je trouvais un petit abris fait de bois. Une sorte de petit chalet non fermé, sans porte ni fenêtre abritant les étudiants lors des pluie estivales. Il y avait aussi une table de pique nique afin de manger entre amis sans fondre sous le soleil de midi. Je la déposais sur le banc avant de poser nos affaires au sol. Elle resta silencieuse un moment après ça. Le carnage autour de nous se fit beaucoup plus bruyant et je me rendis compte que j'étais littéralement trempé de la tête au pied. Je passais ma main dans mes cheveux les remettant en l'air. Mon tee-shirt était une véritable passoire et complètement plaqué sur mon torse. Je claquais des dents mais me mordit la langue pour ne pas faire de bruit. Kelsey se leva et enleva lentement ma veste. Je fronçais les sourcils. Était-elle folle ?

    -J’ai un peu froid oui, mais cela ne fait rien. Dit-elle avant de me la tendre. Tiens, tu dois également avoir froid. Moi ça va aller, ne t’inquiète pas.

    Oui, elle était complètement folle. Je pris sa main délicatement dans la mienne. Elle tremblé et ces lèvres devenaient toute bleu. Il fallait vraiment que j'agisse. Quite à l'emmener ailleurs.

    «Garde là. Je vais bien, je t'assure. Je préfère te savoir au chaud. Quoi que vu l'état de la veste il y a très peu de chance. Hum.. Écoute, ma voiture est sur le parking. On pourrait s'y mettre à l'abri le temps que l'averse se calme ? Sinon je n'habite pas loin, sur la plage. C'est comme tu veux.»

    Je ne voulais pas la forcer à venir chez moi si elle ne le voulait pas. Je n'étais pas ce genre de mec. Un foutu pervers qui invite une fille chez lui pour son coup d'un soir habituel. Kelsey méritait d'être traité avec respect. Je n'étais pas accro au sexe. Je pouvais attendre. Je n'étais même pas sur qu'elle m'aimait vraiment. Pourquoi est-ce que je pensais à ça au juste ? Elle ne m'aimait sans doute pas.

    Imbécile, imbécile, imbécile me serignais-je en me giflant mentalement.
    OH ! Du calme camarade, tu te fais du mal. Vois les choses en face déclara ma conscience d'un air lasse, elle s'inquiète pour toi, qu'elle genre de nana ferait ça pour quelqu'un qu'elle déteste ? Elle t'aime bien et puis si je peut me permettre elle nous a embrassé tu te rappel ?
    Comment ça nous ? couinais-je irrité.
    Bah oui. Toi. Moi. Nous. J'suis ta conscience mec, faudra bien que tu t'y fasse un jour. Elle t'embrasse, elle m'embrasse. Partage.

    Finalement elle n'était pas folle, c'était définitivement moi le fou allié. Je secouais lentement la tête. Il allait vraiment falloir que je consulte. Kelsey était plus proche de moi que je ne l'avais imaginé. Enfin, aussi proche qu'une conversation décente le cautionnait.

    n]]-Quelle conversation ?[/b] Un petit rire m'échappa alors qu'elle me souriait gentiment.D’accord, essayons alors. Mais je ne te promets rien, ce ne serait pas si simple et je risque certainement de te décevoir.

    J'haussais nonchalamment les épaules.

    « Nous ne sommes pas parfaits K. Je ferais sans aucun doute des erreurs et tu en fera aussi. On va aussi sûrement se prendre la tête pour des détails insignifiants et se réconcilier tout aussi vite. Je vais te décevoir aussi, ne t'en fais pas. Rien n'est jamais simple dans la vie, il faut juste mettre toutes les chances de son côté pour que la roue tourne dans le bon sens de temps en temps. »

    Et c'était vrai. Nous allions sûrement devoir nous battre pour nous supporter. Elle semblait avoir un lourd passé et le mien l'était tout autant. Nous avions nos habitudes, nos petits secrets. Je n'étais pas facile à vivre. Mon dieu non. Je n'étais pas très social et encore moins bavard. J'aimais la tranquilité d'un jour de juillet, au soleil avec cigarette et mojito. Pas de musique. Pas de bavardage. Juste moi et le bruit des vagues. J'avais des centaines de plaies béantes dans la poitrine, non cicatrisait à cause de mon père, de ma mère, de ma condition.. Non, cela n'allait définitivement pas être facile mais je prenais le risque. Je la voulais. Elle.

    -Oh enfaite je suis désolée pour ne pas t’avoir aidé ! Merci d’avoir sauvé mes affaires de la pluie.

    Je passais ma main dans mes cheveux afin de les coiffer. Enfin coiffer. Pas vraiment. Décoiffer plus tôt. Un sourire aux lèvres.

    « Sauver est un bien grand mot. Je n'ai pas encore regardé leur état » Elle était totalement frigorifié. J'eus alors une idée. Une technique de survie en fait. Je retirais ma veste en laine puis je retirais mon tee-shirt. Je le roulais en boule afin de l'essorer puis je le posais sur la table en bois. Je savais très bien que se réchauffer peau sur peau était une technique efficace mais je doutais sincèrement que Kelsey accepte de retirer son tee-shirt. J'espérais seulement que ma peau suffirait. Instinctivement mon bras gauche se plaça sur ma hanche afin de cacher la marque que j'avais depuis ma naissance. Une marque que je maudissais depuis toujours. Parce que c'était mon père qui me l'avait fait. Je me rappelais de ce jour comme si c'était hier. Il était venu me chercher dans mon lit au bout milieu de la nuit. Il m'avait fait dévaler les escaliers en me tirant par les cheveux. Je sentais encore les marches de l'escalier taper contre l'arrière de ma tête. Il m'avait lâché dans son bureau alors que je me tordais de douleur sur le sol. Je sentais encore les brûlures de cigarette enflammé ma peau, je sentais encore ces doigts appuyant sur les brûlures afin de me faire hurler plus fort, je voyais encore son visage, son sourire heureux, je sentais son haleine alcoolisé, je sentais encore les lames de ses couteaux effleuré ma peau. Il faisait ça généralement lorsqu'il avait eut une longue journée de travail. J'avais des centaines de brûlures dans le dos et des cicatrices à cause des coupures tantôt fines et superficiels, tantôt grosses et profondes. Je secouais la tête, revenant sur terre. Je pris grand soin à ne pas tourner le dos à Kelsey afin qu'elle ne voit rien. Je la fis s'asseoir sur le banc. J'enjambais le banc et m'installer derrière elle, mon corps frôlant le sien. « Viens là » dis-je en la plaquant tendrement contre mon torse, mes bras enroulant sa taille. Je posais mon menton contre son épaule, respirant discrètement son odeur.
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21 ans ♣️ écriture ♣️ en couple ♣️ Cette année "bien malgrè moi" j'ai rêvé de trouver l'amour, de plonger mon âme dans une autre et de réveiller un cœur anesthésié par la peur de souffrir. Mon rêve s'est réalisé et si ça c'est une tragédie, alors je souhaite la connaître à nouveau. ♥️
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« Ces plaisirs violents ont des fins violentes. Dans leurs excès ils meurent, tels la poudre et le feu que leurs baisers consument. » Roméo et Juliette, William Shakespeare, acte V scène 3.

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Juil - 13:31

    -Oh enfaite je suis désolée pour ne pas t’avoir aidé ! Merci d’avoir sauvé mes affaires de la pluie.

    [ …]

    Je continuais à trembloter ou plutôt à trembler violemment sentant mes dents s’entrechoquer à cause du mouvement répétitif de mes mâchoires sous l’effet du froid. Je regardai alors la veste que Lorenzo avait refusé de reprendre un peu plus tôt tout en m’intimant de la garder lorsqu’il m’avait pris la main. Contact qui avait eut le don de me réchauffer intérieurement, malgré le froid intense qui me secouait mais, qui m’avait également une nouvelle fois troublé. Je pensais quelques instants à enfiler cette veste mais comme celui-ci me l’avait fait remarquer, dans l’état dans laquelle celle-ci se trouvait, elle n’allait pas servir à grand-chose. Voir à me donner encore plus froid. J’abandonnai donc l’idée de l’enfiler et la déposa avec une précaution exagérée (émanant sans doute de mon inconscient) sur le banc (sans doute mon esprit ne voulait pas abimer quelque chose qui appartenait à Lorenzo, même dans un geste anodin.) Avant de repenser à la proposition qu’il m’avait ensuite faite, face à laquelle j’étais restée muette et qui m’avait également poussé à rebondir sur autre chose. Lui répondant ainsi, avant une nouvelle fois de changer de sujet en me rabattant sur nos affaires qu’il avait « héroïquement » sauvées de la pluie. Pendant que moi, j’étais restée plantée au milieu du parc à le regarder faire avant de enfin réagir. Bref, je ne savais même pas pourquoi j’avais fuie ses propositions. Car, l’idée de retrouver un endroit sec et clos en l’occurrence, le confort d’une maison ou d’une voiture n’était pas de refus. Je ne savais alors pas pourquoi sur le moment je ne lui avais pas de suite répondu. Avais-je peur qu’il se passe quelque chose ? Que les choses aillent trop vite ? N’avais-je pas confiance en lui ? Non au contraire j’avais étrangement confiance en lui. Comme-ci nous nous connaissions depuis toujours. Moi, qui avait tant de mal à accorder « ma confiance », avec lui ce n’était pas le cas alors que je le connaissais à peine. Où était donc le problème ? Le problème, c’est que je n’avais pas confiance en moi. Pas dans le sens où je manquais d’assurance, non, loin de là. Mais plutôt dans le sens où j’avais peur d’être faible et de me laisser aller à quelque chose avec lui, quelque chose qui pourrait être trop rapide. J’avais cette appréhension tenace et persiste malgré ma confiance absurde et délibérée en lui, qu’il pouvait malgré cela cacher son jeu, n’être pas aussi sincère qui le prétendait et finir par me blesser et m’humilier. Me détruire une nouvelle fois. Ce qui franchement n’allait pas être très compliqué. Puisque je savais que malgré la force dont je pouvais faire preuve, au fond, j’étais encore fragile et en pleine reconstruction. Il n’aurait besoin que d’une simple, petite, et ridicule pichenette pour écrouler tout ce que j’avais réussis à reconstruire en moi. Car sur ce terrain, sur le terrain de l’amour et de l’affection j’étais complètement vulnérable. Et je le savais parfaitement. C’est pour cela que je me protégeais autant que je le pouvais. J’avais déjà donné ma confiance à un homme que j’avais aimé et qui m’avait en retour abusé et mentis. Avant de faire de ma vie un véritable enfer. Alors, même si je savais que toutes ces appréhensions contradictoires par rapport à ce que je ressentais pour Lorenzo et, ce dont j’étais plus ou moins convaincus n’étaient à l’arrivée absolument pas tangibles. Et bien, je n’arrivais pas à ne pas être effrayer par tout cela et je continuais à redouter. Je savais, je sentais que je pouvais lui faire confiance et il me semblait jusqu’au plus profond de moi absolument sincère. Mais autrefois, lui aussi semblait également sincère, il faut dire qu’il était particulièrement bon acteur et, mon aveuglement par rapport à l’amour que je lui portais en plus de ma naïveté n’avait rien arrangé. Je ne voulais pas refaire la même erreur et souffrir une nouvelle fois. La douleur physique qu’il m’avait infligée était tellement maigre à côté de celle qu’il avait causé en moi. Il m’avait détruite. C’était tout à fait logique que j’avais peur à présent ? Mais pas avec Lorenzo pourquoi avais- je encore ces stupides appréhensions ? Comment arrivais-je rien qu’un instant à comparer Lorenzo avec ce c**d ? Pourquoi ne pouvais-je pas me laisser aller et ne pas penser à tout cela mais toute en restant prudente. Si je pouvais ! Alors je le ferais. C’était à moi de garder les rennes, j’étais maitre de mes envies, de mes actes, de mes désirs et de mes sentiments. C’était à moi de les contrôler et de garder le contrôle de la situation… oui je devais être forte. J’avais envie d’aller me mettre au chaud avec lui. Ce gars, qui déclenchait en moi des choses bizarres et avec lequel je me sentais bien (trop bien même.) Qui m’apaisais, me troublais, qui m’électrisais complètent et me rendait comme vivante. Mais vraiment vivante. C’était fou comme sa présence, son contact, ses mots, ses regards me faisait réagir d’une manière si intense et si troublante. Et, j’adorais ça bien que cela me faisait un peu peur je l’avoue.

    -Sauver est un bien grand mot. Je n'ai pas encore regardé leur état.

    Me répondit-il alors. Tandis que je m’attardais sur ses cheveux trempés et en bataille où il venait de passer plusieurs fois sa main. Pour ensuite poser mon regard sur son visage. Mon dieu, qu’il était beau, mon cœur se mit à s’accélérer dans ma poitrine comme un fou. Tandis que mes yeux se posèrent sur son tee-shirt mouillé, collé à son corps et qui laissait donc apparaître les courbes plus qu’attrayante de celui-ci. Je me mordis soudainement la lèvre tandis que cette vision me faisait rêver à quelques idioties érotiques, nous mettant lui et moi en scène. Lorsque soudain dans un sursaut de lucidité, telle une adolescente dont les hormones seraient en ébullition et qui viendrait d’être prit sur le fait. Je détournai le regard déstabilisée et confuse mais amusée par ce que je venais de penser et lâcha un pouffement de rire discret face à cette situation qui me semblait très cocasse. Sans doute également à cause du fait que j’étais gênée comme une adolescente stupide esclaves de ses hormones. Et pourtant, quelque chose me perturbait en outre son corps haha. Car je ne ressentais pas seulement du désir purement sexuel pour lui, comme venait de témoigner mon petit moment « d’égarement. » Non…je le voulais complètement, entièrement et tout cela me semblait décuplé. Mon cœur continuait à battre la chamade lorsque je repensai aux pensées que je venais d’avoir. Pourquoi battait-il ainsi ? Pourquoi rien qu’en pensant à lui, à l’embrasser ou à m’imaginer nue contre lui. Mon cœur se mettait à battre à tout rompre comme-ci il allait exploser ? Alors oui, je savais que ce désir pour lui n’était pas poussé par une simple pulsion sexuelle primitive mais bien par autre chose. L’amour. Je crois que j’étais amoureuse de Lorenzo. Non, je suis amoureuse de Lorenzo et ça je n’arrivais pas à l’admettre. C’était absurde, effrayant mais tellement …plaisant.

    Un frisson terrible me secoua, ce qui me ramena quelque peu à la réalité. J’avais en pensant oubliée pendant quelques instants la morsure horrible du froid. Mais voilà que j’étais revenue brutalement à la réalité, trempée et frigorifiée. Tandis que les rafales successives de vent n’arrangeaient en rien les choses. Je l’observai alors retirer ses vêtements gardant son pantalon et ses chaussures bien sûr. Oh ce n’est pas vraie me dite pas qu’il venait de lire dans mes pensées tout de même ? Pensais-je amusée mais surprise par ce qu’il était entrain de faire. C’est pourquoi je ne pus empêcher de lui demander :

    -Lorenzo que fais-tu ? Arrivais-je à articuler malgré mes mâchoires tremblantes.

    Sans un mot, il s’approcha alors de moi et me fit asseoir sur le banc. Je ne fis aucune opposition et le laissa faire. Avant de l’observer venir derrière moi et d’enjamber le banc. Puis de me dire « Viens là » tout en m’attirant contre lui et en m’entourant de ses bras, je sentis alors légèrement sa chaleur corporelle ce qui fut très agréable et instinctivement je passai mes mains sur les siennes tandis que je me blottissais le plus possible contre son torse. Avide de sa chaleur mais aussi de son contact qui avait le don d’enflammer complètement mon être. Je crois savoir ce que Lorenzo tentait de faire. C’était une sorte de technique de survie, que j’avais déjà vue dans certains films et dans des émissions de survie haha. Deux corps, deux personnes qui pouvaient se porter chaud en se collant l’une contre l’autre, sans vêtements. Pour ainsi se réchauffer mutuellement avec leurs chaleurs corporelles respectives. Deux personnes qui avaient besoin de l’autre pour survivre. Bref, je compris donc que techniquement je devais également enlever mon haut pour que cela marche un peu mieux. Mais je ne préférai pas pour plusieurs raisons. D’une car je ne voulais pas que Lorenzo voit les quelques cicatrices que j’avais. Je n’en n’avais heureusement pas une multitude, puisque la plupart du temps les blessures étaient superficielles. Bien que j’eus le droit à de nombreuses fractures. Mais celles qui se dessinaient sur ma peau et imprégnaient ma chair, me semblait horrible et ignobles. Elles étaient tout simplement affreuses. Et deuxièmement la pudeur était pour moi un trésor que je venais seulement de retrouver. Mais je ne pus m’empêcher tout en me blottissant plus encore contre lui de lâcher en riant doucement malgré la raideur de mes muscles à cause du froid :

    -Je ne suis pas censée enlever également mon tee-shirt ? –n’attendant pas de réponse je poursuivis reprenant sa précédente proposition – Uhm chez toi …ou ta voiture. Et si nous allions au plus proche ?

    Lui dis-je tout en tournant légèrement la tête vers mon épaule, où celui-ci avait posé son menton. Je me retrouvai donc à quelques centimètres de son visage et mon cœur s’affola une nouvelle fois comme un petit oiseau coincé dans une cage, ne demandant qu’à en sortir. Tandis que mes muscles commençaient légèrement à se détendre grâce à l’infime chaleur qui émanait de Lorenzo et qui s’insinuait doucement en moi.


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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Juil - 14:57

    Ma tête était douloureuse. Si douloureuse. Je savais ce que je voulais lui dire mais je ne trouvais pas les mots pour le faire. J'avais l'impression d'être un enfant venant de naître, incapable de s'exprimer, cherchant désespérément les gestes susceptible de faire comprendre ce que je voulais vraiment. Ce n'était pourtant pas bien compliqué. Je la voulais elle. C'était très clair dans mon esprit et pourtant j'étais bloqué comme une potiche, droit comme un i, la bouche grande ouverte incapable de sortir un son. Elle était là, comme une apparition au beau milieu des ténèbres, si belle et si tentante que j'en avais mal aux yeux. Sa peau était blême et ses membres recroquevillés sur eux même afin de lui insuffler un minimum de chaleur. Ma première réaction fut de l'envelopper de mes bras. J'avais envie de l'inviter dans ma bulle, la cacher du monde extérieur. Je voulais faire taire ces démons. Mais comment le pourrais-je si elle ne m'en donnait pas l'occasion ? Aux dernières nouvelles je n'étais pas télépathe. J'ignorais totalement comment l'aider. Un soupir m'échappa alors qu'une mèche de ces cheveux balaya mon visage. Son odeur fut la seule chose que je retins sur le moment. Envoûtante. Tout comme elle. Et un sentiment que j'avais enfouis depuis longtemps dans ma mémoire choisis ce moment parfait pour faire irruption et gâcher mon enthousiasme. La peur. J'avais peur. Peur de la perdre, peur de ne pas savoir comment la sauver, peur de sa disparition. Je savais que son passé tirait les reines de sa vie et tant qu'elle ne l'aura pas accepté il continuera de la maltraiter jour et nuit. Elle s'imposait tellement de sacrifices que cela me donnait envie de pleurer. Elle était détruite et je ne savais pas comment empêcher cet ouragan de douleur de la fissurer davantage. J'avais longtemps vécu de cette façon. Construire un mur entre nous et le reste du monde est la seule façon de se protéger des attaques extérieurs. Ce n'est pas dur de se laisser aller, ce n'est pas dur d'abandonner et de se laisser glisser, laissant le vent décider à notre place de notre avenir. Non, le plus dur est de redresser la barre, le plus dur est de se réveiller un beau matin et d'avoir l'intime conviction que le temps n'arrêtera pas son court malgré notre abandon. C'était ça le plus dur. Sans famille, sans amis, la vie devient un fardeau que l'on s'empresse d'abréger. Il ne reste alors plus qu'une solution, la seule et unique solution. La mort. Elle inhibe tout. Elle détruit tout. Il ne reste plus que les souvenirs de nos proches, il ne reste plus que quelque photos empilait dans des boîtes en carton poussiéreuses. Il ne reste plus que des lettres, des mots, des phrases. Il ne reste que le néant. Un néant vide de tous sentiments. J'avais peur. Peur que cette solution soit sa dernière échappatoire à la douleur. J'étais terrifié.

    Son regard se posa sur moi. Ces yeux scrutateurs me dévisageant comme si elle me voyait pour la première fois. Je ne savais pas ce qu'elle cherchait sur mon visage. Elle semblait lire en moi comme dans un livre ouvert. Et pendant un court instant je fus capable de lire en elle. Malgré le poids de son passé, Kelsey ne voulait pas abandonner. C'était une fille forte. La terreur avait beau envahir mes muscles au fil du temps je fus persuadé qu'elle n'allait pas rendre les armes sans affronter la dernière bataille. Une nouvelle détermination prit forme en mon cœur. J'allais être son bouclier, son épée, sa force pour l'aider à gagner. Pour l'aider à devenir la Kelsey qu'elle voudrait être.

    Tu nous fait un remix de la guerre des étoiles Lolo l'asticot ?
    On t'a sonné toi ?
    Oh.. tu préfères peut-être le seigneur des anneaux. Euh attend.. VAS-Y FRODON !!! A L'ATTAQUE  TAS DE CHIEN GALEUX !!! C'est mieux comme ça ?


    Un léger sourire prit forme sur mes lèvres alors que ma conscience brandissait son sabre avec un cri de guerre. C'était un peu trop théâtrale à mon goût mais dans un certain sens c'est ce que je voulais faire. Je secouais la tête en souriant, conscient que la guerre de 300 éclatait dans mon crâne. J'étais vraiment prêt à être interner. J'allais devoir en parler à ma psychologue. Le Dr Asher allait sûrement me détecter une schizophrénie chronique. Ce n'était pas très humain de discuter continuellement avec sa conscience. Mais après tout, étais-je vraiment humain ? J'avais plutôt tendance à croire le contraire. Et ce n'est sûrement pas les anomalies qui manquent chez moi.

    Nous étions en quelque sorte à l'abri sous cet auvent de bois. Du moins pendant quelque temps. La pluie fouetta mon dos alors que je me tournais vers Kelsey. Elle me dévisagea avec des yeux ronds, ne comprenant apparemment pas ce que je m'apprêtais à faire. Après tout il n'y avait qu'un malade comme moi pour se foutre à moitié tout nu alors que la colère de Dieu s'abattait sur le campus. Elle ouvrit la bouche mais rien n'en sortit. J'avais peur que ces yeux roulent sur ces joues à force de s'agrandir autant. Un léger rire m'échappa alors que je la fixais en retour. Amusé par la situation. Je n'en pouvait plus de cette tension constante, j'avais besoin de légèreté. Et si pour cela il fallait que je me trémousse en chantant la danse du soleil en tenue d'adam dans la pelouse, alors je le ferais. J'avais bien sur remarqué qu'elle avait volontairement mis de côté ma proposition d'aller dans ma voiture ou chez moi. Mais je ne commentais pas. A quoi cela me servirait-il ? A rien bien sur. J'allais la mettre mal alaise. Elle n'était peut-être pas prête bien que je n'ai absolument aucune idée en tête. Je n'avais seulement pas envie de me choper une pneumonie à rester ici. Nous allions sûrement avoir un bon rhume demain. Ma conscience se crut obliger de me montrer une image mentale d'un bon chocolat chaud fumant et mon esprit se tordit tandis que mon corps trembla violemment. J'étais à deux doigts de convulser. Qu'importe.

    -Lorenzo que fais-tu ? 

    Je la fixais un moment sans répondre avant de plisser les lèvres. Ouais, qu'est-ce que tu fou Lolo hein ? Tu pensais sérieusement qu'elle allait te sauter dans les bras -sous la joie de te voir torse nu ? J'eus soudain peur qu'elle ne prenne mal mes intentions.

    -Euh.. Eh bien durant une de mes insomnies j'ai mis une chaîne sur la santé. Médico plus. Je crois. Ou non, médico tv. Enfin je ne sais plus. Une bande de jeune était partie en forêt pour faire du camping et lorsqu'un orage leur tomba dessus ils se retrouvèrent sans feu. C'était une véritable tempête et ils étaient à deux doigts de mourir de froid. Ils n'ont trouvé qu'un seul moyen afin de se réchauffer : le peau contre peau. En faite, ils se sont entièrement déshabillé et se sont serrés les uns contre les autres. Comme un banc de sardine tu vois ? Je me tus quelque secondes, analysant mes dernières paroles. Le double sens de mes mots me terrifia et je m'étranglais violemment. NON NON ! Enfin je veux dire non. Je ne vais pas me mettre tout nu hein. J'ai pensé que c'était une bonne idée. Ouais, une bonne idée. C'est une bonne idée non ?

    Je restais silencieux après ma tirade. Fixant Kelsey sans vraiment la voir. Je gloussais soudainement comme une dinde.

    -Je suis ridicule ris-je faiblement.

    C'était ça la grande classe. Savoir et pouvoir se foutre de sa propre gueule. Tout un art que j'ai appris à manier il y a des années.

    - Mais maintenant que j'y suis.. Autant essayer. De toute manière mon tee-shirt est complètement HS.

    Je m'asseyais derrière Kelsey et l'approcher doucement jusqu'à ce qu'elle s'appuie contre mon torse. Elle était tendue. Je ne bougeais pas durant quelque minutes, la laissant libre de se décaler. Elle n'en fit rien. Bien au contraire. Au bout de quelque minutes elle s'appuya contre moi et se détendit complètement. Comme en réaction au sien, toute la tension s'échappa de mon corps et je me relaxais moi aussi. Ces petites mains glissèrent contre les miennes et elle se roula en boule contre moi. Sa chaleur me réconforta. Ses caresses aussi. Je fermais les yeux, appréciant ce moment divin. Inconsciemment j'enroulais mes doigts aux siens et resserrais son petit corps contre moi.

    Vous me donnez envie de vomir. Vos effusions d'amour me donne mal à la tête bougonna ma conscience en tapant dans un cailloux virtuel.
    Alors dégage de là. OUSTE ! Déclarais-je sombrement en collant davantage ma joue dans les cheveux de Kelsey.


    -Je ne suis pas censée enlever également mon tee-shirt ?. Elle n'attendis pas ma réponse et enchaîna directement. Uhm chez toi …ou ta voiture. Et si nous allions au plus proche ? 

    Je riais doucement en dégageant tendrement une mèche de ces cheveux de mon visage. J'étais subitement heureux qu'elle réponde enfin à ma question. Elle ne me fuyait pas et c'était la première victoire de la soirée. Je caressais le dos de sa main de mon pouce, la douceur de sa peau me transperçant de part en part. J'étais mordu.

    -Ma voiture reste le plus près. Nous aviserons par la suite. Je ne suis pas près à te laisser tant aller.

    Elle tourna délicatement son doux visage et il fut subitement très près du mien. Je croisais son regard et un sourire en coin prit place sur mes lèvres. Je ne fis rien, me contentant de la fixer tendrement avec tout l'amour dont j'étais capable. Puis délicatement, sans la brusquer je me penchais en avant, posant un tendre baiser sur sa pommette, sa joue et la commissure de ces lèvres. Je n'osais faire plus, bien que l'envie y soit. Je voulais son autorisation. Je relevais le regard vers le sien, lui demandant silencieusement le droit de l'embrasser.
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21 ans ♣️ écriture ♣️ en couple ♣️ Cette année "bien malgrè moi" j'ai rêvé de trouver l'amour, de plonger mon âme dans une autre et de réveiller un cœur anesthésié par la peur de souffrir. Mon rêve s'est réalisé et si ça c'est une tragédie, alors je souhaite la connaître à nouveau. ♥️
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« Ces plaisirs violents ont des fins violentes. Dans leurs excès ils meurent, tels la poudre et le feu que leurs baisers consument. » Roméo et Juliette, William Shakespeare, acte V scène 3.

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] - Page 2 Icon_minitimeVen 10 Aoû - 21:07

    Agréable, apaisant, chaleureux, doux, intense, étaient je crois les mots les plus appropriés pour décrire ce que je ressentais dans ses bras. J’avais l’impression d’être sur un petit nuage, doux, confortable et chaleureux et qu'en même temps, je planais complètement. Du moins j'en n'avais la sensation. Mes paroles le firent alors rire tandis que, je sentais son pouce caresser le dos de ma main. Nos mains, qui étaient en ce moment l’une dans l’autre et nos doigts qui étaient entrelacés. Comme ci ce geste, nous paraissait le plus naturel du monde. Je serrais alors, un peu plus ses mains dans les miennes. Avant que celui-ci ne me réponde tout en posa son menton sur mon épaule :

    -Ma voiture reste le plus près. Nous aviserons par la suite. Je ne suis pas près à te laisser tant aller.


    Sa réponse m’arracha un petit sourire, tandis que j’entrouvris les lèvres pour lui répondre tout en tournant la tête vers lui. Cependant, je ne fis rien lorsque je croisa son regard qui, me fit perdre littéralement mes moyens et me laissa bouche bée. De plus, je ne voulais également pas ouvrir ma bouche et gâcher ce moment entre lui et moi. Car en effet, celui-ci me semblait magique, il avait comme un courant puissant et invisible qui passait entre nous. Là, je pouvais dire que je planais complètement. Ses yeux plongés dans les mieux me jetais littéralement dans une extase et une sérénité folle. Bonjour, je crois que je venais de trouver ma nouvelle drogue personnelle ; « Lorenzo » haha. Je remarquai ensuite, le petit sourire en coin sur les lèvres de Lorenzo ce qui me fit sourire moi-même et je baissai les yeux avant de les relever vers lui lorsque, je sentis ses lèvres se poser délicatement sur ma pommette, puis celui-ci en déposant un autre avec tendresse sur ma joue et pour finir à la commissure de mes lèvres. Je ne fis rien à par l’observer et j’en fus complètement retournée. L’air interdit, comme s’il attendait ma permission il releva les yeux vers moi. Je restais quelques secondes à le regarder, tandis que le bruit des battements de mon cœur résonnait à mes oreilles. J’effleurai sa joue du bout des doigts, puis sa mâchoire avant de remonter à ses lèvres. Je posai ensuite avec délicatesse ma main sur sa joue et m’avança doucement, tandis que celui-ci m’imita, pour qu’ainsi nos lèvres se rencontre. Je m’abandonnai alors complètement à ce baiser, à lui. Plus rien autour n’existait à par lui, le temps s’était comme arrêté. Nous nous mime alors à nous embrasser avec plus d'entrain mais toujours avec une certaine tendresse, une retenue et une précaution non dissimulée, (comme-ci à chaque instants nous risquions de nous blesser ) pendant un moment. Avant que je ne finisse dans un effort surhumain et à contre cœur à mettre fin à ce baiser, tout en gardant mon front contre le sien et de murmurer en souriant faisant référence à ce qu’il avait dit un peu plus tôt :

    -Parfait. Et, tu compte me retenir en otage ?


    Je ris un peu, puis vint goûter une nouvelle fois ses lèvres, profitant de l’insouciance et de la légèreté de ce moment. Avant, de me défaire doucement de son étreinte, bien que j’aurais voulu y rester pour l’éternité. Car, ni le froid, ni la pluie, ni de mauvais souvenirs, ni de peurs, n’avaient pu m’atteindre près de lui ni gâcher ce moment. L’étau de ses bras était une sorte d’endroit sécurisant et magique qui avait le don de me faire tout oublier. Absolument tout à par lui bien sûr. Car, lui seul existait à ce moment. Je m’y sentais donc bien plus que bien. C’est comme ci, ceux-ci avaient été fait pour moi. Oulla, Kelsey stop. Tu es complètement entrain de délirer. Normal, quand on sait qu’un certain Lorenzo a le don de te faire planer haha. Bref, une fois relever je me retournai et posa mon regard sur lui avant de lui dire :

    -On n’y va ? Je m’en voudrais si tu tombe malade par ma faute.

    Je partis chercher nos affaires et ramasser ses vêtements mouillés que je garda dans les mains. Me doutant que les remettre ne servirait pas vraiment à gros chose. Mais je finis par lui tendre, quand même. Avant que celui-ci n’insiste pour prendre mon sac en plus du sien. Et, malgré mes protestations, je finis par céder. Je retirai ensuite mes talons les gardant dans une de mes mains, avant que celui-ci ne prenne mon autre main dans la sienne. Afin, de me diriger vers sa voiture. Nous nous mîmes alors à affronter la pluie en courant, traversant le parc pour se rendre à sa voiture. Arrivée sur le parking, celui-ci sortie ses clefs et déverrouilla sa voiture, il s’installa à la place du conducteur, tandis que je pris la place du passager. Nous refermâmes ensuite les portes, riant tous les deux. Avant qu’un silence étrange s’installe entre nous. Lorenzo mit alors le contact et démarra la voiture, pour ainsi enclencher le chauffage. La chaleur commença de suite à se répandre dans l'habitacle et, j’accueillis celle-ci avec un certain soulagement, tout en me réjouissant. Je lui souris alors, encore plus trempée que précédemment et ajouta sans même réfléchir une seconde, me laissant aller à mon cœur et mes envies plutôt que mes peurs et mes appréhensions :

    - Je crois que le café tombe un peu à l’eau, à l’eau c’est le cas de le dire. dis-je en riant, avant d’ajouter : Et, si nous allions chez toi pour prendre ce café et nous sécher au passage ?

    Je braqua mon regard sur lui scrutant son visage et, tout particulièrement ses yeux dans l'attente de sa réaction mais aussi de sa réponse.

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Aoû - 20:43

Suite ma Kéké d'amouuur ♥♥

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo]   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière [pv Lorenzo] - Page 2 Icon_minitime

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