ϟ Dirty little secrets

ღ Avez-vous été blessé dans l'incendie ? non, tu n'y étais pas.
ღ Quelqu'un que vous connaissiez a-t-il été blessé ou tué dans l'incendie ? surement, tu connais beaucoup de monde.
ღ Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris la nouvelle ? absolument rien. tu t'en fous, ces gens ne devaient pas être si important, tu as surement envoyé des fleurs à l’hôpital, mais à qui ? tu ne sais plus.
ღ Comment vivez-vous la réouverture de l'université ? tu t'en moques. avec où sans université ton avenir est déjà tout tracé.
ღ Avez vous changé depuis cette épreuve ? absolument pas. yoël toujours fidèle à lui même.

ϟ Where have you gone?

Comme tous les vendredi soir depuis bientôt six mois Elena viens chez toi. Tu as tout préparé, une rose dans un verre, une bouteille de champagne. La femme de ménage a changé les draps de ton lit, couleur rouge à présent. Tu n’aimes pas cette fille, tu la trouves juste physiquement intelligente, sinon, elle n’a rien pour elle. Ses parents ne font rien de leurs vie, du moins, ils ne font pas un métier d’avenir. Elle, elle étudie, les lettres, tu crois, tu n’es même plus sûr. En fait tu t’en fous. Elle est un passe-temps comme les autres, et Dieu sait que tu en as des tonnes, des filles. Elles pensent qu’elles sont les seules, mais au fond d’elles, elles savent que tu te sers d’elle, que même si elles te claquaient la porte il te suffirait de descendre dans la rue et de jouer de ton charme pour en obtenir une nouvelle.
Quelqu’un frappe à la porte de ta chambre, c’est elle, tu l’accueilles comme tout petit ami modèle le ferait, un baiser digne de ce nom, lui montrant à quel point elle avait pu te manquer. Elle s’assoit sur ton lit, te parle, encore et encore. Tu n’écoutes pas, tes yeux sont plongés dans son décolleté, t’as qu’une envie qu’elle ferme sa gueule pour enfin pouvoir la bouffer. Tu commences à embrasser son cou, elle te repousse, une fois, deux fois, trois fois. Tu te redresses, la mâchoire serré. C’est quoi ton problème ? tu lui as posé cette question sur un ton plus que désagréable, elle baisse les yeux, comme si elle avait quelque chose à se reprocher. Tu t’adoucis, relève son menton avec ton index. Qu’est ce qui ne va pas ? Elle ne dit rien, sa bouche s’ouvre, mais aucun son ne sort. Je… je … Je suis enceinte Yoël. Tu te fous à rire comme un parfait imbécile. Tu te lèves, fais le tour de la pièce. De qui ? elle se lève à son tour, s’approche de toi et te fou une giffle. Tu restes là, interdit. De toi, de qui d’autre ! De moi ? Mais, je ne vous connais pas. Je ne vois pas de quoi vous parlez ! tu la regardes de haut en bas, comme si elle était la plus grosse merde du monde. Tu l’abandonnes dans ta chambre, à la recherche des employés des maisons qui la foutront dehors sans la moindre gène. Père à dix-huit ans ? Et puis quoi encore !


Elle est accrochée dans ton dos, ses petites mains sont sur tes yeux t’empêchant de voir ce qui se passe devant toi. Tu cours dans l’appartement comme un abruti, en faisant des bruits plus qu’étranges qui la font rire. Plus viiiite, plus viiiite. T’accélères, elle enlève enfin ses mains de tes yeux, tu souris avant de la jeter doucement sur le canapé. Elle continue à rire, tu te jettes sur elle et commencer à lui faire des chatouilles, elle se tortille, te supplie d’arrêter mais tu n’en fais rien. Ta bouche s’attaque à son front, ses joues. Tu souffles dans sa nuque, elle rigole toujours, et toi aussi. Son rire est communicatif. Tu te poses sur le côté à moitié allongé, la jolie tête blonde t’interroge du regard. Elle est où maman ? La question que tu ne voulais pas finis par arriver, tu te redresses dans un premier temps, avant de te mettre à genoux au bord du canapé en cuir, une fois à sa hauteur tu poses tes mains sur les genoux de la petite fille. Ses yeux verts te transpercent. Je te l’ai déjà dit Loïse. Tu as les yeux rouges comme si tu allais pleurer, alors elle pose sa petite mains sur ta joue mal rasée. Je la verrai jamais alors ? Tu respires un grand coup, comment expliquer à une enfant que sa mère est loin, très loin, qu’elle l’a abandonné. Tu aurais pu lui dire qu’elle était morte, mais non, tu n’avais pas envie de lui mentir. Un jour peut-être. tu lui souris toujours. Elle te rend ce sourire, te fait un baiser sur le front comme tu as l’habitude de lui faire. On va jouer papa ? . Tu aurais pu l’abandonner toi aussi, mais ce jour-là, à l’hôpital, il y a trois dans tu n’en as pas eu la force.

ϟ You and I

VOTRE PSEUDO ϟ WAX
VOTRE ÂGE ϟ 20 ans
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